mercredi 15 mai 2024 02:25

Lors du discours royal en date du 17 juin 2011, le Souverain a annoncé une série de mesures constitutionnelles concernant la communauté marocaine résident à l'étranger (MRE). Driss Ajbali, membre et dirigeant du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) s'exprime et décode les aspects institutionnels de la prochaine Constitution…Suite

Le ministère de la Modernisation des secteurs publics a mis en place un centre d'information et d'orientation administrative et un portail des services publics pour orienter les citoyens et les informer des procédures administratives les plus courantes.

Un communiqué du ministère parvenu mercredi à la MAP, indique que le centre d'information et d'orientation administrative a pour mission de répondre aux questions des citoyens relatives aux procédures administratives (carte d'identité nationale, état civil, passeport et autres certificats administratifs), à la conservation foncière, aux autorisations d'habitat, à la famille, à la citoyenneté, au transport (permis de conduire, carte grise) et aux douanes (exonérations et facilités douanières au profit des personnes physiques).

Le ministère indique que le centre est joignable du lundi au vendredi de 09H00 à 15H00 sur le numéro économique 08 02 00 37 37 et depuis l'étranger sur le numéro 00 212 37 67 99 06.

Les citoyens peuvent également consulter le portail www.service-public.ma, un espace d'information bilingue (arabe et français) qui comprend des données utiles sur les procédures administratives, ajoute la même source.

22/06/11

Source : MAP

Le député UMP proposait entre autres, dans son rapport publié mercredi matin, que chaque Français possédant la double nationalité soit contraint de choisir. Avant de faire machine arrière en fin de matinée...

Dernière info/11h30: Le député UMP Claude Goasguen a assuré mercredi ne plus préconiser certaines des propositions choc contenues dans un rapport sur la binationalité, déclarant qu'il ne s'agissait que d'un «document de travail». Au cours d'une réunion, mardi soir, Christian Jacob, le patron des députés UMP, le président de la commission des Lois et les membres UMP de la mission parlementaire ont jugé négativement la «faisabilité» des propositions de ce rapport, selon le député de Paris.

La demande de Marine Le Pen n'est pas restée lettre morte. Le député UMP Claude Goasguen préconise que chaque Français, de naissance ou par acquisition, manifeste sa volonté d'appartenir à la nation française et, en cas de binationalité, soit sommé de choisir, dans un rapport publié mercredi.

Claude Goasguen, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur le droit de la nationalité, préconise dans son rapport que toute personne née en France de parents étrangers nés à l'étranger manifeste sa volonté d'acquérir la nationalité française à sa majorité. Il suit en cela le voeu exprimé par les députés de la Droite populaire lors de l'examen, à l'automne dernier, du projet de loi sur l'immigration, qui s'étaient prononcés contre l'automaticité de l'acquisition de la nationalité pour les jeunes nés en France de parents étrangers.

«Un roman national à bout de souffle»

D'une façon plus générale, Claude Goasguen veut que chaque Français atteignant l'âge de la majorité manifeste sa volonté d'appartenir à la nation française à l'occasion d'une cérémonie de remise de carte d'électeur en mairie. Il remet aussi en cause le principe de la double nationalité en «exigeant» qu'à l'occasion de cette cérémonie, les personnes ayant «deux nationalités ou plus» choisissent. Ces préconisations sont contenues dans le rapport publié mercredi par le député de Paris pour «renouer avec un roman national à bout de souffle», après plusieurs mois de travaux de la mission d'information parlementaire.

Rendre la carte de résident permanent «plus attractive»

Les quatre membres socialistes de la mission parlementaire, dont le député-maire d'Evry Manuel Valls qui la préside, ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils tiendraient dans l'après-midi une conférence de presse «en réaction aux conclusions de Claude Goasguen mettant en cause des principes fondamentaux de la nationalité». Dans ses recommandations, le député de Paris veut aussi «privilégier l'obtention de la carte de résident permanent sur la naturalisation» et rendre ce titre de séjour «plus attractif» en l'assortissant de l'octroi du droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales.

La mission d'information parlementaire sur le droit de la nationalité en France, créée en octobre 2010 lors du débat sur le projet de loi sur l'immigration, est composée de 15 membres (8 UMP, 4 PS, 1 Nouveau Centre, 1 GDR et 1 non inscrit).

22/6/201

Source : 20 minutes.fr/ AFP

Chaabi Bank, filiale française du groupe marocain Banque populaire, lance en France une offre de comptes courants grand public compatible avec les principes de la finance islamique. Amenée à se développer, cette démarche innovante pourrait convaincre une grande partie de la population musulmane.

Dans un pays où les polémiques autour de l’islam et des populations immigrées - ou d'origine immigrée - s'enchaînent les unes après les autres, la nouvelle ne risque pas de passer inaperçue. La filiale française du groupe marocain Banque populaire lance en France Chaabi Harmonis, le premier compte bancaire grand public qui ne sert pas d'intérêt sur les dépôts et les utilise - sous la surveillance d'un comité d'experts - uniquement dans des produits et financements compatibles avec les principes de la finance islamique.

Produits immobiliers et placements "islamiques"

Pour Zoubeir Ben Terdeyet, consultant en finance islamique à la tête d'Isla Invest, ce sont pas moins de 300 000 à 400 000 musulmans très pratiquants qui sont les premiers clients potentiels de ce compte courant. En proposant d'ici quelques mois des produits de financement immobilier et même des placements « islamiques », Chaabi Bank pourrait bien élargir ce premier cercle en attirant toutes les populations d'origine musulmane. « Il y a beaucoup de mimétisme dans la communauté musulmane comme on l'a vu dans la restauration hallal où certaines personnes y mangeaient sans être très croyantes mais simplement pour se donner bonne conscience. On peut même penser que des populations non musulmanes mais qui rejetteraient le modèle capitaliste actuel pourront s'intéresser à ces produits », explique le dirigeant d’Isla Invest.

Essor d’une finance islamique en Europe et au Maghreb

C’est une véritable innovation commerciale qui sera suivie par nombre de banques en France et au-delà. La Tunisie, l'Algérie et le Maroc ne comptent qu'une poignée de banques islamiques et très peu d'établissements généralistes proposent des produits « charia compatibles ». Dans le Royaume chérifien, Attijariwafa Bank est à la pointe dans le domaine avec une filiale dédiée à la finance islamique, Dar Assafaa. Mais comme dans les autres banques telles que la Banque populaire, les produits restent encore pudiquement appelés « alternatifs ». Il y a fort à parier que le succès – ou l'échec – de Chaabi Harmonis marquera une étape importante dans le développement de la finance islamique en Europe mais aussi au Maghreb.

21/6/2011

Source : Jeune Afrique

La Grande mosquée de Paris a salué, lundi 20 juin, la réélection de Mohammed Moussaoui à la tête du Conseil Français du Culte Musulmanet du nouveau bureau exécutif du CFCM "avec faveur et fraternité."

« La symbolique de l’unité des musulmans de France a été préservée ce dimanche 19 juin 2011 par le conseil d’administration du CFCM qui a installé son nouveau bureau exécutif », fait savoir la GMP par communiqué.

« Le vote qui a porté le recteur de la Grande Mosquée de Paris à la Présidence d’honneur du CFCM relève de cet état d’esprit fraternel et consensuel », précise le communiqué.

0 Juin 2011

Source : Atlas info

L'Allemagne a décidé mercredi de modifier ses lois sur l'immigration pour tenter d'attirer ingénieurs et médecins étrangers.

Le gouvernement d'Angela Merkel a donné son feu vert à une modification des lois pour que les entreprises allemandes puissent plus facilement engager des ingénieurs et des médecins étrangers.

Aujourd'hui, les étrangers ne peuvent obtenir un emploi que s'il est rémunéré plus de 66.000 euros par an, ou si l'entreprise peut prouver qu'il n'y a pas d'Allemand ou de ressortissant de l'UE capable d'occuper le poste.

D'après les observateurs, l'Allemagne ne forme pas suffisamment de diplômés et pourrait se trouver face à un manque de 6,5 millions de professionnels qualifiés d'ici à 2025.

La mesure doit être approuvée par le Parlement.

22-06-11

Source : Le Nouvel Observateur/AP

La majorité des Américains estiment que l'immigration profite aux Etats-Unis mais ils refusent dans le même temps qu'elle augmente, une opinion contradictoire caractéristique des dix dernières années, selon un sondage Gallup paru aujourd'hui.

"Bien que les Américains souhaitent que l'immigration baisse, 59% d'entre eux pensent que l'immigration est une bonne chose pour le pays", démontre ce sondage de l'institut Gallup.

Cette opinion favorable à l'immigration se maintient depuis une dizaine d'années avec un pic en 2006, période de prospérité économique, où 67% de la population américaine y était favorable, explique l'institut. Mais dans le même temps, 43% des sondés estiment que l'immigration devrait baisser, 35% qu'elle devrait rester à son niveau actuel. Seuls 18% des Américains interrogés sont partisans d'une augmentation du nombre d'immigrés dans le pays. Cette proportion est restée stable depuis que Gallup s'est penché sur la question en 2002.

Quelque 12 millions d'étrangers vivent en situation régulière aux Etats-Unis, 10,8 millions sont des immigrés illégaux, selon les chiffres du département de la Sécurité intérieure. Un million d'étrangers ont obtenu l'année dernière un permis de résidence.

Gallup a réalisé ce sondage sur 1.020 Américains avec une marge d'erreur de 4%.

22/06/2011

Source : Le Figaro/AFP

Le 21 juin 2011, la commission technique du partenariat migratoire Suisse - Nigéria s'est réunie pour la première fois à Abuja. Au travers de ce partenariat les deux Etats souhaitent instaurer une coopération équilibrée et complète dans le domaine de la migration. Les échanges entre les deux parties se sont avérés positifs.

Les entretiens du 21 juin ont constitué la première étape vers la concrétisation du partenariat migratoire entre les deux pays à la suite de la signature, le 14 février dernier, d'une déclaration d'intention par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et l'ancien ministre nigérian des affaires étrangères, Henry Odein Ajumogobia,. Au cours de cette discussion, la commission technique a passé en revue différents aspects de la coopération migratoire, examiné des projets en cours et réfléchi à des pistes communes.

Actuellement, la coopération migratoire a pour but principal de lutter contre le trafic de drogue et d'êtres humains et d'associer la diaspora nigériane aux projets de développement au Nigéria. Le partenariat vise également le renforcement des capacités des autorités migratoires au Nigéria, la participation de ce pays à un programme régional de protection et de réintégration des enfants et des jeunes migrants, la formation des jeunes professionnels nigérians en Suisse et la mise sur pied d'un cursus commun pour les jeunes diplomates. Par ailleurs, les parties ont aussi évoqué une conférence sur la migration économique Sud-Sud dans le cadre du Forum mondial sur la migration et le développement. Cette rencontre régionale aura lieu fin septembre à Abuja et sera, cette année, co-présidée par la Suisse et le Nigéria.

Du côté suisse, les pourparlers se sont déroulés sous l'égide du directeur de l'Office fédéral des migrations, M. Alard Du Bois-Reymond, et du directeur politique adjoint du DFAE, M. l'ambassadeur Georges Martin. La délégation nigériane était menée par le secrétaire d'Etat du ministère des affaires étrangères, l'ambassadeur Martin Umohoibhi, actuellement ministre des affaires étrangères ad intérim. Outre les représentants de l'ODM et du DFAE, des collaborateurs de fedpol et du ministère public du canton de Saint-Gall ont également été associés aux discussions. La deuxième rencontre de la commission technique se tiendra au début de l'année prochaine à Berne.

ZZ/6/2011

Source : Confédération suisse

La commissaire européenne en charge des Affaires intérieures Cécilia Malmström a appelé mercredi les dirigeants de l'UE à montrer un peu d'humanité dans les décisions qu'ils doivent prendre sur l'immigration et l'asile lors d'un sommet vendredi à Bruxelles

Au cours des dernières années nous avons assisté à un soutien croissant dans l'UE pour des mouvements populistes et les partis d'extrême droite", a-t-elle déploré dans un communiqué.

La conséquence est une menace sur les valeurs de tolérance, de solidarité et de respect mutuel qui "risquent de reculer", a-t-elle mis en garde. "Dans mes domaines de responsabilité --l'asile, la migration, l'intégration et la coopération transfrontalière-- j'ai pu constater que la xénophobie est en hausse", a-t-elle souligné.

"Les dirigeants politiques partout en Europe se sont empressés de condamner ces violences en Libye, en Syrie et en Côte d'Ivoire. Mais quand il s'agit de faire face aux conséquences de ces développements, et surtout quand il s'agit de gérer l'arrivée des hommes, des femmes et des enfants qui viennent en Europe à la recherche d'une protection ou d'une meilleure vie, les dirigeants européens se sont révélés plus réticents à offrir leurs soutien" , a-t-elle déploré.

"Les mots ne valent que très peu s'ils ne sont pas suivis d'actions concrètes et de véritables preuves de solidarité", a-t-elle jugé. "Environ 15.000 personnes fuyant les violences en Libye sont entrées dans l'UE. Tous ensembles, les Etats membres ont déclaré qu'ils seraient prêts, initialement, à offrir une protection à 800 de ces personnes. A titre de comparaison, la Norvège seule a accepté d'en prendre plus de 300", a-t-elle souligné.

La commissaire a en outre invité les dirigeants européens a débloquer les négociations sur un régime commun d'asile qui sont "dans l'impasse".

Elle a invité les Etats qui "doivent gérer la pression des mouvements d'extrême droite chez eux" à surmonter leurs réserves, car "la nécessité d'une réglementation commune est pressante".

Les dirigeants européens doivent aussi parler d'une réforme de l'espace sans frontières Schengen lors du sommet vendredi, autorisant dans des circonstances exceptionnelles la réintroduction des contrôles.

22/6/2011

Source : Zamane

Les envois de fonds par les MRE ont atteint 21,67 milliards de DH de janvier à mai dernier, contre 20,3 MMDH une année plus tôt, traduisant une hausse de 6,8 %

Les flux saisonniers des Marocains résidant à l'étranger commencent à prendre d'assaut les frontières du pays, notamment du Nord, au moment où les flux de leurs transferts, qui sont eux réguliers, repartent à la hausse.

En effet, d'après les derniers indicateurs préliminaires des échanges extérieurs publiés par l'Office des changes, les recettes MRE, équivalant à leurs transferts, ont progressé au cours des cinq premiers mois de cette année de 6,8% ou +1,37 milliards DH (MMDH), se chiffrant à 21,67 MMDH contre 20,3 MMDH une année plus tôt.

Avec cette progression, les flux des fonds envoyés par les MRE se redressent petit à petit après un début d'année plutôt modeste et se rapprochent de leur bonne performance annuelle en 2010. Cette amélioration des flux des envois de fonds des MRE arrive à un moment où le pays en a grandement besoin. En fait, le Maroc a de plus en plus besoin de devises pour faire face à l'accroissement de ses importations qui ne sont couvertes que partiellement (47,7% à fin mai) par les exportations. De plus, les transferts des MRE constituent une bouée de sauvetage pour les banques, dont les fonds ne sont pas suffisants pour répondre aux besoins de financement des entreprises et des ménages, mais également du Trésor. En alimentant leurs trésoreries, ces transferts allègent les pressions qui s'exercent sur les liquidités bancaires et que le crédit d'un milliard d'euros que le pays a contracté auprès des bailleurs de fonds étrangers, l'année dernière, n'a pu atténuer que provisoirement.

Il est à rappeler qu'au cours de l'année dernière, ces transferts ont atteint 54,09 MMDH contre 50,21 MMDH en 2009, en progression de 7,7% ou +3,88 MMDH. Par rapport à la moyenne des années 2005 à 2009, soit 49,37 MMDH, ces recettes ont progressé de 9,6% ou +4,72 MMDH.

D'après le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, qui est intervenu à ce sujet la semaine dernière lors du conseil de gouvernement, les transferts des MRE sont passés de 47 MMDH en 2006 à 55 MMDH en 2007, avant de baisser de 3,5 % en 2008 pour s'établir à 53,72 MMDH.

En ce qui concerne les modes de transferts, a-t-il précisé, les virements bancaires demeurent le moyen privilégié des Marocains du monde avec 40,44 MMDH en 2010, suivis des chèques bancaires (12,56 MMDH) et de la poste (1,97 MMDH). Les transferts des MRE en provenance de la France ont enregistré une hausse de 9,4 % en 2010, passant de 20,22 MMDH en 2009 à 22,13 MMDH. S'agissant des transferts des MRE des États-Unis, ils ont évolué plus rapidement, (17,4 %), s'élevant à 2,95 MMDH en 2010 contre 2,51 un an auparavant.

Par contre, les transferts des Marocains établis en Espagne, en Italie, en Allemagne et en Belgique ont cédé à la baisse, respectivement de 8,4 %, 10,1 %, 9,9 % et de 7,4 %. Par ailleurs, d'après un récent rapport réalisé conjointement par la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique (CEA) et de l'Union Africaine (UA),

le Maroc figure parmi les six pays africains ayant le plus bénéficié des transferts de fonds des émigrés.

En outre, ces flux financiers, qui représentent à peu près 9% du PIB du pays, jouent un rôle socioéconomique d'une grande importance.
Certes, d'après les études qui ont été réalisées à ce sujet, plus de 75 % de ces fonds sont destinés au soutien familial et une petite part seulement du reste de ces fonds est dédiée à l'investissement, en particulier dans le domaine immobilier.
Cependant, on fait remarquer que le soutien familial est tout aussi important que l'investissement, du fait qu'il contribue à la lutte contre la pauvreté.

Envois de fonds en Afrique

Selon le rapport six pays africains (le Maroc, l'Algérie, l'Égypte, le Nigeria, le Soudan et la Tunisie) absorbent plus de 75 % du total des transferts des migrants vers le continent. Le rapport, qui porte sur les perspectives économiques de l'Afrique en 2011, note également un recul des entrées totales d'envois de fonds en Afrique, en raison des répercussions de la crise économique mondiale de 2008. Ce qui a mis un coup de frein à la montée en puissance de ces transferts ces dernières années. En fait, relève le rapport, les envois de fonds ont, en valeur, considérablement augmenté au niveau mondial durant la dernière décennie, avant que ce trend ne se rompe.

23/6/2011

Source : Le Matin

L'Association des amis du Royaume en Pologne a affirmé que le projet de la nouvelle constitution, dont les grandes lignes ont été présentées par SM le Roi Mohammed VI dans le discours du 17 juin, fait du Maroc un Etat pleinement démocratique, eu égard à la portée réelles de ses dispositions qui consacrent les principes de la bonne gouvernance et les conditions de la justice sociale et de la citoyenneté.

L'association, basée en Pologne, a salué dans un communiqué parvenu à la MAP, les contenus du discours royal, qui fait preuve d'une vision politique courageuse et profonde.

Après avoir affirmé son soutien aux réformes constitutionnelles annoncées par SM le Roi pour le parachèvement de l'édification de l'Etat de droit et des institutions démocratiques, l'association a affirmé que le projet de la nouvelle constitution, qui sera soumis au référendum le 1 juillet prochain, conforte "l'exception marocaine" dans la région qui connaît actuellement de profondes mutations.

L'association a particulièrement relevé, dans ce contexte, la consécration Constitutionnelle des droits politiques, sociaux, économiques et culturels des MRE et la constitutionnalisation du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME).

20/06/11

Source : MAP

L'association marocaine "Mouvement Nouvel Elan" (MONE) s'est réjouie des dispositions relatives à la communauté marocaine à l'étranger contenues dans le projet de révision de la constitution, présenté vendredi dernier par SM le Roi Mohammed VI.

"Le mouvement Nouvel Elan se réjouit du discours royal du 17 juin au cours duquel le Souverain a présenté les grands axes du projet de la nouvelle constitution", indique cette association basée à Düsseldorf dans un communiqué, relevant que le discours royal "répond dans une large mesure à nos revendication contenues dans le mémorandum que nous avions présenté à la commission consultative de révision de la constitution".

L'association, qui se veut un espace de réflexion et de proposition, fait remarquer que le projet "réserve plusieurs articles aux citoyens marocains résidant à l'étranger" relevant que l'article 16 "garantit la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l'étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d'accueil."

La préservation de leur identité nationale est aussi garantie, se réjouit l'association qui cite également l'article 17 qui consacre "la jouissance des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit d'être électeurs et éligibles"

"Les citoyens marocains de l'étranger sont rétablis dans leur droit", affirme encore l'association qui relève que l'article 18, assure une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi et que a constitutionnalisation du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) "est incontestablement une avancée majeure".

L'association salue également les dispositions qui garantissent "les libertés de pensée, d'opinion et d'expression sous toutes ses formes" ainsi que celles garantissant "la liberté de la presse qui ne peut être limitée par aucune forme de censure préalable", l'accès à l'information, la constitutionnalisation de l'amazigh et l'égalité des sexes.

22/06/11

Source : MAP

Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour permettre aux membres de la communauté marocaine résidant dans les régions espagnoles de Barcelone et de Gérone et des îles Baléares de participer, "dans de bonnes conditions", au référendum constitutionnel du 1er juillet, apprend-on mercredi de source consulaire.

Des bureaux de vote seront mis en place à Barcelone, à Terrasa, Mataro, Gérone, Palma de Majorque et Ibiza, a déclaré à la MAP le Consul général du Maroc à Barcelone avec juridiction sur les îles Baléares, Ghoulam Maichan, précisant que plusieurs agents du Consulat ont été mobilisés pour veiller au bon déroulement du référendum et faciliter la participation des membres de la communauté marocaine à cette consultation.

M. Maichan a tenu, à cet égard, plusieurs rencontres avec les acteurs du tissu associatif marocain au cours desquelles il a passé en revue les différentes mesures prises par le Consulat général du Royaume pour permettre aux ressortissants marocains de s'acquitter de leur devoir national dans les meilleures conditions au niveau des 14 bureaux prévus.

Le diplomate marocain a indiqué que plusieurs municipalités catalanes ont mis leurs locaux à la disposition du Consulat, précisant que le déroulement de ce référendum suscite l'intérêt des médias locaux.

Quelque 230.000 ressortissants marocains sont établis dans cette région du nord-est de l'Espagne.

22/06/11

Source : MAP

L'ambassade du Maroc à Tunis a pris toutes les dispositions nécessaires pour le succès du référendum sur le projet de révision de la constitution, qui sera organisé le 1er juillet prochain, apprend-on auprès de l'ambassade.

En préparation de cette opération, l'ambassadeur du Royaume à Tunis, Najib Zerouali Ouarithi a annoncé, dans un communiqué, qu'il sera procédé à l'ouverture de cinq bureaux de vote, dont deux aux locaux de l'ambassade et du consulat à Tunis et trois autres dans les villes de Sfax, Sousse et Gafsa au sud du pays.

Rappelant l'importance extrême que revêt la révision de la constitution dans le processus démocratique que connaît le Maroc, l'ambassadeur a appelé l'ensemble des Marocains résidant en Tunisie à participer massivement à cette opération et à se rendre à l'un des cinq bureaux de vote vendredi 1er juillet pour s'exprimer sur le projet de révision constitution.

Par ailleurs, le consul général du Royaume Khaled Naciri a entamé des rencontres de sensibilisation avec les représentants des MRE à Tunis visant à donner plus de détails entourant l'opération référendaire, annoncée par SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 17 juin.

La communauté marocaine résidant en Tunisie avait fait part de son soutien absolu au projet de la nouvelle constitution annoncé par SM le Roi Mohammed VI, et de leur mobilisation pour voter oui pour ce projet contenant des réformes politiques, constitutionnelles et politiques importantes.

22/06/11

Source : MAP

Quatre bureaux de vote seront mis à la disposition des membres de la communauté marocaine dans la capitale fédérale américaine et l'Etat mitoyen de Virginie, en prévision du référendum du 1-er juillet sur le projet de réforme de la constitution, apprend-on auprès de l'ambassade du Maroc aux Etats-Unis.

L'ambassade a "informé les ressortissants marocains, y compris ceux ayant la citoyenneté américaine, que quatre bureaux de vote seront mis à leur disposition dans les endroits suivants: Virginia Beach, Newport News, Falls Church (Etat de Virginie) et Washington DC".

La semaine dernière, l'ambassade a entamé des rencontres de sensibilisation notamment en Virginie, l'un des Etats américains qui connait une très forte concentration de la communauté marocaine.

Ces rencontres visaient ainsi à donner plus de détails entourant l'opération référendaire, annoncée par SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 17 juin.

Les bureaux de vote ont été choisis en concertation avec les présidents d'associations marocaines dans la Grande Région de Washington, avec le souci de les rapprocher des citoyens, indique-t-on auprès de l'ambassade.

Des Marocains de différentes sensibilités établis aux Etats-Unis ont salué le contenu du discours prononcé par le Souverain, soulignant que le projet de la nouvelle Constitution procède d'une vision politique "audacieuse" et "inclusive" qui consacre l'"exception" marocaine.

22/6/2011

Source : MAP

Le collectif vient de saisir le nouveau Défenseur des droits pour qu'il dirige une enquête sur les violences contre les migrants à Calais.

A peine officialisé dans ses fonctions, le tout fraîchement et premier Défenseur des droits, Dominique Baudis va devoir s'atteler rapidement à la tâche. En effet, le réseau d'aide aux migrants "No Border" de Calais Migrant Solidarity (CMS) vient de publier, mercredi 22 juin, un rapport sur les violences policières subies par les migrants à Calais.

"Des armes délibérées"

Dans ce document, les militants, très présents sur le terrain, ont listé et documenté pendant deux ans les nombreux exemples de la répression policière dont ils ont été témoins, parfois victimes, bien souvent caméra à la main. Selon ce texte, celles-ci prennent des formes multiples, parfois insidieuses : physiques avec des migrants passés à tabacs, psychologiques avec la mise en place d'un "système de harcèlement", indirectes avec les nombreuses blessures (parfois mortelles) que s'infligent les migrants en tentant de fuir la police. "La brutalité et le harcèlement à Calais sont des armes délibérées utilisées au service des politiques française, britannique et européenne d'immigration", affirme le rapport.

"La police travaille dans des conditions difficiles"

Interrogé par le Nouvel Observateur sur ces accusations, le ministère de l'Intérieur reste prudent. "Officiellement, nous n'avons pas été destinataires de ce rapport. Nous répondrons au défenseur des droits s'il nous saisit. A Calais, ce que l'on peut juste dire pour le moment, c'est que la police aux frontières travaille dans des conditions difficiles et fait face à des situations humaines souvent désespérées", dit-on simplement au ministère.

Vers une enquête ?

Soutenu par une vingtaine d'associations et d'organisations telles que le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), la Ligue des droits de l’homme, Emmaüs International, le syndicat de la magistrature ou encore le syndicat des avocats de France (SM), "No Border" a d'ores et déjà envoyé une lettre de saisine au Défenseur des droits s'appuyant sur ce dossier. Les associations demandent ainsi à Dominique Baudis de "mettre en oeuvre les moyens d'investigation propres à vérifier et corroborer l'existence des violences constatées" par elles-mêmes.

Une délégation devrait être reçue par l'ancien maire de Toulouse dès lundi ont annoncé les rédacteurs du document. Rappelons que le Défenseur des droits remplace désormais le Médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). A ce titre, son action devrait être particulièrement observée.

"Une politique globale"

Pourquoi cette saisine ? "La teneur de ce rapport laisse penser qu'il ne s'agit manifestement pas de comportements individuels mais d'une politique globale et systématique décidée à un niveau bien supérieur que celui du policier de terrain", explique Benoist Hurel du bureau du SM. Une échelle de responsabilité qui n'aurait pas pu être démontrée par une multiplication de plaintes de migrants ou de militants victimes selon lui. Les recours judiciaires étant limités, le rapport devrait être tout de même remis à Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe. Ce dernier avait d'ailleurs signifié au ministre de l'Immigration de l'époque ses griefs après sa visite à Calais. "J'invite les autorités françaises à garantir le respect de la dignité des migrants et à mettre un terme à cette pression policière", écrivait-il le 3 août 2010 à Eric Besson.

"Une violence constitutionnelle"

Mais pour Jean-Pierre Alaux, membre du Gisti, cette politique est ancienne. "On est depuis quinze ans dans un processus d'augmentation de la violence institutionnelle", annonce-t-il. Selon lui, cette violence a été développée par tous les gouvernements français pour tenter de dissuader les migrants de venir en Europe. Lutter contre le fameux "appel d'air". Et à l'heure actuelle, non seulement Nicolas Sarkozy est à son tour confronté à "un échec", estime-t-il, mais il s'agit désormais "d'une prise d'otage étatique".

"La politique d'immigration a créé une zone de non droit dans un lieu précis du territoire national", s'est également indigné Dominique Guibert de la Ligue des droits de l'Homme. Pour Catherine Teule, Vice-Presidente de l'association européenne des Droits de l'Homme, la nécessité d'une enquête est donc d'autant plus grande qu'à "la violence politique se rajoute à la violence judiciaire".

Ce rapport intitulé "Calais : cette frontière tue" pourrait bien être suivi par d'autres émanant également d'associations d'aide aux migrants et menées à de nouvelles saisines.

22/6/2011, Anne Collin

Source : Le Nouvel Observateur

Référendum : La participation des Marocains à l'étranger s'organise

Pour les Marocains résidents à l’étranger qui souhaitent dire « oui » ou « non » au nouveau texte de la constitution, le ministère des Affaires étrangères redouble d'efforts. Le vote par internet ne sera pas possible, mais des bureaux de vote seront installés en dehors des consulats, et le vote sera ouvert le 1, 2 et 3 juillet prochain. Premiers détails.

Qu’ils soient dans leur lieu de résidence ou sur la route pour passer les vacances au Maroc, les MRE pourront « voter là ou ils sont et non (seulement) là ou ils vivent », comme nous l’explique Saâd Bendourou, consul général du Maroc à Lyon. Mohamed Ameur, ministre chargé de la communauté marocaine à l’étranger annonçait ce week-end déjà que des bureaux de vote sont prévus dans les ports d’Almeria et Algesiras pour les Marocains en route vers le bled ainsi que pour alléger les consulats espagnols. Les dix consulats étant trop restreints pour les 900 000 ressortissants Marocains résidant en Espagne.

Ceux qui ne bougent pas cet été et qui souhaitent émettre leur avis sur la nouvelle constitution pourront courir au consulat. Plus proche peut-être, 526 bureaux de vote seront mis en place dans nombre de circonscriptions consulaires, mais leurs emplacements exacts n'ont pas encore été communiqués.

Des efforts ont aussi été fait par rapport à la période de vote. Les horaires d'ouverture des consulats devraient être aménagés, et le scrutin sera étalé sur trois jours à partir du 1er juillet afin de permettre au maximum de MRE d’accéder aux urnes, dans « l’esprit de faciliter l’opération de vote » aux MRE, selon cette source au ministère des affaires étrangère.

Si 3 780 000 ressortissants marocains sont inscrits sur les listes consulaires, certains les estiment à cinq millions à travers le monde. Ne pas avoir de carte consulaire n’est pas un handicap, il est désormais possible aux Marocains résidant à l’étranger de voter munis d’une carte d’identité nationale et d’un livret de famille, ou de tout « documents qui prouve leur marocanité » comme l’avait mentionné Mr. Mohamed Ameur, ministre des MRE.

Le ministère des Affaires étrangères chapeaute également une large campagne d’information à travers l’envoi de dépliants aux ressortissants marocains, sorties médiatiques pour « sensibiliser les Marocains résidant à l’étranger à l’importance d’accompagner leur pays le Maroc dans cette période décisive dans le processus démocratique » nous rapporte cette source au ministère, qui poursuit : « Nos ambassadeurs et consuls tiennent pratiquement des réunions quotidiennes avec les associations représentatives des Marocains » dans les pays de résidence. Le ministère a également diligenté quarante personnes aux ambassades où la concentration en citoyens marocains est forte. Le ministère des Affaires étrangères qui ne semble pas lésiner sur les moyens a également envoyé du renfort logistique et matériel.

22/6/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Nos Marocains résidant à l’étranger sont servis. Le vote et le droit de se porter candidat leur sont enfin permis par la Constitution. Le ministre chargé des marocains à l'étranger l'avait d'ailleurs récemment promis lors d'un séminaire tenu à Casablanca lorsqu'il soulignait que le «gouvernement veillera scrupuleusement à assurer aux résidents marocains à l'étranger les meilleures conditions lors de leur participation aux prochaines échéances e1ectorales»…Suite

 

Les Marocains et les Turcs ont bénéficié du plus grand nombre d'acquisitions de la nationalité européenne en 2009, selon un rapport publié par Eurostat, l'Office européen de statistiques. Ils sont suivis des Indiens et des Equatoriens. Avec plus de 776.000 acquisitions de la nationalité d'un des 27 Etats membres, l'année 2009 a marqué un record jamais atteint auparavant...Suite

Le projet de constitution constitutionnalise pour la première fois un certain nombre d'instances et de conseils pour veiller au respect des droits énoncés.

«Non seulement le projet de constitution énonce des droits mais il constitutionnalise des conseils pour veiller au respect des droits énoncés». Les propos émanent de Driss Yazami, membre de la commission chargée de la révision de la constitution et président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH). L'une des nouveautés phares du projet de constitution réside dans la constitutionnalisation de plusieurs instances et conseils qui seront chargés de veiller au respect des dispositions de la future constitution. Cette dernière constitutionnalise ainsi la Cour des comptes. L'article 147 du projet de la constitution stipule que «la Cour des comptes est l'institution supérieure de contrôle des finances publiques du Royaume. Son indépendance est garantie par la Constitution. Elle a pour mission la protection des principes et valeurs de bonne gouvernance, de transparence et de reddition des comptes de l'Etat et des organismes publics».

Les missions de cette cour sont détaillées dans le même article. La Cour des comptes est ainsi chargée d'assurer le contrôle supérieur de l'exécution des lois de Finances. « Elle s'assure la régularité des opérations de recettes et de dépenses des organismes soumis à son contrôle en vertu de la loi et en apprécie la gestion. Elle sanctionne, le cas échéant, les manquements aux règles qui régissent lesdites opérations. La Cour des comptes contrôle et assure le suivi des déclarations du patrimoine, audite les comptes des partis politiques et vérifie la régularité des dépenses des opérations électorales».

Le projet de la constitution institue également un conseil économique, social et environnemental. Ce conseil pourra être consulté par le gouvernement, par la Chambre des représentants et par la Chambre des conseillers sur toutes les questions à caractère économique, social ou environnemental. Il donne son avis sur les orientations générales de l'économie nationale et du développement durable.

Par ailleurs, le conseil national des droits de l'Homme devient une institution constitutionnelle. L'article 161 stipule que ce conseil est une institution nationale pluraliste et indépendante, chargée de connaître toutes les questions relatives à la défense et à la protection des droits de l'Homme et des libertés, à la garantie de leur plein exercice et à leur promotion, ainsi qu'à la préservation de la dignité, des droits et des libertés individuelles et collectives des citoyennes et citoyens, et ce, dans le strict respect des référentiels nationaux et universels en la matière.

Le projet qui sera soumis au référendum constitutionnalise le Médiateur qui devient une institution nationale indépendante et spécialisée. Il a pour mission, dans le cadre des rapports entre l'administration et les usagers, de défendre les droits, de contribuer à renforcer la primauté de la loi et à diffuser les principes de justice et d'équité, et les valeurs de moralisation et de transparence dans la gestion des administrations, des établissements publics, des collectivités territoriales et des organismes dotés de prérogatives de la puissance publique. En outre, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger devient également une institution constitutionnelle. Il sera chargé notamment d'émettre des avis sur les orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux Marocains résidant à l'étranger le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine, les mesures ayant pour but de garantir leurs droits et préserver leurs intérêts, ainsi qu'à contribuer au développement humain et durable de leur pays d'origine et à son progrès. Enfin, le Conseil de la concurrence fait également son entrée. Il est défini comme une autorité administrative indépendante chargée, dans le cadre de l'organisation d'une concurrence libre et loyale, d'assurer la transparence et l'équité dans les relations économiques, notamment à travers l'analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, commerciales déloyales et des opérations de concentration économique et de monopole.

Bonne gouvernance

e projet de la constitution prévoit plusieurs instances de bonne gouvernance et de régulation. Il s'agit notamment de la haute autorité de la communication audiovisuelle qui est une institution chargée de veiller au respect de l'expression pluraliste des courants d'opinion et de pensée et du droit à l'information, dans le domaine de l'audiovisuel. La constitution évoque également l'instance nationale de probité et de lutte contre la corruption, créée en vertu de l'article 36. Elle a pour mission notamment de coordonner, de superviser et d'assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques de prévention et de lutte contre la corruption, de recueillir et de diffuser les informations dans ce domaine, de contribuer à la moralisation de la vie publique et de consolider les principes de bonne gouvernance, la culture du service public et les valeurs de citoyenneté responsable.

22/6/2011, Mohamed Badrane

Source : Le Matin

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