Pour lancer son année d’action en faveur des réfugiés, AI France publie une synthèse unique de la situation des réfugiés dans le monde, couvrant une cinquantaine de pays sur les dix dernières années.Un outil indispensable pour décrypter le discours trompeur des États et faire prendre conscience des menaces qui pèsent sur des milliers de vies humaines.

COMPRENDRE la situation des réfugiés dans le monde

Dans le monde, 16 millions de réfugiés ne peuvent retourner dans leur pays sans risquer d’y être exécutés, emprisonnés, torturés, discriminés. Contrairement aux idées reçues, la majeure partie d’entre eux se réfugient dans des pays voisins du leur, au Sud.

Le récent conflit en Libye les a rendus encore plus visibles, aux portes de l’Union européenne. Un peu plus loin, la situation emblématique du Kenya – qui continue d’accueillir des centaines de milliers de personnes - montre qu’au-delà de crises ponctuelles, les réfugiés sont souvent dans des situations de crise prolongée.

Ailleurs, des murs s’érigent entre la Grèce et la Turquie, l’Espagne et le Maroc. Souvent, comme en Arabie Saoudite ou en Égypte, la traversée des frontières pour se mettre à l’abri devient dangereuse et parfois meurtrière : les États tentent par tous moyens de contrôler leurs frontières, aux prix de vies humaines et du respect des droits de ces personnes qui fuient les persécutions.

DECRYPTER les discours trompeurs des Etats

Une des stratégies de "défense" des États consiste à créer un amalgame entre migrants et "sans papier", demandeurs d’asile et criminels. En attisant la suspicion, en criminalisant ou en déshumanisant les réfugiés, les États peuvent refouler des personnes vers le danger alors qu’ils devraient les protéger.

Pourtant, les droits des demandeurs d’asile et des réfugiés sont garantis par les textes internationaux relatifs aux droits humains. Et les obligations des Etats sont claires, précises et simples.

La protection des réfugiés passe obligatoirement par l’examen individuel et complet de leur situation et un accueil décent le temps de leur procédure. C’est à cette seule condition que peut être respectée l’impérieuse nécessité de ne pas renvoyer des réfugiés dans leur pays s’il y a un risque qu’ils y soient persécutés.

AGIR, avec Amnesty International, pour que les droits des réfugiés soient respectés

AI France le rappelle en formulant 10 recommandations pour sortir de l’impasse dans laquelle la protection des réfugiés se trouve. Dix recommandations simples qui concluent sur un plus grand besoin de solidarité internationale entre les Etats, ceux qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés et ceux qui souhaitent n’en recevoir que très peu...

Apprendre avec Amnesty International

Amnesty International France a contribué, en partenariat avec le Centre National de la Documentation Pédagogique (CNDP), au numéro de janvier 2012 de la revue Texte et documents pour la classe consacrée aux réfugiés, document de référence dans le monde de l'enseignement.

En croisant le regard des historiens, des géographes ou encore des juristes, Amnesty International France et le CNDP reviennent sur les différentes problématiques auxquelles sont confrontés les réfugiés, pour comprendre leur histoire, leurs parcours mais aussi leurs droits.

18/01/2012

Source : Amnesty.fr

 Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, le Conseil de la concurrence, le Conseil national
des droits de l’Homme et l’Instance centrale de prévention de la corruption participent par un stand
commun à la dix-huitième édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) qui se tient à
Casablanca du 10 février au 19 février 2012.

La nouvelle circulaire de Guéant vient à peine d'être diffusée, mais elle était présente de tout on poids lors de la 6e édition du Forum Horizons, organisé par l'Association marocaine de grande école (AMGE), les 14 et 15 janvier...Suite

C'est une envie de cinéma et d' histoire qui a germé dans mon e prit, depuis plusieurs année . Je suis originaire de Belgique, où j'ai grandi et vécu aux côté d'autre personnes, issues de la communauté marocaine belge et européenne…Suite

La France post-1789 défendait l’égalité entre les Hommes. Porteuse d’un certain esprit de modernité, elle voulait permettre à des personnes aux origines et religions diverses de vivre ensemble. Remettre en cause la binationalité en s’appuyant sur le concept "une seule nation une seule culture" reviendrait à réfuter cet esprit. Réaction de Raphaël Liogier, directeur de l’Observatoire du Religieux et professeur de sociologie à Sciences Po Aix.

En quoi la conception de la citoyenneté dans la France post 1789 est-elle conforme à "l’esprit de modernité"?

La révolution française a fait de la France un Etat où on pouvait vivre ensemble avec des origines et religions différentes, protégé juridiquement. La France post-1789, c’est l’esprit de la modernité, c’est la diversité des modes d’expressions possibles sur un même territoire, dans un même espace. Or, le principe de la nationalité c’est effectivement que la Nation est la référence aux ancêtres, aux racines, au sang, à l’ethnie … C’est donc contradictoire de la modernité, puisque la modernité est justement l’idée que l’on peut avoir différentes origines ethniques, sociales, culturelles, religieuses et vivre avec cette espèce de package sans mettre en cause les autres. Lorsque la nationalité est fondée sur l’unicité de culture, ce que l’on a tendance à entendre aujourd’hui dans le discours, elle est en contradiction avec l’idée même de République… Si tant est que la République soit l’expression de la modernité ! Ce principe de nationalité est exactement l’inverse de la citoyenneté, qui est justement le droit de cité, de fait ce fameux droit subjectif, c’est-à-dire le droit d’exprimer sa subjectivité : le droit d’être ce que je suis parce que je le suis, avec tout ce qui va avec, c’est-à-dire mes croyances, mes appartenances, ma famille, ma langue. Tout ce qui fait ce que je suis. C’est le droit d’exercer ma citoyenneté quel que soit justement ce que je suis, dans la mesure où je ne remets pas en cause le mode de vie, la conception du monde des autres. Au siècle des lumières, une des idées centrales était de faire référence au citoyen, parce que les citoyens étaient "égaux" entre eux dans l’antiquité grecque. Si les citoyens grecs constituaient une élite, au XVIIIe siècle et en 1789 on employait cette notion de citoyen pour l’appliquer à tout le monde : "Nous sommes tous au même niveau." La citoyenneté post-1789, c’était l’idée d’être citoyen et pas seulement national. On passait dans un monde moderne.

Le concept "une nation = une culture" trahit donc cet esprit de modernité...

Il y a eu à mon sens trois niveaux de trahison de la modernité : Kant, par exemple, donne une des interprétations de la modernité : on libère la connaissance de la connaissance de l’absolu. C’est la rationalité, l’âge adulte de la civilisation. La science est libre de faire toutes les recherches qu’elle veut, mais à côté de cela, elle doit justement laisser la liberté à toute la multiplicité des actes de foi sur l’absolu, puisqu’elle ne peut pas juger de l’absolu. La rationalité est une conséquence de la modernité, mais elle devient l’expression d’un mode de vie, une tradition imposée par le haut, alors qu’elle devrait être au service de la multitude de modes de vie possibles. Cela devient du rationalisme et ce rationalisme devient une tradition qui s’impose à tout le monde. On est obligé d’être rationaliste, on est obligé d’être positiviste, de ne pas croire en Dieu etc. C’est le niveau scientifique de la trahison de la modernité. Prenons l’aspect économique : le fait que le travail devienne scientifiquement réparti, qu’il y ait le Fordisme, le Taylorisme, la division scientifique du travail et même le travail à la chaîne… C’est un moyen non pas de valoriser le travail, mais de faire en sorte qu’on ait de moins en moins à travailler. Or, quelle image évoque en nous spontanément la modernité sur le plan économique ? J’imagine une usine avec des gens qui travaillent à la chaîne ! Au niveau politique, l’idée de la modernité était de constituer ce fameux espace politique où tout le monde peut s’exprimer quelles que soient ses différences en raison même de droits subjectifs dont il est titulaire. Une partie de la modernité s’est traduite par ce que j’ai appelé le républicanisme et qui a pu se traduire aussi par le nationalisme en Allemagne avec Hitler par exemple. Au nom de la modernité, Hitler a pu s’appuyer sur des thèses darwiniennes, de la supériorité des espèces.

Pouvez-vous préciser votre pensée?

Les thèses darwiniennes sont une conséquence de la modernité, mais si on les détourne et si on les considère ensuite comme étant la définition de la modernité, on finit par entrer en contradiction avec l’essence de la modernité. Du point de vue de l’esprit de modernité, plus précisément du droit subjectif qui permet justement à chacun d’être comme il est, la supériorité d’une espèce sur une autre est inconcevable. En France, le républicanisme s’est appuyé sur l’idée de rationalité scientifique appliquée à l’Etat, à la laïcité. La laïcité est devenue une sorte de laïcisme de combat voulant transformer la société etc.

Y a-t-il un facteur religieux dans la distinction entre nationalité et citoyenneté?

Il y a lutte entre l’idée de nationalité et citoyenneté. Par exemple, lors de la guerre d’Algérie, l’Etat Français avait distingué nationalité et citoyenneté : la nationalité impliquait des devoirs, pour les Algériens parce qu’ils étaient arabes et musulmans. La citoyenneté concernait seulement les ressortissants nés dans l’hexagone ; ce qui est quand même un peu injuste il me semble! Patrick Weil le montre bien dans son livre "Qu’est-ce-qu’un Français ?". A l’époque déjà, un conflit couvait sur cette espèce de différence entre nationalité et citoyenneté (la citoyenneté française était alors la pleine nationalité qui permettait d’exercer tous les droits civiques: égalité fiscale, droit de vote). Ce sont au fond les Français qui l’ont le plus exploité en Algérie quand ils ont distingué nationalité et citoyenneté. Mais à un moment donné, il y a eu des Algériens à qui on a expliqué que l’Algérie était un département français et qui se sont dit "nous pouvons demander la citoyenneté française."

Le tribunal administratif leur a répondu d’une manière qui est encore à l'oeuvre dans l’inconscient collectif actuel des français: puisqu’ils étaient musulmans, ce n’était pas possible pour eux d’être en même temps français... L’islamité était incompatible avec la citoyenneté française. A la suite de cela, certains Algériens qui s’étaient convertis au catholicisme, sont allés en appel et ont dit, pour résumer, puisque nous nous sommes convertis au catholicisme et que le tribunal a dit en première instance que c’était pour des raisons religieuses, d’islamité, nous qui sommes catholiques, nous demandons la citoyenneté française. A ce moment-là, le tribunal administratif les déboute et la Cour d’Appel d’Alger leur répond que ce n’est pas possible, parce que lorsque l’on est né musulman, on reste toujours musulman. (1)

Cela rejoint, selon vous, le discours actuel...

Oui, tout à fait. C’est exactement ce que pense encore aujourd’hui dans son inconscient la plupart des français et ce qui à mon avis explique même le débat actuel. Nous sommes dans ce rapport très ambigu à l’islam et la résurgence de ce type de réaction.

(1) Cour d’Appel d’Alger (1903). Le terme musulman "n’a pas un sens purement confessionnel, mais il désigne au contraire l’ensemble des individus d’origine musulmane, qui n’ayant point été admis au droit de cité, ont nécessairement conservé leur statut personnel musulman, sans qu’il y ait lieu de distinguer s’ils appartiennent ou non au culte mahométan."

16/1/2012, Propos recueillis par Sylvia Barsotti-Marty

Source: Le Monde des religions

Au niveau de l'enseignement officiel, la religion islamique est désormais nettement majoritaire à Bruxelles.

Le financement des cultes coûte quelque 140 millions d'euros par an au budget de l'Etat belge, rapporte mardi La Dernière Heure sur base d'une étude du Crisp, le Centre de recherche et d'information sociopolitique.

Ce montant comprend les traitements mais également les pensions des ministres des cultes, ainsi que des délégués laïques.

A cela, il faut encore ajouter 160 millions d'euros de financement par diverses entités, essentiellement consacrés aux édifices.

Ces interventions financières en faveur des cultes et de la laïcité sont distribuées entre le culte catholique (85,8%), la laïcité organisée (8%), le culte protestant-évangélique (2,5%), le culte islamique (2,1%), ainsi que les cultes orthodoxe, israélite et anglican.

Au niveau de l'enseignement officiel, la religion islamique est désormais nettement majoritaire à Bruxelles, et ce en primaire comme en secondaire (43% et 41,4%), loin devant la religion catholique (23,3% et 15,2%), devancée par le cours de morale (27,9% et 37,2%).

En Wallonie, les tendances s'inversent. En primaire, 52,8% des élèves de l'enseignement officiel suivent un cours de religion catholique, contre 37,3% un cours de morale et 8% celui de religion islamique. En secondaire, le cours de morale domine (64,2%) le cours de religion catholique (26,4%) et de religion islamique (7,8%).

En Flandre, dans l'enseignement primaire, 81,9% des élèves (et 81,8% en secondaire) suivent le cours de religion catholique, contre 10%

(13,1%) pour le cours de morale et 6% (3,8%) celui de religion islamique.

17/01/2012

Source : L’Agence belge (BELGA)

En 2009, la moitié des nouveaux cas de tuberculose et de séropositivité au sida étaient détectés chez des personnes immigrées.

Tuberculose, hépatite B, VIH: ces trois maladies infectieuses majeures sont surreprésentées au sein des populations récemment immigrées en France. Selon l'étude publiée aujourd'hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), sous la direction de Florence Lot, chercheuse à l'Institut national de veille sanitaire (InVS), environ la moitié des 6700 nouveaux cas de séropositivité au virus du sida (VIH) et des 5276 cas de tuberculose déclarés en France en 2009 concernait des personnes récemment installées dans notre pays. La proportion est encore plus élevée en ce qui concerne l'hépatite B. «Parmi les 1.715 patients pris en charge pour une hépatite B chronique en 2008-2009, les trois quarts étaient migrants», constatent les auteurs.

Rien d'étonnant à cela. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ces pathologies lourdes, voire chroniques, qui nécessitent un traitement prolongé, sont toutes les trois très présentes en Afrique subsaharienne. Or, d'après l'Insee, un peu plus de 12%, des 5,3 millions de personnes immigrées résidant en France métropolitaine en 2007 (8,3% de la population totale) étaient originaires de cette partie du monde. De leur côté, l'Asie (d'où proviennent 14% des migrants) et l'Europe de l'Est sont des zones à forte prévalence pour l'hépatite B et la tuberculose et à un moindre degré pour le VIH.

Précarité sociale

Les personnes originaires de ces régions ont donc, selon les auteurs, «un risque d'exposition et d'infection plus élevé» que le reste de la population française. Les populations provenant d'Afrique subsaharienne sont, à cet égard, les plus touchées puisqu'elles rassemblent 69% des nouveaux cas de séropositivité VIH décelés chez les migrants en 2009, 54% pour l'hépatite B et 36% pour la tuberculose. Mais il n'y a pas que cela. «Les migrants ont un moindre accès à la prévention dans leur pays d'origine et peut-être aussi en France», soulignent les chercheurs de l'InVS. En outre, le fait qu'ils soient davantage victimes de ces pathologies que le reste de la population peut s'expliquer par «les conditions de la migration et une précarité sociale favorisant la transmission de la tuberculose et la transmission intrafamiliale du virus de l'hépatite B».

À noter que c'est en Ile-de-France, en Guyane française et en Guadeloupe que la part des migrants parmi les personnes découvrant leur séropositivité au VIH est la plus importante (respectivement 68%, 62% et 59%). Même chose avec la tuberculose. Ces spécificités régionales s'expliquent par le fait que 6 immigrés d'Afrique subsaharienne sur 10 vivent en Ile-de-France. Par ailleurs la Guyane accueille un flux important d'Haïtiens et de ressortissants dautres pays d'Amérique latine fortement touchés par la tuberculose et le VIH.

Accès au soin

Face à ce constat, les auteurs de l'étude appellent à «poursuivre les actions de prévention» et à «renforcer les stratégies de dépistage et d'accès aux soins auprès de ces populations dans le but de réduire les disparités observées». Que ce soit au travers de la vaccination de l'entourage en cas d'hépatite B chronique ou de «mesures de contrôle autour de cas contagieux» pour la tuberculose. Enfin, concernant le VIH, l'étude révèle «qu'au moins 1 migrant d'Afrique subsaharienne sur 5 a été contaminé en France». D'où l'importance de mener des actions de prévention et de sensibilisation ciblées vers ce public dont l'état de santé général est «moins bon» que le reste de la population. Au-delà de ces trois pathologies, le BEH met l'accent dans son édition d'aujourd'hui sur la situation «particulièrement exposée des femmes migrantes», avec des risques périnataux, de diabète et un dépistage insuffisant du cancer du col de l'utérus.

17/01/2012, Marc Mennessier

Source : Le Figaro

Depuis plusieurs années, l’immigration marocaine est perçue et traitée principalement comme une problématique lourde à gérer vu la diversité de cette diaspora et la transversalité des dossiers la concernant. Les rencontres et colloques organisés par le ministère de tutelle, le CCME ou la Fondation Hassan II ont tenté de saisir sa réalité, ses mutations et, par-là, ses attentes afin d'initier des politiques publiques adéquates.

Ces bonnes volontés ne sont jamais réellement parvenues à la nécessité d’un véritable « pacte pour la diaspora » qui ne viserait pas seulement l’actualisation du recensement des Marocains du monde, l’amélioration des services consulaires, la réduction des coûts de transfert, l’incitation à l’investissement, la participation politique, l’activation des guichets uniques, etc. Mais qui rétablirait effectivement leur place de citoyen à part entière. Ce pacte exige l’adhésion de toutes les forces vives du pays comme celles de la diaspora elle-même. Le tout nouveau ministre délégué chargé des Marocains du monde aura à combiner entre les urgences et les questions de fond. M. Maazouz a toutes les qualités et l’expérience requise pour réussir la mobilisation massive relative à ce pacte nécessaire à l’émergence du nouveau Maroc et à sa cohésion sans ignorer le rôle de la diaspora dans l’industrialisation et la modernisation de l’économie chinoise par exemple.

Le gouvernement Benkirane mesure certainement l’importance du dossier et l’approche globale qu’il suppose : les Marocains du monde attendent un programme éducatif, culturel, social, cultuel, économique. Il devra impliquer tous ses ministères et multiplier les conventions, partenariats et actions dans le cadre de ce pacte national en faveur de la diaspora qui constitue un levier incontournable pour le développement, un facteur de renforcement des liens avec les pays d’accueil, un acteur de la diplomatie civile ou «parallèle» et un relais pour la promotion du « produit Maroc ».

Ce pacte exige d’abord une démarche participative n’excluant aucune composante ou tendance de cette diaspora et une clarification des prérogatives des institutions en charge directement ou indirectement des affaires des MRE voire leur coordination en fonction des pertinences de ces instances. Cela suppose également une redéfinition stricte du rôle la Direction des affaires consulaires et sociales (DACS), et donc, des consulats dans l’accompagnement des politiques publiques en direction des ressortissants marocains. Sans oublier un réajustement dans le mode de composition du Conseil de la communauté marocaine résidant à l’étranger. Le Royaume a lancé une stratégie d’envergure pour le développement de son économie. Le gouvernement marocain sait pertinemment que par leur expertise large et une mobilisation sans faille, les MRE seraient déterminants dans la réalisation de ces objectifs. Ainsi le «Pacte national pour les MDM» les intégrerait dans les différents plans sectoriels ou régionaux : Plan Vert, Plan Emergence, Plan Automobile, Plan Envol, Plan Azur… voire dans les domaines culturel, sportif, associatif et médiatique.

Certes, cette communauté a de très nombreuses attentes. Cependant, elle ne semble pas trop espérer d’une majorité qu’elle n’a pas élue directement. Mais un message aussi fort et une action aussi conséquente qu’un pacte pour la dissipation des nombreuses frustrations accumulées et des malentendus alimentés par la multiplicité des intervenants et par le manque de communication sur leurs prérogatives pourraient légitimer toute action gouvernementale visant ces expatriés à considérer, surtout, comme des citoyens pouvant contribuer aux grands choix d’avenir.

L’action de tous les ministres du gouvernement Benkirane et en particulier d’Abdellatif Maazouz, devrait, après examen, commencer par capitaliser sur les acquis et tenir naturellement compte des études et recommandations du CCME. Et puis, les Marocains du monde n’attendent qu’une implication dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un tel pacte en tant qu’acteurs et partenaires privilégiés en espérant une nouvelle stratégie communicationnelle qui mettra fin à leur double exclusion médiatique.

17 Janvier 2012, TAOUFIK Boubker

Source : Libération

Douze citoyens marocains qui purgeaient des peines d'emprisonnement en Tunisie pour divers motifs, ont bénéficié d'une grâce présidentielle à l'occasion du 1er anniversaire de la révolution tunisienne, annonce lundi un communiqué de l'ambassade du Maroc à Tunis.

"Douze prisonniers marocains ont été graciés en vertu d'un décret présidentiel promulgué à l'occasion des célébrations du premier anniversaire de la révolution tunisienne", indique le communiqué, dont copie est parvenue à la MAP, précisant que cette grâce est intervenue "à la demande de l'ambassade du Maroc".

Cette décision a été notifiée par le président tunisien Moncef Marzouki à la délégation officielle marocaine qui participait aux festivités marquant le premier anniversaire de la révolution dans ce pays, célébrées samedi dernier, selon la même source.

La délégation marocaine était composée du président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad-Eddine El Othmani et de l'ambassadeur du Maroc en Tunisie, Najib Zerouali Ouariti.

Dans son communiqué, l'ambassade marocaine a exprimé "sa profonde considération pour cette initiative humanitaire qui témoigne de la profondeur des liens fraternels et séculaires unissant les deux peuples frères".

La représentation diplomatique marocaine a également exprimé "sa profonde gratitude au Président tunisien pour sa volonté de donner une nouvelle impulsion aux relations de fraternité et de coopération excellentes qui unissent le Royaume du Maroc et la République tunisienne".

A l'occasion du premier anniversaire de la révolution du 14 janvier, le président de la république tunisienne a décidé, en vertu de ce même décret, de gracier et d'accorder la liberté conditionnelle à des centaines de prisonniers.

16/01/2012

Source : MAP

Le gouvernement du Canada "s'engage à améliorer le processus de reconnaissance des qualifications des travailleurs étrangers", a déclaré le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, alors que son département a lancé un site Web conçu à l'intention des partenaires en la matière qui travaillent dans le domaine de l'évaluation et de la reconnaissance des qualifications internationales.

Le site Web du Réseau des qualifications internationales (RQI) est un espace virtuel destiné aux employeurs, aux organismes de réglementation, aux gouvernements et aux organismes d'aide aux immigrants qui leur permet de "tirer profit des pratiques les plus prometteuses en matière d'évaluation et de reconnaissance des qualifications" des travailleurs formés à l'étranger en vue de réussir au Canada, explique le ministre.

Il a été créé sous la supervision du Conseil consultatif du RQI, qui regroupe 20 partenaires et intervenants représentant diverses provinces ainsi que divers employeurs et établissements d'éducation postsecondaire à travers le Canada, ajoute-t-on.

Le gouvernement du Canada s'est déjà engagé, voici deux ans, à soutenir les efforts des provinces, des territoires et des intervenants pour améliorer la reconnaissance des diplômes internationaux via le Cadre pancanadien d'évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l'étranger.

Bon nombre de cadres formés à l'extérieur du Canada seraient actuellement sans travail ou pratiquent des métiers qui ne sont pas liés à leur formation. Ce sont les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplômes qui empêchent tous ces travailleurs étrangers d'exercer au pays.

Dans un communiqué rendu public, lundi, M. Kenney estime que le portail du RQI "aidera à trouver des solutions permettant aux immigrants de mieux intégrer le marché du travail canadien", expliquant que les intervenants peuvent, via le site Web, mettre en commun les outils et pratiques d'évaluation efficaces, les études, les projets-pilotes, les rapports et les vidéos, ainsi qu'afficher des renseignements sur des événements comme des ateliers et des conférences.

Le site Web du Réseau des qualifications internationales est administré par le Bureau d'orientation relatif aux titres de compétences étrangers, une division de Citoyenneté et Immigration Canada. 16/01/2012

Source : MAP

La nouvelle circulaire Guéant ne lève pas toutes les ambiguïtés (sénatrice)

La sénatrice PS Bariza Kiari, à l'origine d'une proposition de résolution sur le séjour des étudiants étrangers, qui sera débattue mercredi par le sénat, a déclaré lundi que la nouvelle circulaire Guéant "ne lève pas toutes les ambiguïtés".

"Des critères pour l'obtention d'un changement de statut ont été édictés mais ils ne sont ni cumulatifs, ni limitatifs, alors qu'adviendraût-il des étudiants étrangers qui n'entrent pas dans les critères de la circulaire", s'est interrogée la sénatrice de Paris.

Elle a également relevé que l'arbitraire tant dénoncé par les étudiants "pourrait refaire surface" et déplore que le "flou" demeure sur le caractère opposable ou non de la situation de l'emploi aux étudiants étrangers demandant un changement de statut au titre du droit commun.

Ce régime est celui que choisissent le plus souvent les étudiants parce qu'il est plus sécurisant, juridiquement, pour eux et les entreprises", a-t-elle assuré. Enfin, elle s'est interrogée sur le devenir des 700 dossiers refusés ou en instance.

Le gouvernement français a signé et envoyé jeudi soir aux préfets une nouvelle mouture de la très controversée circulaire du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant du 31 mai 2011. Cependant, cette nouvelle mouture ne concerne exclusivement que les diplômés étrangers très qualifiés.

Le texte contesté demande aux préfets d'instruire ''avec rigueur'' les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un ''contrôle approfondi'' des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.

Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut d'étudiant à salarié et ont été licenciés.

 16/1/2012

Source : APS

Pour la deuxième année consécutive, l'humoriste marocain Hassan El Fad vient de retrouver son public, ce week-end à Paris, pour une nouvelle "Soirée du Rire Solidaire", avec le défi aussi de rendre le sourire à ceux qui ont en le plus besoin, les enfants en situation difficile au Maroc.

En parrainant cette manifestation caritative portée par des jeunes marocains de l'association française "KeepSmiling", El Fad fait d'une pierre deux coups: aider l'association à financer son projet de point d'accueil d'enfants en situation de rue à Marrakech et soutenir de jeunes humoristes en début de carrière en les invitant à se produire avec lui sur scène.

Comme l'année dernière des humoristes magrébins, évoluant en France comme ailleurs, ont pu bénéficier de la notoriété de la star marocaine et de la ferveur de son public pour présenter, en deuxième partie de son spectacle, un cocktail de sketches drôles inspirés de leur vie quotidienne (immigration, vie estudiantine, racisme, spécificité des relations familiales des sociétés maghrébines).

Solidarité avec les enfants et soutien aux jeunes talents

Harmonieusement conçus sous la direction artistique d'El Fad, leurs shows, introduits avec non moins d'humour par la talentueuse comédienne marocaine Badiaa Senhaji, ont suscité d'énormes éclats de rire auprès des spectateurs qui connaissaient déjà certaines répliques des uns, comme les Marocains Nabil Doukali et Djal ou encore la Tunisienne Samia Orosemane, présentés lors de la première édition.

Les nouveaux invités, à l'instar de Dounia Boutazout, Ilias Tiiw Tiiw, Nadia Roz et Tarik, ont su également gagner l'interactivité d'un public déjà acquis après la prestation du grand Hassan El Fad.

Accueilli avec un tonnerre d'applaudissements, l'artiste marocain a présenté en exclusivité deux extraits de son prochain spectacle "Touil ou zwine" (Grand et Beau), dont la première représentation aura lieu en avril au Maroc.

Sans perdre un brin de son sens de l'humour habituel, El Fad assure à la MAP que le personnage qu'il décrit n'a rien à voir avec lui: Beau à la limite oui mais "Touil", il ne faut pas se leurrer!, s'amuse-t-il à dire en référence à sa petite taille.

Il fait notamment ressurgir son personnage emblématique du Chargan (sergent) El Hafiane, avec ses anecdotes sur le quotidien des anciens combattants marocains ayant servi dans les rangs de l'armée française pendant la guerre d'Indochine, au grand bonheur de l'audience.

Rares sont, en effet, les personnes parmi ce beau public, constitué pour une grande majorité d'étudiants marocains poursuivant leurs cursus universitaires en France, à ne pas avoir vu auparavant le spectacle d'origine, ou du moins consulté sa séquence sur la guerre d'Indochine qui fait un tabac sur le site de partage de vidéos en ligne "YouTube".

Rire rime avec solidarité

Hassan El Fad ne s'étonne pas que ses funs soient pour la plupart des jeunes, lui qui a toujours été soucieux d'associer la jeunesse à ses oeuvres, comme en témoigne, d'ailleurs, sa contribution à cette "Soirée du Rire Solidaire" de KeepSmiling.

Satisfait de cette expérience appelée à devenir un rendez-annuel des "artistes solidaires", l'humoriste marocain veut perpétuer son soutien aux jeunes talents à travers "ce gala fédérateur qui nous permet de rire ensemble et de se réunir autour d'une cause commune et noble".

"C'est à la fois un bonheur et un devoir", souligne celui pour qui "rire rime bien avec solidarité".

Cet intérêt pour la jeunesse n'est pas né du jour au lendemain chez l'artiste.

"Cela remonte à mon passé d'enseignant d'arts plastiques, où j'ai beaucoup travaillé avec les débutants", explique El Fad qui considère la fraîcheur et l'enthousiasme comme source d'enrichissement de son art.

Et l'apport des arts plastiques à l'humour de Hassan El Fad?. L'artiste, qui s'est consacré à sa carrière d'humoriste depuis 1998, assure qu'il est bien présent dans ses oeuvres d'autant plus que des canaux existent entre les deux disciplines.

Rire spontané et sincère

"L'art plastique éduque le regard tandis que l'humour est basé sur l'analyse, l'observation", précise El Fad qui revendique un humour "spontané", "sincère" et à "partager sans prétention", tiré de la réalité de la société marocaine et en interaction avec son entourage, le monde, allant du délire au détail anodin jusqu'aux thématiques les plus sérieuses, de l'histoire et de l'identité.

Globalement, souligne-t-il, "il y a des relations entre tous les arts d'expression. Ils sont régis par les mêmes lois esthétiques".

Ses projets : "Continuer à rire, et c'est tant mieux si on peut le faire intelligemment", répond-il en substance.

L'intégralité des bénéfices de la deuxième Soirée du Rire Solidaire qu'il soutient à Paris, sera reversée à l'association française "KeepSmiling", initiatrice de la manifestation, pour le fonctionnement de son point d'accueil et de réinsertion scolaire et sociale qui a ouvert ses portes en octobre 2010 aux enfants et à leurs familles, dans l'ancienne Médina de Marrakech.

"Ce rendez-vous annuel représente une opportunité pour préserver le centre de réinsertion scolaire et sociale que nous avons mis en place à Marrakech et qui symbolise une lueur d'espoir aux centaines d'enfants avec qui nous travaillons au quotidien. Ceci n'aurait jamais été possible sans le soutien du grand public, de nos partenaires, des humoristes solidaires et de notre parrain Hassan El Fad", reconnaît le président de "KeepSmiling", Zakaria Belamri.

Créée en 2005 à l'initiative de Marocains résidant en France, "KeepSmiling" oeuvre en faveur des enfants en situation de rue au Maroc à travers son centre d'accueil et de réinsertion sociale à Marrakech, son programme de parrainage et ses partenaires locaux.

16/01/2012

Source : MAP

L'Association Solidarité Canada Maroc (ASCM) procédera, dimanche prochain à Casablanca, à la distribution de dons humanitaires (médicaments, matériels médical et paramédical et autres) et ce, dans le cadre de son action humanitaire au profit d'enfants à besoins spécifiques et aux familles nécessiteuses, apprend-on lundi auprès de sa présidente Mme Khadija Lamrani.

Organisée en partenariat avec les associations marocaines "Bénévoles Sans Frontières Maroc" et "ISSAFARNE", cette opération se déroulera au quartier My Abdallah, à Casablanca, sous la supervision de bénévoles actifs au sein de l'ASCM, ajoute-t-on de même source.

Le conteneur de 40 pieds que l'Association Solidarité Canada Maroc, en collaboration avec son partenaire Collaboration Santé Internationale (CSI), a été envoyé au Maroc, a indiqué Mme Lamrani. .

"La date du 22 janvier est retenue pour la distribution, au quartier My Abdallah à Casablanca, de dons composés de biens humanitaires d'origine canadienne, américaine, hollandaise et japonaise", a-t-elle précisé.

Cette action de bienfaisance sera parrainée par l'humoriste "solidaire au service des bonnes causes" Hassan El Fad, a confié à la MAP la présidente de l'ASCM, qui s'est "emparée" de droit et haut la main, récemment, du Trophée Femmes arabes du Québec 2011 dans la Catégorie "Associatif et communautaire" décerné par l'Organisation Espace Féminin Arabe (EFA).

Son implication effective dans cette action de bienfaisance, sa bravoure et son abnégation, qui forcent l'admiration du monde communautaire et des acteurs de la société civile montréalaise, vont au-delà du soutien des personnes handicapées pour prendre l'aspect d'un militantisme engagé auprès des organisations de défense de droits des femmes en situation précaire, dans le but de contribuer à leur assurer une éducation décente et une autonomie financière.

La mission principale de l'ASCM est de venir en aide aux personnes handicapées et démunies au Maroc. Depuis sa création le 15 mars 2002, l'ASCM partcipe également aux actions des organismes canadiens et québécois qui oeuvrent dans ce même sens au Québec et au Canada. Cette mission se concrétise par différentes activités d'aide dont l'opération annuelle sac d'école fait partie.

Lors de la rentrée scolaire 2011-2012, ce sont 320 enfants de l'école Nouirate du groupe scolaire Ibn Roumi, Commune Nouirate de la province Sidi-Kacem, qui ont bénéficié de cette opération, rappelle-t-on.

16/01/2012

Source : MAP

Société Générale Maroc annonce le renforcement de son dispositif commercial vis-à-vis des MRE en Espagne. Ce dispositif s’appuie sur la signature d’une convention de collaboration avec la Confédération des Caisses d’Epargne Espagnoles (CECA). En vertu de cet accord, les MRE en Espagne auront la possibilité de transférer de l’argent vers le Maroc à moindre coût en utilisant un large réseau des caisses d’épargne en Espagne, soit 7 100 points de vente.

Source : Info Maroc

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Hier (samedi) en début d’après-midi, la Coordination montpelliéraine des collectifs de défense des sans-papiers proposait un nouveau rendez-vous devant le centre de rétention administrative de Sète (CRA). Il s’agissait de soutenir Mohammed B., un Marocain de 41 ans, vivant et travaillant depuis 22 ans en France, en instance d’expulsion.

On se souvient que c’est cette même coordination qui, en mai 2010, avait fait un “dépôt collectif” de 72 dossiers de régularisation. Dossiers qui, du reste, avaient reçu un accueil mitigé en préfecture : les trois quarts des demandeurs avaient été déboutés de leurs demandes de régularisation.

Il avait une promesse d'embauche

Parmi ceux-ci, Mohammed, qui s’était dès lors vu signifier son obligation de quitter le territoire, non sans avoir au préalable été orienté vers la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Où il a un temps pu espérer que son statut de travailleur (avec promesse d’embauche, semble-t-il) puisse jouer en sa faveur, d’autant qu’il avait déjà été en possession d’un titre de séjour au début des années 2000.

En vain. Et c’est mercredi, à l’occasion d’un contrôle opéré sur un chantier montpelliérain, que Mohammed a été interpellé puis conduit au centre de rétention puisque n’étant pas en possession d’un titre de séjour. En début de semaine il sera convoqué au tribunal administratif puis devant le juge des libertés et de la détention pour validation, ou non, de la procédure qui mènera à son expulsion.

Cependant, les membres de la coordination de défense des sans-papiers ne comptent pas en rester là. Lundi, ils se rendront en préfecture où ils demanderont à être reçus par le préfet dans l’objectif que ce dernier sursoie à l’expulsion puis fasse procéder à un réexamen du dossier en question. Globalement, les membres du collectif ont observé un durcissement, ces 18 derniers mois, dans l’examen des demandes de régularisation.

15/1/2012, Pa.C.

Source : Midi libre

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