Un courrier de l'ambassadeur du Qatar est arrivé au cabinet de Martine Aubry en décembre ... , afin de connaître les éventuels lauréats d'un prix Richesse dans la diversité (accompagné d'un chèque de 2 000 E). L'émirat adresse régulièrement cette demande aux mairies françaises.

Mais Lille hésite. « Nous préférons ne pas nous en mêler », indique le cabinet du maire. Une sorte d'embarras est palpable. En cause : des questions sur la nature de ce soutien aux quartiers.

Dans une ville de gauche, où l'on prône les valeurs de la laïcité, où l'on s'est péniblement sorti de l'ornière des horaires de piscine réservés aux femmes à Lille-Sud, un coup de pouce partisan du Qatar est-il recevable ? « Pourquoi nous donner des sous, parce qu'on est arabes ? », s'interroge un directeur d'association. « Pourquoi le Qatar choisit-il la France et les quartiers sensibles où se trouvent surtout des populations d'origine étrangère ? Des enjeux politiques finiraient-ils par émerger ? », interroge un président de club sportif. Dans les quartiers Politique de la ville, dont les crédits sont modestes, remis en cause, les fonds étrangers du Qatar peuvent-ils se substituer à l'État ?

« Pas un compagnon de route »

La suspicion est forte, d'autant que, dans le même temps, l'émirat a annoncé la création d'un fonds d'investissements de 50 ME pour les banlieues françaises, sans décrire les critères d'attribution. « Le but est de rétablir l'égalité là où des jeunes sont victimes de discrimination. Trop de banques ferment la porte aux porteurs de projets », répond Kamel Hamza, élu UMP de La Courneuve qui a soufflé l'idée au Qatar et président de l'Association nationale des élus de la diversité, se défendant de tout communautarisme. Pour l'UMP Christian Decocq, « ceci n'est pas habituel par rapport à nos pratiques républicaines et laïques. Le Qatar est un État théocratique, on n'a pas à en faire un compagnon de route. » Le Qatar lorgne aussi sur Euratechnologies. Mais là, cela flatte plus que cela n'embarrasse. « La ville n'ira jamais faire un marché parce qu'il y a de l'argent à prendre, répond le premier adjoint Pierre de Saintignon. Mais on ne ferme la porte à personne. Il ne se passe pas deux semaines sans qu'un groupement étranger vienne vers nous. Sur le Qatar, je ne suis pas contre l'idée que des gens de l'étranger, dans la diversité, s'intéressent à Lille ! » Des négociations, il y a trois ans, n'avaient pas abouti. Mais l'émirat ne s'interdira pas de revenir. • ST. F.

16.01.2012

Source : La Voix du Nord

Le pape Benoît XVI a lancé dimanche, à l'occasion de la Journée mondiale des migrants et des réfugiés, un fervent appel pour qu'ils soient accueillis partout dans le monde, en soulignant qu'"ils ne sont pas des nombres".

"Des millions de personnes sont concernées par le phénomène des migrations, mais ce ne sont pas des nombres!", s'est exclamé lancé Benoît XVI avant de poursuivre : "ce sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un lieu où vivre en paix".

Lors de la prière de l'Angélus, le pape a aussi demandé que "la solidarité et la charité chrétienne" vis-à-vis des réfugiés et des migrants s'expriment non seulement "par la prière" mais aussi "par des actes".

Il a également invité les fidèles "à être des porteurs infatigables de la Bonne Nouvelle (de l'Evangile) auprès de (leurs) frères et soeurs réfugiés et migrants".

Une des secteurs où doit s'exercer la "nouvelle évangélisation" recommandée par le pape est celui des immigrants, a recommandé le Vatican, en prévision du synode des évêques sur ce sujet qui se déroulera à l'automne.

Le Vatican est devenu récemment membre à part entière de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) afin que ses nombreuses institutions engagées sur les cinq continents dans la défense des droits des immigrés lui apportent davantage leurs expériences et que l'OIM travaille de manière plus étroite avec elles.

Au cours de cette prière de l'Angelus, le pape n'a pas évoqué le naufrage meurtrier sur les côtes italiennes, deux jours plus tôt, d'un navire de croisière. L'échouement du 'Costa Concordia' sur les côtes de Toscane, a fait au moins trois morts et une quarantaine de blessés.

15/01/2012

Source ; AFP

Le Forum de l'investissement sur le Maroc (SIMME de Genève) aura lieu les 3 et 4 février prochain au centre des congrès ''Palexpo'' à Genève.

Cette manifestation économique, rendez-vous incontournable pour les professionnels de l'investissement, ambitionne de mettre en relief le capital économique et humain du Royaume et d'encourager les investisseurs étrangers à choisir le Maroc en tant que destination privilégiée pour l'investissement.

Ce forum de l'Investissement, organisé par l'association ''le Maroc chez vous'' en partenariat avec le Centre Régional d'Investissement du Grand Casablanca et du magazine ''Archimedia'' connaît la participation notamment des investisseurs marocains et étrangers, des spécialistes des banques internationales en général et des banques marocaines et suisses en particulier ainsi que des chambres de commerce.

Cette rencontre est destinée principalement à promouvoir le produit marocain dans tous les secteurs notamment le tourisme, l'industrie et l'immobilier et le faire connaître aussi bien chez les marocains résidant à l'étranger que chez les clients européens, a souligné M. Abdellatif Essadiki, directeur général de l'association initiative de cette événement, jeudi soir à Casablanca.

Le contexte géopolitique de la zone et les changements connus par ''le printemps arabe'' ont été un catalyseur pour confirmer la stabilité politique et économique que connaît le Maroc et les opportunités d'affaires offertes dans plusieurs secteurs clés comme les services, l'immobilier et des infrastructures, a poursuivi M. Essadiki à l'occasion de la présentation du programme du Forum.

Le Forum de Genève, a-t-il ajouté, sera un lieu de rencontre pour les experts de l'investissement et les opérateurs économiques marocains et suisses, pour se connaître et discuter des moyens de développer des partenariats d'affaires et d'investissement entre les deux pays.

Au programme du forum figurent plusieurs débats et conférences notamment sur ''Les relations économiques entre le Maroc et la Suisse'', ''Le Marché transfrontalier et ses particularités'', ''La perspective Maroc 2030'' et ''la conjoncture, marché financier et anticipations des experts et économistes sur le Maroc suite au printemps Arabe''.

Parmi les thèmes qui seront débattus lors de ce forum figurent notamment "La nouvelle constitution en matière de gouvernance et climat des affaires", "L'investissement dans l'immobilier touristique et industriels, précaution et dispositions en vigueur", "Le système bancaire privé Marocain et Suisse", "La place boursière de Casablanca", "La régionalisation au Maroc entre opportunité et choix" et "La chambre de commerce au Maroc, stratégie et développement".

13/01/2012

Source : MAP

Le nouvel ambassadeur du Maroc à Abou Dhabi, M. Mohamed Aït Ouali, a tenu , samedi soir à Abu Dhabi, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine résidant aux Emirats Arabes Unis, destinée à l'examen des préoccupations et des attentes de cette communauté.

Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part les marocains établis à Abou Dhabi, Ajman et Sharjah, l'ambassadeur a salué leur contribution majeure au développement du pays, soulignant que l'ambassade ne ménagera aucun effort pour résoudre les problèmes de cette couche de la société marocaine et répondre à ses attentes légitimes.

M. Aït Ouali a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure la communauté marocaine résidant à l'étranger, invitant les ressortissant marocains vivant aux Emirats Arabes Unis, estimés à 30.000 personnes, à contribuer aux chantiers de développement d'envergure que connait le Royaume.

Le diplomate marocain a, d'autre part, affirmé que la représentation du Maroc mettra à la disposition de cette communauté tous les moyens susceptibles de permettre la résolution des problèmes qui se posent.

15/01/2012

Source : MAP

Le festival national du film dont la treizième édition bat son plein depuis jeudi dernier à Tanger, a d'ores et déjà présenté plusieurs films. Compte rendu non exhaustif mais représentatif, avec ces deux longs métrages, “La route vers Kaboul” de Brahim Chkiri et “Andalousie, mon amour!”, de Mohamed Nadif. Tous deux suivent les destins de jeunes Marocains devenus harragas.

Après l'ouverture du festival jeudi dernier et les hommages rendus à trois noms légendaires du cinéma marocain: Salahddine Benmoussa, Mustapha Derkaoui et Abdallah Mesbahi, le treizième festival national du film est rapidement entré dans le vif du sujet avec la compétition proprement dite, et les projections à Tanger des 20 longs et 23 courts métrages programmés pour cette édition.

Andalousie, mon amour! de Mohamed Nadif et La route vers Kaboul de Brahim Chkiri, parmi les longs métrages de la compétition officielle, ont été présentés en fin de semaine. Un thème récurrent, l'immigration clandestine, et deux visions très personnelles de ce phénomène de société.

“La route vers Kaboul” de Brahim Chkiri

Ce film, inscrit dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, est qualifié de “comédie d'aventure” par son réalisateur: il s'agit d'une aventure loufoque, une “folie” de quatre jeunes chômeurs qui rêvent d'immigrer en Hollande pour fuir leurs problèmes familiaux. Mais l'un d'entre eux se retrouve malencontreusement en Afghanistan, et ses trois amis décident de se lancer à sa recherche...

Si les sujets traités sont audacieux et libres, ils sont dans l'air du temps et touchent des thèmes divers tels que la bohème, la solidarité dans l'amitié, les effets néfastes de l'immigration clandestine, les rêves préconçus d'un aileurs meilleur, ainsi que le charlatanisme qui va avec.

Cette comédie d'aventure où le réalisateur joue à cache-cache avec le public, est un genre nouveau, et pour le moins énergique. Elle incite au débat dans la mesure où les situations créent des paradoxes. Cependant pour le réalisateur, sa fiction est avant tout un message universel de paix, et un film qui ne dicte pas de morale.

“Andalousie, mon amour!” de Mohamed Nadif

Dans cette vision satirique de la question migratoire, le réalisateur et acteur Mohamed Nadif a expliqué à la MAP, que son film, également inscrit dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, se veut “une comédie à l'italienne, un film qui traite de l'immigration d'une manière humoristique”.

Ce long métrage relate l'histoire de Said et Amine, deux jeunes étudiants de Casablanca qui rêvent de l'Eldorado européen, et qui se retrouvent dans un petit village au nord du Maroc dont l'instituteur propose de les aider à traverser.

Après le naufrage de leur embarcation de fortune, Amine regagne le village et Said touche une terre, qu'il croit être l'Espagne, mais qui n'est autre qu'un endroit oublié du nord marocain! Les deux amis, confrontés chacun de son côté à toutes sortes de situations, finissent par réaliser qu'ils étaient les jouets d'un groupe de villageois profitant de l'ignorance des candidats au “hrig”.

“Une comédie intelligente et légère”, commente la MAP, mais qui pousse à réfléchir à ce fléau social, d'une manière profonde et critique.

“Il faut rassembler toutes les forces pour créer une Andalousie chez nous”, affirme Nadif à propos de son film, certes chargé en messages, mais dont la densité retrouve une légèreté grâce à la touche sarcastique qui court tout le long du film.

15/1/2012

Source : aufait avec MAP

La population allemande a augmenté de plus de 50.000 personnes en 2011, après huit années de baisse consécutives, grâce à l'immigration, selon une première estimation de l'institut fédéral des statistiques (Destatis) publiée vendredi.

La population allemande a profité d'une vague d'immigration en provenance des pays d'Europe centrale ayant rejoint l'Union européenne en 2004, notamment de Pologne, a souligné Destatis dans un communiqué.

Le solde migratoire positif a plus que compensé le solde naturel (différence entre naissances et décès) qui est négatif depuis 40 ans. Le nombre de migrants s'installant en Allemagne a dépassé de 240.000 le nombre de personnes quittant le pays, notamment grâce au dynamisme du marché de l'emploi qui a attiré de la main-d’œuvre.

Destatis souligne que depuis mai 2011 les pays faisant partie de la vague d'élargissement de l'UE à 25 membres en 2004 (Pologne, République tchèque, Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Chypre et Malte) ne subissent plus de barrière réglementaire à l'embauche en Allemagne.

De mai à décembre 2011, en moyenne, 28.000 personnes par mois en provenance de ces pays se sont installées en Allemagne, alors que de janvier à fin avril ils n'étaient que 15.000 par mois en moyenne.

La part de ces pays dans l'immigration totale vers l'Allemagne a grimpé d'environ un quart à près d'un tiers, ajoute Destatis, qui table sur une population allemande à 81,8 millions d'habitants fin 2011 contre 81,7 en 2010.

Toujours selon les premières projections de l'institut, la natalité devrait cependant rester à des niveaux historiquement bas dans le plus grand pays de l'UE.

Destatis table ainsi sur 660.000 à 680.000 naissances en 2011, contre 678.000 en 2010 et 665.126 en 2009, année marquant le plus bas niveau jamais enregistré par l'institut.

Pour l'an dernier, le nombre de décès est estimé entre 835.000 et 850.000.

13/1/2012

Source : AFP

"El tiempo entre costuras " (Entre les coutures du temps", de Maria Duenas, un phénomène éditorial en Espagne qui nous transporte dans Tanger des années 1930, du temps où elle était une ville internationale, sera adapté à la télévision et diffusé par la télévision Espagnole " Antena 3 " durant les premiers mois de 2012.

Composée de 11 épisodes, la série TV, du même nom, réalisée par la maison de production " Ida y Vuelta " pour le compte de la chaîne TV Espagnole, a été tournée au Maroc durant l'été dernier, principalement dans les villes de Tanger et Tétouan pour nous faire revivre la vie d'une couturière à succès, qui quitte l'Espagne où la guerre civile s'apprête à éclater pour suivre son grand amour et qui se retrouve entraînée dans de louches affaires d'espionnage.

" C'est le type de fiction de qualité sur laquelle mise notre chaîne ", confie Javier Bardaji, directeur général d'Antena 3, dans des déclarations à la presse lors du festival de Télévision et Radio de Vitoria, début septembre.

Les premières séquences de cette production télévisuelle ont été d'ailleurs présentées lors de ce festival.

"J'imaginais dans ma tête comment devaient être les personnages de mon roman. Mais les voir reproduits dans cette série a été une expérience incroyable ", assure Maria Duenas à l'issue de la projection en avant-première. Paru en 2009 aux éditions " Temas de Hoy ", " El Tiempo entre costuras " s'est converti en une véritable " révolution littéraire " en Espagne, selon les critiques qui mettent en valeur le " magnifique talent littéraire " de son auteur qui a réussi à refaire vivre le Nord du Maroc du temps où il était sous protectorat Espagnol.

Pour l'auteur Maria Duenas, professeur de Philologie Anglaise à l'université de Murcie, reproduire ce Maroc était tout à fait naturel. "Ce Maroc-là était la terre d'accueil de ma famille. Ma mère est née à Tétouan et y a vécu pendant 18 ans. Mon grand père maternel a passé là-bas plus de trois décennies.

Pour moi, il était totalement incompréhensible que personne ne puisse se rappeler de cette vie de laquelle je me sentais si proche. Pour cela j'ai décidé de ressusciter ce temps dans mon roman". Sur la difficulté rencontrée pour recréer dans sa fiction la vie quotidienne menée par les gens dans le Maroc sous protectorat Espagnol, surtout que la présence Espagnole au Maroc est un moment de l'Histoire quasi méconnu de la majorité des Espagnols, l'auteur confiera avoir compté en grande partie sur les souvenirs de nombreux anciens résidants Espagnols dans le Nord du Maroc, parmi eux des membres de sa propre famille, sans oublier le recours à des documents historiques qui lui été d'une grande utilité. Traduit dans plus de 20 langues " El Tiempo entre costuras", le premier roman de Maria Duenas, est considéré comme un bestseller en Espagne après avoir réussi la gageure de vendre plus d'un million d'exemplaires.

12/1/2012

Source : MAP

La deuxième édition de la "Soirée du Rire Solidaire", manifestation caritative au profit des enfants en situation de rue au Maroc, se tiendra vendredi soir à Paris, avec la participation de plusieurs humoristes dont la star marocaine Hassan El Fad, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Parrain de cette édition, Hassan El Fad assurera la direction artistique d'un spectacle "unique" qui présentera un plateau de talents du rire français et maghrébin, à l'instar de Dounia Boutazout, Badiaa Senhaji, DJAL, Samia Orosemane, Ilias Tiiw Tiiw, Nadia Roz, Tarik, Nabil Doukali et de nombreuses autres "surprises".

L'intégralité des bénéfices de cette soirée de gala sera reversée à l'association française "KeepSmiling", initiatrice de la manifestation, pour le fonctionnement de son point d'accueil et de réinsertion scolaire et sociale qui a ouvert ses portes en octobre 2010 aux enfants et à leurs familles, dans l'ancienne Médina de Marrakech.

"A travers cette deuxième édition, nous renouvelons la tradition de la solidarité avec les enfants en situation de rue au Maroc", souligne le président de "KeepSmiling", Zakaria Belamri, qui souhaite, par cette soirée de gala, "associer toute personne sensible à cette cause" aux efforts de son association.

"Ce rendez-vous annuel représente une opportunité pour préserver le centre de réinsertion scolaire et sociale que nous avons mis en place à Marrakech et qui symbolise une lueur d'espoir aux centaines d'enfants avec qui nous travaillons au quotidien. Ceci n'aurait jamais été possible sans le soutien du grand public, de nos partenaires, des humoristes solidaires et de notre parrain Hassan El Fad", précise-t-il.

Créée en 2005 à l'initiative de Marocains résidant en France, "KeepSmiling" oeuvre en faveur des enfants en situation de rue au Maroc à travers son centre d'accueil et de réinsertion sociale à Marrakech, son programme de parrainage et ses partenaires locaux.

12/1/2012

Source : MAP

Un programme de développement territorial durable des provinces du sud est lancé …Suite

 

 

Les régions du sud courtisent les Marocains résidant à l’étranger

Le 6ème Salon marocain de l'immobilier "Smabxl" à Bruxelles se tiendra, du 4 au 6 février prochain, pour présenter aux Marocains résidents tant en Belgique que dans les pays voisins l'offre immobilière diversifiée des promoteurs nationaux...Suite

En attente d’une mise à niveau Législative, des choses se font dans l’informel…Enquête

« Les Marocains ne doivent pas rester chez eux et attendre que '' les investisseurs arrivent », assène Abdellatif Essadki. C'est dans cet esprit qu'il organise le SIMME, Forum Marocain de l'Investissement en Europe. Pour sa deuxième édition qui aura lieu les 3 et 4 février 2012 à Genève, le Salon s'est donné pour but de rassurer …Suite

CINÉMA. Le réalisateur marocain Mohamed Nadif signe un premier long-métrage bien construit sur la traversée clandestine du Détroit de Gibraltar. Un film actuel, à la fois sobre et juste…Suite

Près d'un tiers des Français adhèrent aux idées du Front national. C'est le principal enseignement du baromètre d'image du Front national, réalisé par TNS Sofres entre le 6 et le 9 janvier pour France lnfo, Le Monde et Canal+. Ainsi, ils sont 31% à se déclarer «d'accord avec les idées du FN », contre 22% en janvier 2011. Dans le même temps, 62% des personnes interrogées se disent «en désaccord» avec les idées du parti de Marine Le Pen…Suite

Les immigrés doivent financer eux-mêmes le coût des cours de langue et de culture néerlandaise imposés par la loi et censés faciliter leur intégration. Mais le niveau dispensé est à peine suffisant pour acheter un billet de train et le "diplôme" délivré n'a aucune valeur sur le marché du travail.

Alors que le gouvernement néerlandais envisage de supprimer les bourses d’études, la ville d’Amsterdam vient, elle, d'en créer! Si la ville est dirigée par Eberhard van der Laan, ancien ministre travailliste de l’intégration, elle n'a pas pris cette décision par pure volonté de contredire le gouvernement. Mais bien parce que, de toutes les grandes villes, elle affiche le plus faible taux de réintégration professionnelle des demandeurs d’emploi: 5,8 % seulement des chômeurs y ont retrouvé un job en 2010. Alors qu’à Zaanstad (dans la province de Hollande-Septentrionale), ils étaient 14 % à réintégrer le marché de l’emploi.

Des bourses pour retrouver un emploi

Et ces 250 "bourses d’études" amstellodamoises - leur nombre devrait augmenter dans les prochains mois - sont destinées à trois catégories particulières de personnes: les demandeurs d’emploi, les travailleurs pauvres - ceux qui gagnent moins que le revenu minimum d’existence - et les femmes immigrées. Dans le cas de ces dernières, il s'agit d'une aide destinée à passer les examens de citoyenneté, désormais entièrement à charge des candidats.

L’objectif de ces bourses est bien de retrouver rapidement un emploi:

nous ne prêterons pas d'argent pour un cours d’histoire de l'art à un cinquantenaire",

déclare Freek Ossel, l'adjoint à la mairie pour la pauvreté.

Mais, si on peut applaudir l’initiative pour les demandeurs d’emploi, on peut se poser des questions quant à la procédure dite d'inburgering. L'inburgering ("citoyenneté" en néerlandais) instaure des cours de langue et de "culture" néerlandaise et des examens de citoyenneté pour les femmes immigrées.

Une conception idéologique de la citoyenneté

La Loi sur l'intégration (Wet inburgering) est entrée vigueur le 1er janvier 2007 mais elle avait été préparée dès 2005 par Rita Verdonk, alors ministre de l’immigration. Pour resituer le personnage, Rita Verdonk est une ex-militante radicale de gauche qui a rejoint le parti libéral (VVD) avant de fonder son propre parti populiste de droite, Trots op Nederlands ("Fier des Pays-Bas", tout un programme !). Mais sa formation politique a été laminée par la concurrence impitoyable de Geert Wilders, et Rita Verdonk a annoncé à la fin de 2011 qu’elle abandonnait définitivement la politique.

En 2007, l’inburgering prévoyait uniquement des cours pour les nouveaux arrivants, pris intégralement en charge par les autorités néerlandaises. La nouvelle mouture - due aux bons soins du gouvernement de droite actuel - en a durci singulièrement les conditions. A présent, le coût intégral de la formation et de l’inscription aux examens est entièrement supporté par les candidats eux-même.

Surtout, la procédure s’applique aussi aux personnes qui résidaient aux Pays-Bas avant 2007 et n’étaient pas considérés comme nouveaux arrivants par l’ancienne loi. Et elle enrôle désormais les "employés religieux": imams, rabbins, prêtres, etc.

"Une politique symbolique pour exorciser ses propres peurs"

C’est ainsi que des personnes résidant aux Pays-Bas depuis plus de 15 ans sont sommées de s’inscrire à un cours de langue et de culture néerlandaise...

Maarten van Rossem, historien néerlandais, affirmait récemment dans le bimestriel qui porte son nom que l’inburgering n’est qu’une "politique symbolique, faite davantage pour exorciser nos peurs qu’une aide pratique pour ceux qui viennent ici".

C’est que, sur le terrain, les cours et les examens censés intégrer les "nouveaux Néerlandais" pêchent par le plus grand amateurisme et sont teintés d’une idéologie qui a plus à voir avec les slogans de la droite conservatrice qu’avec les réalités du monde socio-économique.

Un diplôme pour commander une pizza

Tout d’abord, le niveau de langue pratiqué lors de ces cours, et exigé lors du passage des épreuves, correspond aux niveaux A1-A2 du "Cadre européen commun de Référence" (CECR). Autrement dit, les "diplômés" sont à peine capables de commander une pizza ou d’acheter un ticket de bus. Guère plus...

Ensuite, certaines questions posées sont pour le moins déconcertantes, comme celle-ci: "une de vos collègues se marie, mais vous n’êtes pas invité. Que faites-vous ?

Vous y allez quand même.

Vous offrez un cadeau à votre collègue.

Vous lui envoyez une cartes avec vos vœux de bonheur.

Réponse: "vous envoyez une carte. Vous n’offrez un cadeau que si vous êtes invité."

Les questions posées récemment lors du jeu Weg van Nederland - où des jeunes en passe d'être expulsés remportaient de l’argent ou des prix dérisoires - semblaient absurdes aux spectateurs étrangers. Elles n’étaient pourtant pas si éloignées de la réalité: que faire si deux de vos voisins se battent sur le trottoir ? Que font les Néerlandais le soir du Nouvel An ? Les clichés abondent et on se demande à la lecture de ce florilège digne d’un inventaire de Prévert qui en sont les auteurs.

Aucune valeur sur le marché de l'emploi

Les erreurs ne sont pas rares non plus: en juin 2011, la "bonne réponse" à la question "qui est le premier ministre des Pays-Bas?" était toujours "Jan Peter Balkenende", alors que Mark Rutte occupait le fauteuil de peluche depuis octobre 2010...

La formation est la même pour tout le monde: la ménagère turque analphabète en provenance d’un village d’Anatolie se retrouve aux côtés de l’ingénieur civil qui a fui le régime de Téhéran. Les témoignages abondent sur les "intellectuels" à qui des professeurs désemparés ont prêté quelques livres en les invitant à étudier par eux-mêmes. Ou qui ont passé toute la durée du cours seuls derrière un ordinateur, comme Azurah, cette Malaisienne titulaire d’un MBA de Liverpool. "Vous n’avez pas besoin de moi, vous pouvez y arriver toute seule”. La jeune femme a empoché son "diplôme" en 6 mois au lieu des 3 ans prévus...

Si environ 70 % des participants aux cours réussissent cet examen, personne n’est dupe: tous savent que ce papier n’a aucune valeur sur le marché de l’emploi.

Une gaffe de 104 millions d'euros

Et si le gouvernement fait désormais supporter les coûts de la procédure aux "étudiants" eux-mêmes, il s’est magistralement pris les pieds dans le tapis (le kilim ?) avec la communauté turque: en effet, en vertu de traités passé entre l’Union européenne et la Turquie, les ressortissants turcs résidant dans les pays-membres de l’UE ne peuvent être soumis à l’obligation d’un examen de citoyenneté. Ils peuvent y participer de manière volontaire, mais en aucun cas y être obligés par une autorité.

Conception du droit européen confirmée par la justice néerlandaise en 2011. Résultat: la communauté turque se mobilise et réclame le remboursement des cours obligatoires payés par les Turcs. Les coûts engendrés par cette obligation s’élèvent en moyenne à 3.000 euros par personne. Car aux cours et aux examens eux-mêmes, il faut ajouter des frais de voyage et d’hôtel, de téléphone ou d’achats de matériel didactique.

Le nombre de plaignants, selon une estimation des avocats de la fondation Inburgeringsleed ("Douleur de la Citoyenneté") qui les représentent, s’élève à environ 30.000. La fondation s’apprête donc à réclamer 104 millions d’euros de compensation aux autorités néerlandaises !

La droite qui ne perd pas une occasion d’attaquer l’argent jeté par les fenêtres par "l’industrie du chômage" - les actions de réinsertion professionnelles - ferait peut-être bien de se pencher sur l’argent dépensé dans une activité aussi coûteuse qu’inefficace de l’inburgering.

12.01.2012, Marco Bertolin

Source : Site Myeurope

Ils assurent que les «préoccupations» des conférences des présidents d'université, des grandes écoles et des écoles d'ingénieurs ont été prises en compte. Claude Guéant, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez ont revu leur copie et signé ce jeudi une circulaire complémentaire sur l'accès au marché du travail des étudiants étrangers, qui assouplit la circulaire très critiquée du 31 mai 2011. La nouvelle mouture a été envoyée ce jeudi aux préfets.

«Cette circulaire complémentaire invite les préfets à faire en sorte que la nécessaire maîtrise de l'immigration professionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du système d'enseignement supérieur, ni des besoins de certaines de nos entreprises en compétences spécifiques de haut niveau», indique le communiqué. La nouvelle circulaire (Document en pdf)

Que contient le nouveau texte ?

Cette circulaire concerne les étudiants étrangers non communautaires ayant achevé avec succès leurs études en France d'un niveau au moins équivalent au master.

Le nouveau texte se découpe en deux temps.

Juste après la fin de leurs études, les étrangers fraîchement diplômés peuvent bénéficier d'une autorisation provisoire de séjour (APS) de six mois à compter de la date de décision du jury de diplôme. S'ils ont décroché une promesse d'embauche, ce titre de séjour autorise l'exercice d'une première activité professionnelle.

Pour «faciliter l'examen des dossiers», les diplômés pourront présenter «une attestation établie conjointement par le directeur ou le président de l'établissement d'enseignement supérieur et le chef d'entreprise» pour certifier que l'emploi prévu correspond bien au diplôme.

«Si les conditions qui ont présidé à la délivrance du premier titre de séjour annuel sont toujours réunies, celui-ci est renouvelé jusqu'à l'issue de la première expérience professionnelle.» «Je vous rappelle que le bénéfice de ce dispositif particulier n'est pas subordonné à l'examen préalable de la situation de l'emploi», est-il encore écrit aux préfets.

Vient ensuite la question du changement de statut (pour passer d'étudiant à salarié). Il est écrit: «vous veillerez (les préfets, NDLR) à examiner avec discernement les demandes qui vous sont adressées, de sorte que la nécessaire maîtrise de l'immigration professsionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du systèle d'enseignement supérieur, ni des besoins de nos entreprises en compétences spécifiques de haut niveau.» Etant précisé que «la connaissance approfondie d'un pays, d'une civilisation, d'une langue ou d'une culture étrangères» peut constituer une «compétence spécifique recherchée par certaines entreprises.»

Enfin, le texte demande aux préfets de «réexaminer prioritairement, au regard de ces principes, les dossiers qui ont déjà été déposés depuis le 1er juin 2011 et qui vous auront été à nouveau présentés. Aucune obligation de quitter le territoire français notifiée à ce titre après le 1er juin 2011 ne sera exécutée pendant le réexamen».

A ce sujet, universités et grandes écoles avaient cependant demandé le réexamen «sans dépôt supplémentaire de dossier», car «certains étudiants n'oseront pas se présenter à nouveau en préfecture».

Mobilisation grandissante

Peu après la publication de la circulaire, la Conférence des présidents d'université se «réjouit de constater que toutes les demandes émises en commun par les trois conférences de présidents d’université et directeurs d’établissement ont été prises en compte.»

Face à la mobilisation grandissante dans l'enseignement supérieur et aux réserves au sein même du gouvernement et du patronat, Guéant avait annoncé fin décembre le principe d'une nouvelle circulaire, proposée la semaine dernière aux conférences des présidents d'universités, de grandes écoles et d'écoles d'ingénieurs qui ont ensuite demandé des modifications.

La circulaire du 31 mai demandait aux préfets d'instruire «avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un «contrôle approfondi» des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.

Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié) et ont donc été licenciés. Des personnalités du monde universitaire et de la recherche ont organisé ce mardi une cérémonie de parrainage de certains de ces étudiants en difficulté.

12/1/2012

Source : Libération

Une présentation des collections d'art contemporain de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Les commissaires de l’exposition J’ai deux amours, ont sélectionné 106 œuvres parmi le fonds d’art contemporain du Musée national de l’histoire de l’immigration et imaginé un parcours en cinq thèmes : Départ – voyages – circulations / Entre rêve et nécessité / Frontières : passages et contrôles / Vivre ensemble / Réinventer son univers…Suite

 

Lieu propice s'il en est, le Chai va offrir ses cimaises pour un très agréable embarquement au coeur du Maroc. Le fil rouge de l'exposition sera noir et blanc, à l'image de leurs photos et réunissant autour d'une même passion, la photographie, Brahim Rguig, 29 ans, photographe amateur du sud marocain, et Christelle Gil, 33 ans, vivant à Barbaira. Ils sont tous les deux des passionnés de photo. Lui travaille en argentique et numérique depuis plusieurs années, et elle, est depuis plus de six ans, en laboratoire noir et blanc argentique.

La photo réfléchie

Leurs premiers échanges ont débuté sur internet à travers des forums de photographie, c'est très vite, que malgré leurs différences culturelles, ils se sont trouvé un point commun : la photographie argentique. Un art difficile et original qui, pour eux, représente le must de ce qui peut se faire au niveau de la photo. Intéressés par la singularité de chaque prise, ils privilégient tous les deux la photo réfléchie et bannissent la multiplicité des clics, chacun apportant son vécu et son savoir-faire à l'autre.

Avec le Maroc comme source commune d'inspiration, et malgré les 2 500 kilomètres les séparant, ils parviennent à créer un laboratoire à distance. Au tout début, c'est Christelle qui développait les négatifs envoyés par Brahim, une année d'échanges surréalistes, mais satisfaisants avec webcam les a incités à organiser une rencontre au Maroc. C'est en novembre 2010 que naît leur projet à quatre mains d'exposition une exposition franco-marocaine qui dévoile toute la magie du Maroc.

C'est demain vendredi à 18 h 30, dans la salle d'exposition du Chai, à Capendu, qu'aura lieu le vernissage de cette exposition, en présence des photographes. Tous les Piémontais et amateurs du genre sont invités à y assister.

12/1/2012

Source : L’Indépendant

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