Le coup d'envoi de la 8ème édition du Salon de la communauté marocaine établie à l'étranger, a été donné jeudi en début de soirée à Marrakech et ce, en présence notamment des représentants des autorités locales, des MRE ainsi que de plusieurs autres personnalités de la cité ocre.

Aux chants et aux rythmes des troupes folkloriques présentes sur la place du Harti pour célébrer, en grande pompe, l'inauguration de ce Salon, les membres de la délégation officielle ont effectué, une tournée à travers les 23 stands que compte ce Salon, et des explications leurs ont été fournies sur le concept ainsi que sur les missions et les objectifs de cette manifestation.

Initié par l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains d'Amiens (France), en collaboration avec la wilaya de Marrakech, ce Salon qui se poursuivra jusqu'au 27 courant dans la cité ocre, se veut un important forum pour les MRE de prendre connaissance des opportunités d'investissement au Maroc et plus particulièrement dans la Cité ocre ainsi qu'une plateforme pour la conclusion de partenariats fructueux dans divers domaines.

Au menu de ce Salon figurent une série d'activités, dont des tables rondes traitant de thématiques aussi diverses que : "Droit au logement pour les MRE et Marocains du monde", "Impôts et douanes" et "Investissements et création d'entreprises", outre des expositions dédiées à certaines administrations et organismes en relation avec les MRE.

Le public sera également au rendez-vous avec nombre de spectacles, d'animations culturelles et des soirées artistiques.

Pour les organisateurs, ce Salon se propose de créer un espace privilégié de rencontres, d'échange et d'affaires afin de mieux informer les MRE sur les différentes potentialités et opportunités d'investissement offertes dans le Royaume.

Cet événement qui bénéficie également du soutien de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger et le Conseil communal de Marrakech, est à même d'encourager les MRE à raffermir les liens avec leurs concitoyens au Maroc et de prendre connaissance des avancées réalisées par le Maroc dans divers domaines.

Le Salon présente également l'avantage d'offrir un meilleur accompagnement des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger dans la réalisation de leurs projets d'investissement, à travers la mobilisation de toutes les parties concernées, dont les administrations et les acteurs économiques et sociaux.

21/7/2011

Source : MAP

 

Dix élus de banlieue, revenant des États-Unis, veulent relancer le débat sur ce mode de recensement encore interdit en France.

Chassez la statistique ethnique, elle revient au galop. Dix élus de banlieue d'origine maghrébine viennent de rentrer des États-Unis convaincus qu'il faut relancer le débat sur ce mode de recensement des populations encore proscrit en France. Ils annoncent qu'ils s'y emploieront dès septembre, alors que toutes les tentatives, plus ou moins soutenues par les autorités, se sont heurtées jusqu'à présent à un obstacle légal, constitutionnel et culturel. Le modèle français considère des individus et non des communautés.

Nicolas Sarkozy, le premier, a voulu faire bouger les lignes sur ce point, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle. Mais une fois élu, il semble avoir fait machine arrière, tant le sujet se révèle sensible. «Ce n'est pas dans l'année qu'un tel chantier sera ouvert» , prévient, en tout cas, l'un de ses proches conseillers.

Les élus de banlieue qui se manifestent aujourd'hui ont pourtant le sentiment qu'une meilleure évaluation du poids respectif des communautés permettrait de corriger ce qu'ils considèrent comme des «discriminations». Conviés huit jours à Washington par l'ambassade des États-Unis à Paris, tous sont revenus conquis par le système américain. «L'évaluation statistique, très utilisée aux États-Unis par les institutions et les entreprises, permettrait de détecter les injustices et de les corriger plus rapidement, pour une meilleure cohésion nationale» , déclare ainsi Kamel Hamza, l'un des membres de la délégation, président de l'Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld) et conseiller municipal UMP à La Courneuve. Il adressera, dit-il, dès la rentrée, une lettre aux associations pour organiser une table ronde et ainsi lancer les bases d'un «I have a dream à la française», en référence au rêve de Martin Luther King.

Mais, au-delà du symbole, de quoi seraient constituées les fameuses statistiques ethniques, si elles devaient un jour traverser l'Atlantique ? «C'est tout le problème. Nul ne parvient à s'accorder sur la définition même de cette statistique» , estime Alain Bauer, président de la Commission nationale de contrôle des fichiers de police. Faut-il compter les Noirs, les Blancs, les Arabes, les musulmans, les juifs, les Asiatiques, toute personne s'estimant discriminée à raison de son origine, ou simplement dénombrer les «minorités visibles» ? «Cela justifierait un tel degré précision qu'à la fin, il faudrait un annuaire !» , s'exclame le Pr Bauer.

Un mariage sur trois est mixte

Aux États-Unis, le recensement détaille déjà de 116 à 130 catégories, les Latinos ayant été récemment divisés en deux. En Grande-Bretagne, les communautés répertoriées sont passées en vingt ans de 14 à 29, avec désormais trois sortes de Blancs (Britanniques, Irlandais, autres Blancs), les Gallois réclamant leur propre catégorie. Chacun, au nom de son particularisme, s'estime en droit de revendiquer un comptage à part, pour mieux faire avancer sa cause.

Que revendiqueront alors les métis et d'ailleurs où les catégoriser ? La question mérite, à tout le moins, d'être posée en France, pays où un mariage sur trois est mixte désormais.

Pour l'heure, des outils de recensement existent dans l'Hexagone. L'enquête «Trajectoires et origines» de l'Ined, sorte d'outil de filiation, permet déjà de savoir qui vient d'où. Les personnes interrogées de façon anonyme peuvent aussi déclarer comment elles se perçoivent. Ce qui a l'avantage d'éviter le «fichage ethnique».

En tout état de cause, la question de la statistique ethnique masque celle des quotas ethniques, c'est-à-dire la tentation d'imposer pour chaque catégorie, dans les emplois, les fonctions de responsabilité, une représentation égale à la proportion constatée dans la société. La France en voie de communautarisation ? Le débat, à lui seul, mérite réflexion.

21/7/2011

Source : Le Figaro

Quand le racisme s’invite dans le giron de la police. Le Tribunal correctionnel de Saint Denis a condamné jeudi 21 juillet deux gendarmes de l’Ile de la Réunion à une amende de 1000 euros pour « incitation à la discrimination raciale ». Ces deux agents de l’ordre âgés de 41 et 51 ans et ayant entre 20 et 30 années de service, avaient placé dans la brigade de Bras-Panon (est de la Réunion) des affiches qui compare les jeunes Maghrébins à des animaux. Ils ont affiché sur un panneau de service les portraits de jeunes Maghrébins, qualifiés de « niktamère », avec en légende : « Le niktamère fait l'objet d'une interdiction de chasse d'où un risque de prolifération dangereux pour l'équilibre de notre système judéo-chrétien ».

Pour Michel Lalande préfet de l’Ile de la Réunion, « ces faits sont encore plus inacceptables » d’autant plus « qu’ils proviennent dans les locaux d’une institution dont précisément le métier c’est de veiller à l’application de la loi notamment dans ses domaines aussi sensibles dont ceux qui touche à la lutte contre tous les racismes et l’antisémitisme ».

21/7/2011

Source : Yabiladi

La Commission a adopté l'"Agenda européen pour l'intégration des ressortissants de pays tiers" en vue de valoriser davantage les apports économiques, sociaux et culturels des migrations en Europe. Cet agenda insiste sur la pleine participation des migrants à tous les secteurs de la vie des collectivités et souligne le rôle crucial des autorités locales à cet égard.

Cecilia Malmström, membre de la Commission et commissaire chargée des affaires intérieures, s'est exprimée en ces termes: "La réussite de l'intégration implique que les migrants aient la possibilité de participer pleinement à la vie de leur nouvelle communauté. Apprendre la langue du pays d'accueil, avoir accès à l'emploi et à l'enseignement, avoir la capacité socioéconomique de subvenir à ses besoins sont autant d'éléments primordiaux contribuant à une intégration réussie. Or, jusqu'ici, l'intégration des migrants en Europe n'est pas très concluante. Nous devons tous faire davantage d'efforts, par égard pour les personnes qui arrivent ici, mais aussi dans notre intérêt, car des immigrés bien intégrés constituent un atout pour l'Union européenne, compte tenu de l'enrichissement culturel et économique qu'ils apportent à nos sociétés."

Une enquête qualitative Eurobaromètre consacrée à l'intégration, réalisée au printemps dernier, a également été présentée aujourd'hui. Elle a permis des échanges de vues entre les citoyens de l'Union et les migrants et révèle qu'ils partagent certains avis en matière d'intégration. Un large consensus se dégage quant à l'importance d'une interaction au travail et dans les écoles et quant à l'apport positif des immigrés à la culture locale. Les deux groupes interrogés s'accordent sur les éléments qui favorisent l'intégration: être capable de parler la langue du pays, trouver un travail et comprendre la culture locale. Les citoyens de l'Union et les migrants qui ont participé à l'enquête conviennent également qu'il faut redoubler d'efforts, de part et d'autre, pour tirer parti de l'immigration. Les connaissances linguistiques insuffisantes des migrants et la ségrégation qu'ils subissent dans les quartiers défavorisés sont considérées comme les principales entraves à leur intégration. Ces questions appellent une action résolue et cohérente de la part de tous.

21/7/2011

Source : Media terre

« Inutile de débattre sur des sujets qui font maintenant consensus », disait Jacques Chirac. Les récentes décisions rendues par le Conseil d’Etat, juridiction administrative suprême, ne font que confirmer ce que répondait l’ancien président de la République à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur qui préconisait pour sa part un « toilettage » de la loi de 1905, dite de la laïcité. Depuis, la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat a montré plus d'une fois sa flexibilité et son pragmatisme. Retour sur cinq cas d'école récents.

 Encore une fois, le Conseil d'Etat a remis les pendules à l'heure en donnant raison aux collectivités territoriales dans des affaires controversées concernant des lieux de culte. « Il n’a fait que rappeler l’Etat de droit en s'appuyant sur le code général des collectivités territoriales et la jurisprudence. Il ne se contente pas des généralités et tient compte des motivations de chacun », soulève Franck Fregosi, responsable scientifique de l'Observatoire du religieux de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, se référant aux décisions prises mardi 19 juillet dans cinq dossiers où le rapport entre lieux de culte et collectivités territoriales a été remis en question par des plaignants.

Espaces culturels et cultuels

« L’institution a rappelé ce que la laïcité est dans son mode de fonctionnement, une laïcité flexible et pragmatique », explique Fregosi. Preuve en est, chacune de ces décisions répond à des besoins bien précis. Dans la commune de Trelazé, située dans le département de Maine-et-Loire, un contribuable avait contesté la décision du conseil communal d’acquérir et de restaurer un orgue pour l’installer dans une église. A Lyon, la décision du conseil municipal de remettre une aide de 1,5 million de francs à la Fondation Fourvière est à l’origine de la plainte de la Fédération de la libre-pensée du Rhône et de l'association République et Laïcité. L’aide avait contribué au financement de travaux de construction d’un ascenseur afin de faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite. Au Mans, un contribuable a exprimé son désaccord avec le financement, à hauteur de 380 000 euros, des travaux d’aménagement d’un abattoir pour ovins. Cette somme devait aider à aménager des locaux désaffectés pour en faire un abattoir destiné à fonctionner uniquement pendant l’Aïd-el-Kébir. A Montpellier, la construction d’une salle polyvalente mise à disposition à l’association des Franco-Marocains pose question. Enfin, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le conflit porte sur un bail emphytéotique (location entre 18 et 99 ans en droit français) remis à la fédération culturelle des associations musulmanes pour l’édification d’une mosquée.

« L’intérêt local prime sur la subvention déguisée »

Dans tous ces cas, le Conseil d’Etat a donné raison aux collectivités territoriales car « l’intérêt local prime sur la subvention déguisée et un lieu de culte peut aussi avoir une dimension culturelle », rappelle Franck Fregosi. Exemples : l’installation d’un orgue peut avoir une vocation artistique, pédagogique et la construction d’un ascenseur peut participer à la valorisation des atouts culturels et artistiques de la basilique de Fourvière. Concernant l’abattoir, l’intérêt local réside dans « l'application des règles de salubrité et de santé publique. Ce genre de solution permet de mieux contrôler l’abattage dans des lieux qui ne sont pas sains, comme dans les maisons ou les jardins. Cette commune n’a pas enfreint la loi de 1905 puisqu’elle apporte une aide provisoire, pendant la période de l’Aid-el-Kebir, et qu’il n’existe aucun autre abattoir à proximité », précise M. Fregosi, auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’islam et la laïcité en France.

Dans les cas de Montreuil et Montpellier, le code général des collectivités territoriales autorise, dans le premier et sous certaines conditions, la location d’une salle à une association à des fins religieuses, et dans le deuxième la remise d’un bail emphytéotique pour la construction d’une mosquée. « Une commune ne peut pas louer un local pour une occupation durable mais peut le faire de manière ponctuelle, ce qui est le cas ici, explique Franck Fregosi avant d’ajouter que la passation d’un bail avec l’objectif de construire un lieu de culte est légal ». « Cette disposition montre que l’idéal serait que chacun dispose de son lieu de culte », pointe-il du doigt.

Le vice-président du Conseil d'Etat, Jean Marc Sauvé, a par ailleurs récemment indiqué qu'il y a, « depuis deux ou trois ans une augmentation du nombre de litiges sur les aides financières de collectivités à des projets liés aux cultes religieux ». Pour Franck Fregosi, cela soulève la question de savoir si certaines religions, comme l'Islam, seraient plus concernées que d'autres. S'il est difficile d'y répondre, le chercheur relève une autre particularité : « certains de ces contentieux proviennent de particuliers. Ces individus se sentent-ils lésés ou sont-ils portés par des groupes d'extrême droite ? » s'interroge-t-il. Une chose est sûre, tous ces cas de figure montrent qu'« il y a un décalage entre les discours idélogiques et rigides de responsables publics déconnectés de la réalité du droit qui est, lui, plus pragmatique », fait remarquer Franck Fregosi.  

21/7/2011

Source : Yabiladi

Après son Anthologie des écrivains marocains de l’émigration, le raomancier et critique littéraire Salim Jay nous donne à lire avec cette nouvelle antholo- gie un panorama impressionnant de cette littérature méditerranéenne consa- crée à l’immigration-émigration : de La jambe sur la jambe du Libanais Faris Chidyaq (1885), en passant par Albert Cossery, l’Égyptien de Saint-Germain- des-Prés, pour s’achever avec Samba pour la France de Delphine Coulin.

Il existe une ville dont le maire vante sans complexes les bienfaits de l'immigration. Où deux habitants sur trois en sont issus. Et tiennent souvent le haut du pavé. C'est cela, New York...Suite

La constitution a consacré quatre articles garantissant la protection des droits et intérêts légitimes des marocains résidant à l'étranger, outre la constitutionnalisation du CCME. D'autres articles, consacrés à la défense et à la promotion des libertés publiques, à la bonne gouvernance, à l'égalité économique et sociale, à la parité et à la justice destinés à l'ensemble de la communauté nationale, les concernent également…Suite

Avec un ramadan précoce cette année, les arrivées des MRE pour l’été 2011 progressent lentement vers le point mort. Ces arrivées, jusqu’à présent, sont supérieures à celles enregistrées en 2010, pour la même période. Le bateau reste le moyen de transport privilégié.

 Avec le début du Ramadan prévu début août, les MRE soucieux de profiter pleinement de leurs vacances au Maroc, ont avancé leur arrivée. A moins de deux semaines du début du mois sacré, le rythme des arrivées est donc passé au ralenti. Par exemple, le 10 juillet dernier, les chiffres de  Fondation Mohammed V qui coordonne l’accueil estival des MRE, établissaient à 45 130 le nombre de MRE arrivés ce jour. Le 19 juillet dernier, leur nombre n’était plus que de 26 117.

Le bateau en pole

De manière générale 1 522 834 MRE sont revenus au Maroc depuis le 1er mai 2011. Ce chiffre représente une hausse de 3%, par rapport aux arrivées de 2010 pour la même période, nous précise encore  la Fondation Mohammed V.

La plupart des arrivées continue de se faire par bateau. Pour la seule journée du 19 juillet, 14 056 soit 54 % des MRE ont emprunté la voie maritime, contre 12 061 (46 %) pour les airs. Sur l’ensemble de la période allant du 1er mai au 19 juillet 2011, la plupart des MRE sont revenus au Maroc par bateau, mais les quotas restent équilibrés. Les retours par voie maritime et aérienne totalisent respectivement 847 545 (55,5 %) et 675 289 (44,5%) personnes.

Concernant les arrivées par bateau, on constate que moins de MRE ont pris leur voiture cet année, car les 223 304 véhicules recensés depuis le 1er mai, représentent une baisse  de 9,5% par rapport à la même période en 2010.

Phase retour initiée

Alors que le ramadan débutera vraisemblablement début août courant, et que les arrivées sont entrées en phase de récession, le planning de la Direction nationale de la Protection civile espagnole indique que la phase des retours par bateau est déjà entamée. Aucun chiffre n’est disponible pour l’heure, mais les statistiques des autorités espagnoles prévoient un premier pic de retour vers l'Europe pour le week-end à venir.

20/7/2011

Source : Yabiladi

Des prières dans la rue, subsumées dans un nouveau concept de « prières de rue », de nouvelles mosquées qui font polémique: le lien entre Islam et ville est évocateur en France. Le 27 juillet prochain, l'association marseillaise « Echelle Inconnue » invite à débattre sur ce sujet et projettera dans ses locaux une conférence du politologue Vincent Geisser intitulée « France, rêves de mosquée : les imaginaires sociaux à propos des projets de lieux de culte musulmans ».

Cette conférence a été enregistrée en février dernier, dans la bibliothèque Alcazar, à Marseille. Elle soulève un aspect peu discuté des mosquées en France : comment naît le projet d'une mosquée ? « On a coutume de présenter les projets de lieux de culte musulman comme le produit d'une demande homogène émanant de la communauté musulmane. Or, derrière ce thème apparemment fédérateur se cachent en réalité des aspirations hétérogènes, révélatrices de la manière dont les imaginaires sociaux investissent la place et le rôle des lieux de culte musulmans au sein de l'espace urbain. »

Infos pratiques

Date : 27 juillet 2011 à 19h00

Lieu : Centre ressource d'Echelle Inconnue, 18, rue Sainte Croix des Pelletiers, Marseille

Pour plus d'informations : 02 35 70 40 05 ou visitez le site d'Echelle Inconnue

20/7/2011

Source : Yabiladi

Le Conseil des relations américano-musulmanes lance cette année, pour le ramadan, un guide à destination de toutes les communautés musulmanes des Etats-Unis. Il donne des informations pratiques pour leur permettre d’accueillir dans les mosquées des non-musulmans dans les meilleures conditions.

 Opération communication pour l’Islam aux Etats Unis : le Council on American-Islamic Relations (CAIR) propose à toutes les communautés musulmanes d’organiser une opération portes ouvertes dans les mosquées, à l’occasion du ramadan, pour présenter leur religion aux non-musulmans. Un guide pratique intitulé « Sharing ramadan » (partager le ramadan) est depuis le 14 juillet dernier publié sur le site du CAIR, à destination de ces communautés.

« Nous espérons que les mosquées, les centres communautaires et les écoles musulmanes saisiront cette opportunité pour inviter leurs voisins pour un repas durant un ftour », explique Nihad Awad, directeur national du CAIR. Le CAIR est l’une des principales organisations, aux Etats-Unis, oeuvrant pour les droits civiques des musulmans. Le 26 juin, elle a publié une enquête réalisée en collaboration avec l’Université de Californie, qui recense tous les agressions et actes islamophobes en 2009 et 2010. « Nous avons découvert qu’un Américain sur quatre avait une perception négative de l’islam », explique Nihad Awad, directeur national du CAIR. Cependant, ceux qui ont une image positive de l’islam ont pour la plupart « été en rapport, par le passé, avec des musulmans ou la culture musulmane », continue Nihad Awad.

L’objectif du guide est donc clairement de mettre le grand public en contact avec les musulmans dans les mosquées à l’occasion du ftour afin de diffuser une image plus positive de leur religion. Il indique toutes les étapes à suivre pour garantir la réussite d'un évènement : former un comité local dans chaque communauté qui sera en charge de l’organisation, envoyer des invitations aux églises, synagogues et groupes civiques, avoir un hôte à la porte pour accueillir les plus curieux, préparer un espace particulier pour installer les invités, leur proposer de la documentation sur l’islam, etc. Tout y est, jusqu’au moindre détail : « nettoyer et préparer la mosquée ou le local. La première impression est capitale. Avoir une journée pour nettoyer la mosquée avant son ouverture. Prévoir de rafraîchir les endroits qui ont besoin d’un coup de peinture. »

Véritable outil de communication, le guide comprend, en annexe, des documents types à destination des futurs comités tels qu'un flyers et un communiqué de presse. Il donne également les détails de la marche à suivre pour inviter la presse et des personnalités. « Il est important pour les hommes politiques et les chefs religieux qu’un numéro de téléphone personnel à l’un des membres du comité suive une invitation écrite formelle », précise-t-il.

A l’intérieur des mosquées, ceux qui accueillent les visiteurs doivent être prêts à répondre aux interrogations les plus fréquentes. Une liste de ces questions ainsi que leurs réponses figurent sur le guide pour les préparer. Les femmes et le jihad sont évoqués dans les termes les plus consensuels possibles. « Eviter de présenter des documents avec une message politique fort », stipule clairement le guide.

20/7/2011

Source : Yabiladi

Le Maroc participe à la 16ème édition de la Foire Internationale du Livre de Lima (FILL), qui se tient du 20 juillet au 02 août, apprend-on auprès de l'ambassade du Royaume à Lima.

Le Maroc est représenté à cet événement culturel international par l'ambassade qui prévoit une exposition de livres, des conférences, un cycle de cinéma et un spectacle de danses marocaines, ajoute-t-on de même source.

La participation marocaine à cet évènement culturel auquel prennent part plus de 150 maisons d'édition, des universités, des centres culturels et plusieurs ambassades étrangères, vise à promouvoir le potentiel culturel marocain et à mettre en valeur les atouts touristiques du Royaume, unique pays arabe représenté à cette édition.

L'exposition de livres sera, précise-t-on, l'occasion pour mettre en exergue, à travers la collection d'ouvrages exposée, le rôle pionnier du Royaume dans la conservation et la récupération de l'héritage andalou que partage le Maroc avec le monde ibéro-américain, et la singularité identitaire marocaine dans le monde arabe.

Le stand du Maroc abrite une collection de plus de 200 livres, dont la majorité sont publiés en langue espagnole par des auteurs marocains et des maisons d'édition marocaines, et portant sur différents aspects de la culture marocaine : la littérature, l'histoire, l'artisanat, l'interculturalité, la gastronomie et le tourisme entre autres.

Par la même occasion, l'ambassadeur de SM le Roi à Lima, Mme Oumama Aouad, donnera une conférence sur le thème "la présence arabe dans la littérature latino-américaine", et prendra part à des tables rondes sur "le Maroc dans la littérature latino-américaine", et "la littérature latino-américaine".

Le cinéma marocain sera également à l'honneur lors de cette 16ème édition de la FILL, avec la projection de trois films marocains en version espagnole, en l'occurrence "Ali Zaoua" de Nabil Ayouche, "Juanita de Tanger", de Farida Belyazid et "Mémoire en détention", réalisé par Jilali Ferhati.

Par ailleurs, et dans le cadre des festivités de la Fête du Trône, les visiteurs de la FILL seront au rendez-vous le 30 juillet avec un show de danses marocaines exécutées par des danseurs péruviens professionnels.

21/7/2011

Source : MAP

Au lendemain de l'adoption de la nouvelle constitution, les Marocains du monde s'attellent à de nouvelles dispositions, davantage de propositions, dans ce nouveau contexte, en vue d'une meilleure contribution à la vie politique et non pas uniquement à la vie culturelle et économique...Suite

Le jeudi 21 juillet prend fin la première Semaine du film marocain en Chine. Les spectateurs de ce pays d’Asie ont découvert plusieurs films de cinéastes marocains. Pégase de Mohamed Mouftakir et CasaNegra de Noureddine Lakhmari ont été particulièrement appréciés par les Chinois...Suite

Les envois de fonds par les Marocains résidant à l'étranger continuent à affluer, avec un rythme en progression d'un mois à l'autre. À fin juin dernier, ils ont progressé de 7,1 %...Suite

À l'instar des années précédentes, la ville de Marrakech a choisi, encore cette année, de célébrer chaleureusement le retour des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Du 8 au 27 juillet, la ville abritera la 8e édition du Salon des Marocains du monde…Suite

Une 3e édition des «Universités d'été» très prometteuse au profit des nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Le programme en question vise particulièrement les étudiants âgés de 18 à 25 ans nés ou ayant grandi dans les pays d'accueil…Suite

Le renforcement des liens entre les nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l'étranger et leur mère patrie, est l'objectif visé par le programme des «Universités d'été», dans sa 3e édition…Entretien

Ibtissam Bouharat élue femme africaine de l'année en Belgique, elle fit son apparition pour la première fois en équipe nationale féminine à Rades à l'occasion du match retour du Onze national contre la Tunisie…Suite

La réunion qui s'est tenue mardi au cabinet du secrétaire d'Etat à la politique de Migration et d'Asile, entre des membres du cabinet de Melchior Wathelet (cdH) et une délégation du Collectif Sans-papiers, n'a rien apporté de neuf à la situation actuelle, ont conjointement indiqué le porte-parole de Melchior Wathelet et le porte-parole du Collectif.

"Nous les avons reçus mais nous ne leur avons rien proposé de nouveau par rapport à la précédente réunion, qui s'était déroulée en mai dernier", a indiqué le porte-parole du secrétaire d'État.

"Rien de positif n'est sorti de cet entretien. Le contexte politique belge n'est pas favorable, c'est toujours la même rengaine qu'on nous sert", a quant à lui regretté le porte-parole du Collectif Sans-papiers.

Sit in rue de la Loi

A l'issue de cette rencontre, les membres du Collectif Sans-papiers, qui avaient bloqué la rue de la Loi en improvisant un sit-in devant le bâtiment du secrétaire d'État, en milieu d'après-midi, à l'issue d'une manifestation, ont tenté de s'asseoir une seconde fois sur la chaussée, en signe de protestation, mais les forces de l'ordre les en ont empêché.

Après des discussions entre la police de Bruxelles Capitale Ixelles et les manifestants, la dispersion s'est effectuée dans le calme, la plupart des sans-papiers convergeant vers la place Saint-Josse, là où leur manifestation avait démarré, peu après midi.

Une centaine de membres du Collectif Sans-papiers ont manifesté afin de dénoncer l'aggravation de leurs conditions de vie, deux ans après la campagne de régularisation massive.

19/7/2011

Source : RTBF

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