Des milliers de personnes, dont des personnalités du monde du spectacle, ont signé lundi une pétition appelant le président Nicolas Sarkozy à mettre fin au débat sur l'identité nationale qui est, selon elles, devenu un "espace de libération d'une parole raciste".
"Les débats sur l'identité nationale sont apparus comme des espaces de libération d'une parole raciste, prompte à remettre en cause, de façon insidieuse ou explicite, la légitimité de la présence sur le sol national de catégories entières de la population", estime l'organisation SOS Racisme à l'origine de la pétition.
"Les propos racistes tenus dans des réunions organisées par les préfectures sont d'autant plus graves que l'Etat vient apposer sa légitimité à l'expression de pensées qui n'ont pas lieu d'être dans l'espace public", poursuit la pétition publiée lundi dans le quotidien de gauche Libération.
"C'est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le président de la République, de mettre un terme à ces réunions (...)", ajoute le texte.
Le texte avait recueilli lundi soir "plus de 6.000 signatures", dont celle de l'ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard qui a été récemment chargé de mission par le président Sarkozy, a précisé SOS Racisme.
Ce texte a été signé par plusieurs personnalités politiques, notamment du Parti socialiste, ainsi que par de grands noms du spectacle comme les comédiennes Isabelle Adjani et Josianne Balasko, l'acteur Yvan Attal, la chanteuse Jane Birkin, ou encore par des intellectuels comme l'historien Benjamin Stora et l'essayiste Bernard-Henri Levy.
Selon un sondage paru lundi dans le quotidien Le Parisien, quelque 50% des Français disent ne pas être satisfaits de la manière dont se déroule le débat sur l'identité nationale, lancé le 25 octobre par le gouvernement.
Interrogés sur la suite à lui donner, les sondés sont partagés : 34% estiment qu'il faut le poursuivre, 29% souhaitent son arrêt et 21% juste sa suspension.
Les appels à suspendre ou même enterrer ce débat se multiplient ces derniers jours, jusque dans la famille politique de Nicolas Sarkozy, après une série de dérapages et de controverses sur la place de l'islam dans la société.
AFP
"Les débats sur l'identité nationale sont apparus comme des espaces de libération d'une parole raciste, prompte à remettre en cause, de façon insidieuse ou explicite, la légitimité de la présence sur le sol national de catégories entières de la population", estime l'organisation SOS Racisme à l'origine de la pétition.
"Les propos racistes tenus dans des réunions organisées par les préfectures sont d'autant plus graves que l'Etat vient apposer sa légitimité à l'expression de pensées qui n'ont pas lieu d'être dans l'espace public", poursuit la pétition publiée lundi dans le quotidien de gauche Libération.
"C'est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le président de la République, de mettre un terme à ces réunions (...)", ajoute le texte.
Le texte avait recueilli lundi soir "plus de 6.000 signatures", dont celle de l'ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard qui a été récemment chargé de mission par le président Sarkozy, a précisé SOS Racisme.
Ce texte a été signé par plusieurs personnalités politiques, notamment du Parti socialiste, ainsi que par de grands noms du spectacle comme les comédiennes Isabelle Adjani et Josianne Balasko, l'acteur Yvan Attal, la chanteuse Jane Birkin, ou encore par des intellectuels comme l'historien Benjamin Stora et l'essayiste Bernard-Henri Levy.
Selon un sondage paru lundi dans le quotidien Le Parisien, quelque 50% des Français disent ne pas être satisfaits de la manière dont se déroule le débat sur l'identité nationale, lancé le 25 octobre par le gouvernement.
Interrogés sur la suite à lui donner, les sondés sont partagés : 34% estiment qu'il faut le poursuivre, 29% souhaitent son arrêt et 21% juste sa suspension.
Les appels à suspendre ou même enterrer ce débat se multiplient ces derniers jours, jusque dans la famille politique de Nicolas Sarkozy, après une série de dérapages et de controverses sur la place de l'islam dans la société.
AFP