lundi 29 avril 2024 12:02
Le ministère de la Culture a brillamment réussi sa participation à la 13ème édition de la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar (FILDAK) où le Maroc a été invité d'honneur. Tant au niveau des stands, qu'au niveau des débats intellectuels, la présence marocaine a ravi la vedette dans cette rencontre internationale qui a réuni une cinquantaine d'exposants venus de différents pays du continent africain, ont assuré les membres de la délégation du ministère de la Culture qui ont supervisé la participation marocaine. A la tombée des rideaux, jeudi, de cet évènement culturel d'envergure, le Maroc a clôturé en beauté par une initiative qui traduit les liens de fraternité entre les deux pays. Le ministère marocain de la Culture a décidé de faire don au ministère sénégalais de la Culture d'un lot de 15.000 ouvrages. Il s'agit de l'intégralité des livres et ouvrages exposés sur les stands marocains, explique Leila Pani, responsable à la Direction du livre au ministère de la culture. Le don est composé de romans, d'ouvrages religieux sur la confrérie tijane, de livres pour enfants et d'une bibliographie sélective de 200 auteurs marocains qui ont écrit sur l'Afrique, a-t-elle précisé, ajoutant que le lot comprend également des ouvrages de références sur le Maroc et sa riche Culture millénaire. Les participants marocains, des écrivains et des éditeurs, ont également été présents lors des débats culturels de haut niveau initiés à l'occasion de cette Foire, indique de son côté Messaouiri Abdelaziz, du Département du livre au ministère de la Culture. L'essayiste et chercheur marocain, Benaachir Bouazza, a notamment animé une conférence sur le poète-président Léopold Sédar Senghor, premier chef d'Etat élu du Sénégal indépendant. Le fin connaisseur des affaires africaines a rendu un vibrant hommage à la mémoire de ce chantre de la négritude que le Sénégal a célébré, courant cette semaine, le dixième anniversaire de sa disparition. Les anciens écrits d'érudits marocains de diverses disciplines sur l'Afrique ont été exposés et revisités dans les débats de cette manifestation. Loin des stéréotypes et la folklorisation typique de la littérature occidentale sur l'Afrique, les anciens écrits marocains témoignent plutôt d'une interaction et d'influences mutuelles ayant le plus souvent comme vecteur d'excellence les liens spirituels que le Royaume avait tissés avec ses voisins du Sud depuis des siècles d'échanges humains, souligne à ce sujet Benaachir Bouazza. D'autres conférenciers ont évoqué, sous diverses dimensions, la culture et l'histoire du Maroc au sein desquelles des influences africaines subsahariennes sont toujours à l'œuvre. Parmi les thèmes débattus "L'ordre culturel subsaharien au Maroc", "Le roman marocain d'expressions arabe et française" et "Variation sur l'Afrique". Du côté des éditeurs, des contacts ont été initiés par des professionnels marocains de l'industrie du livre pour prospecter des opportunités de coopération Sud-Sud. M. Retnani Abdelkader, éditeur, souligne que cette rencontre a permis d'exposer le savoir-faire et les technologies de pointe dont dispose l'édition marocaine. Il y a un important potentiel de coopération au Sénégal et dans les pays d'Afrique de l'Ouest dans le domaine de l'industrie du livre et du matériel pédagogique, a-t-il indiqué précisant que des contacts avec des opérateurs sénégalais ont été initiés à cette occasion pour envisager des projets de coédition. Outre les éditeurs et les libraires, les stands marocains ont présenté des publications du ministère des Affaires islamiques et des Habous, de l'Institut des études africaines, de la Ligue Mohammadia des Oulémas du Maroc et de l'Agence pour la promotion et le développement des provinces du Sud. 26-12-2011 Source : Libération

L'équipe de campagne de François Hollande a de nouveau réclamé samedi 24 décembre le retrait de la circulaire Guéant restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études.

La veille, le ministre de l'intérieur Claude Guéant avait promis une nouvelle version de sa circulaire controversée du 31 mai 2011, indiquant qu'elle allait être "complétée" en "levant les malentendus". Mais "c'est toute sa logique qu'il faut revoir" selon l'équipe du candidat socialiste François Hollande : dans un communiqué, Mireille Le Corre, responsable du pôle immigration-intégration dans l'équipe du candidat à la présidentielle affirme qu'"il ne faut pas modifier mais retirer la circulaire Guéant".

Elle affirme que si le candidat socialiste est élu, il "saura repenser l'accueil des étudiants étrangers et redonner une impulsion à l'échange entre les universités françaises et étrangères, dans le respect de l'autonomie des universités".

"Aussi, poursuit-elle, la circulaire Guéant pénalise-t-elle fortement à la fois les universités françaises en les rendant moins attractives pour les étudiants étrangers, mais aussi l'ensemble des étudiants français qui ont besoin pour pouvoir étudier dans des établissements étrangers que des étudiants étrangers viennent en contrepartie".

La circulaire contestée demandait aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers. Elle s'inscrivait dans la volonté des autorités de réduire l'immigration légale, thème sur lequel le camp du président Nicolas Sarkozy a fait campagne. Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la culture Frédéric Mitterrand et celui de l'enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, ont également critiqué cette circulaire.

26-12-2011

Source : le Monde

Le ministre de l'Intérieur a annoncé hier sur Europe 1 puis sur France 2 son intention de légiférer sur la délinquance étrangère qu'il juge "supérieure à la moyenne". Claude Guéant compte déposer un texte avant les Présidentielles, afin de priver de titre de séjour un étranger coupable d'un délit grave.

"Il faut prendre des mesures spécifiques". Le ministre de l'Intérieur a décidé de s'attaquer à la délinquance étrangère dans les prochaines semaines, fort d'une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, à paraître bientôt, et qui devrait démontrer que les étrangers commettent plus de délits que les Français de souche.

"On invente le fil à couper le beurre"

Ainsi, Claude Guéant souhaite priver les récidivistes de titre de séjour mais refuse de parler de double peine : ""Ce n'est pas du tout le retour de la double peine, mais je fais un constat : la délinquance étrangère (...) est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays. Il n'est pas question d'appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d'une carte de séjour en France, qui auraient une famille, des enfants..." Le dispositif envisagé, sous la forme d'une proposition de loi, viserait en revanche des étrangers délinquants "qui n'ont pas d'attaches familiales".

Interrogé par France Info, Christophe Régnard, président de l'Union syndicale de la magistrature, ne croit pas au texte proposé par Claude Guéant : "Tous les six mois, ou même tous les trois mois, nous avons ce type d'annonces où on invente le fil à couper le beurre. On réinvente des choses qui existent déjà et on fait passer ça aux yeux des Français pour des mesures nouvelles qui vont régler toutes les problématiques." Pour le magistrat, il n'y a qu'une solution pour lutter contre la délinquance : "Donner des moyens à la police, à la gendarmerie et à la justice (...) Comme on n'a toujours pas de moyens, qu'on ne veut pas en donner et qu'on diminue les effectifs, on invente des lois."

23/12/2011

Source : Le Monde

On vient de l’apprendre aujourd’hui. La Fouine, le rappeur français d’origine marocaine, sera bientôt sur les écrans de cinéma. Il fera, en effet, une apparition dans le dernier film de l’humoriste, acteur et réalisateur marocain Saïd Naciri. Intitulé « Un Marocain à Paris », ce long métrage réunit une brochette de stars françaises dont Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne et Jean-Pierre Castaldi ou encore Booder.

Cependant, si le film est doté d’un casting impressionnant, la bande annonce du film, qui dure tout de même 5 minutes et 5 secondes, laisse à désirer. Le réalisateur promet un film « plein de rebondissements avec un jeu d’acteurs marocains et français », mais aussi « une belle rencontre entre trois cultures différentes, avec un jeu d'acteurs marocains et français, où l’humour est au rendez-vous ». Des affirmations qui restent, toutefois, à vérifier. La sortie du film est prévue pour printemps 2012.

22/12/2011

Source : Yabiladi

Des migrants subsahariens, et notamment de jeunes mères arrivées clandestinement en Algérie, sont expulsés sans recours et rejetés vers le désert. Une affaire particulièrement douloureuse rapportée par El País.

“On nous transporte comme du bétail, à cinquante entassés dans un camion pendant des heures !” Laure Kottin Mbibo, une Camerounaise de 27 ans, commence à hausser le ton, mais sa voix se brise quand elle repense à Brunette, sa fille de cinq mois. Elle a dû la laisser le 24 novembre dernier à Oran [nord-ouest de l’Algérie], peut-être pour toujours. “J’ai dû l’abandonner pour la sauver.”

Laure a pu parler au téléphone à la presse depuis le centre de détention pour immigrés clandestins de Tamanrasset, au cœur du Sahara algérien, à quelque 1 600 kilomètres au sud d’Oran. “Dans quelques jours, ils vont nous jeter de l’autre côté de la frontière, dans le désert”, prédit-elle. Le sable du désert plutôt que les plages d’Espagne, qui étaient pourtant à sa portée, à 200 kilomètres de l’endroit où elle se trouvait quelques jours auparavant.

Laure et trois autres Camerounaises ont été obligées d’abandonner leurs cinq enfants à Oran. Leur parcours a été reconstitué dans un rapport rédigé par Fouad Hassam et Mechri Salim, deux membres du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), toléré par les autorités algériennes. Les faits dénoncés par le Snapap et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme n’ont pas été démentis par le ministère algérien de l’Intérieur.

Le 12 novembre, la police a débarqué à la maternité de l’hôpital d’Oran pour arrêter Michelle Gono qui, la veille, avait donné naissance à une petite fille, Jouana. Elles ont passé cinq jours au cachot avant de comparaître devant le juge, qui l’a condamnée à six mois de prison avec reconduite à la frontière parce qu’elle n’avait pas de papiers. Peu après, ce juge a appliqué la même sanction à Aminattou Diolo, une autre Camerounaise qui s’était rendue au même hôpital avec son bébé de cinq mois parce qu’il présentait des difficultés respiratoires. Avant de réussir à voir un médecin, elle a été arrêtée et a fini avec son fils au sous-sol du commissariat central d’Oran.

Le lendemain, trois autres Camerounaises, dont Laure, ont été dénoncées par un voisin alors qu’elles s’étaient rendues avec leurs bébés chez une amie dans le centre-ville d’Oran. “Les policiers ont perquisitionné l’appartement sans aucun mandat”, s’insurge Fouad Hassam. Après deux jours en cellule, ces femmes et leurs enfants ont été emmenés en prison, avant de comparaître devant le juge. “Il les a jugées en 45 secondes chacune”, affirme le syndicaliste. Pendant le procès, on leur avait attribué un interprète arabe-français, mais pas d’avocat. Après un verdict identique pour chacune d’elles, elles ont été emmenées au poste de police, où les détenus ne sont pas nourris. “Nos enfants avaient besoin de lait, et nous avons dû supplier les fonctionnaires et leur donner de l’argent pour qu’ils en achètent”, témoigne Laure. Le 24 novembre, un agent a annoncé aux Camerounaises que leur expulsion allait commencer. Mostaganem, à 80 kilomètres d’Oran, était la première étape de leur long périple jusqu’à la frontière du Mali.

Les mères se sont rebellées. Elles ont crié aux policiers qu’elles préféraient se suicider plutôt que de monter dans le fourgon. “Partir avec nos enfants revenait à les sacrifier”, assure Laure. “Il n’est pas rare que de jeunes enfants meurent de faim, de froid, de soif, ou faute d’avoir eu accès aux médicaments nécessaires”, confirme Fouad Hassam. La détermination de ces femmes a troublé les policiers. Le commissaire lui-même s’est déplacé : “Il nous a proposé un marché : nous allions être expulsées, mais les enfants pouvaient rester”, poursuit Laure. A contrecœur, elles ont fini par accepter. Les policiers ont fait venir Roger, l’un des pères supposés, qui apportait de la nourriture aux femmes pendant leur détention. Lui et deux de ses amis ont emmené les quatre enfants, et les Camerounaises ont pris la route de Mostaganem.

Les enfants ont été accueillis par des proches camerounais, dont certains sont aussi clandestins et risquent l’expulsion. Une cinquième enfant, Nawal, âgée de 18 mois, que Michelle Gono avait laissée chez des amis quand elle est partie accoucher, a été recueillie par une famille nigérienne.

Malgré son calvaire, Laure ne regrette pas d’avoir laissé Brunette à Oran. Quelques jours plus tard, les femmes sont arrivées au Mali, selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme. En chemin, à Ghardaïa, une ville-oasis au sud de l’Algérie, Laure est tombée malade. “On m’a prescrit des médicaments que je dois payer, se lamente-t-elle. Mais je m’en suis sortie.” Laure espérait seulement arriver vivante à Douala, sa ville natale au Cameroun.

22/12/2011

Source : El Pais / Courrier international

En cette veille de Noël, Nicolas Sarkozy est d'humeur compatissante. "Je ne prétends pas qu'on a tout bien fait, je vois vos difficultés", a-t-il reconnu, l'air peiné, devant des responsables des Restos du cœur qu'il venait rencontrer, jeudi 22 décembre, dans un entrepôt de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Face à la pauvreté, le chef de l'Etat a expliqué que "le logement est absolument la clé". "Il faut refonder notre politique du logement, ça ne va pas!" Selon lui, "le côté assez désespérant c'est que la production de logements sociaux est de 130 000 par an, soit trois fois plus qu'il y a dix ans et, malgré tout, ce n'est pas suffisant".

Pour le président, il y a "deux problèmes". D'abord, "il se trouve dans ces logements des gens qui ne devraient pas y être". Ensuite, "le turnover dans les logements sociaux ne fonctionne pas". "On ne peut pas passer toute sa vie dans un logement qu'on a obtenu à l'âge de 30 ans", a-t-il expliqué.

"A cela s'ajoute le problème de l'immigration", a-t-il glissé sans en dire plus.

Qui sont ces indésirables ? Des trop riches ou des trop pauvres ? Le parc social n'est pas un repaire de nantis. Selon l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui regroupe les 773 organismes HLM, seuls 11 % des ménages logés dans le parc social dépasseraient les plafonds. Au regard des 4,3 millions de ménages vivant en HLM, 440 000 seraient hors des barèmes d'attribution.

"EMBOLIE" DU SYSTÈME

Sur le plan national et toujours selon les chiffres de l'USH, 5 % des locataires dépasseraient le plafond de 20% et seulement 0,3% serait au-delà de 100 %. Le logement social n'est pas non plus un eldorado pour les chômeurs et les bénéficiaires de minima sociaux.

La majorité des 4,2 millions de HLM sont occupés par des salariés d'entreprises privées ou publiques ou par des fonctionnaires d'Etat. Toujours selon l'USH, 58 % des chefs de famille des occupants du parc HLM sont en activité, 17 % au chômage ou bénéficient d'allocations et 25 % sont retraités ou préretraités.

En revanche, on assiste à une paupérisation du parc, conséquence de l'envolée des prix immobiliers. M. Sarkozy a par ailleurs dénoncé "une embolie totale" du système. Car 1,2 million de demandeurs de logements sociaux sont effectivement en attente d'un logement. Cette tension est là encore le fruit de la cherté des loyers qui poussent de plus en plus de Français à demander un logement social, théoriquement accessible à 64% de la population.

C'est aussi une conséquence d'une législation qui a peu évolué. Le principe du maintien du locataire dans son logement social "à vie" est défendu par le monde HLM, au nom, notamment, de la mixité sociale. Néanmoins, depuis mars2009, tous les locataires dont les ressources dépassent de plus de 20% les plafonds sont assujettis à un surloyer – le "supplément de loyer de solidarité" – excepté dans les zones sensibles.

Par ailleurs, les locataires dépassant de plus de deux fois les plafonds de ressources dans les zones tendues devront quitter le parc social après une période intermédiaire de trois ans, soit à partir de 2012.

23/12/2011

Source : Le Monde

Un projet de construction d’une mosquée dans le département des Yvelines (centre du bassin parisien), précisément dans la commune de Saint Germain en Laye alimente des « rumeurs » et provoquent des réactions enflammées. Les habitants votent contre le projet « redouté » et « le comité de défense des citoyens et des contribuables » est particulièrement virulent quant à l’implantation d’un lieu de culte dans la ville, rapporte le Parisien.

Le maire UMP de la ville Emmanuel Lamy est particulièrement décrié puisque accusé de « soutenir la communauté musulmane » et de lui « offrir un cadeau », selon les revendications des habitants. Ceux-ci dénoncent en effet, la cession d’un terrain de 1160 m2 environ, devant abriter l’hypothétique lieu de culte, au très bas prix de 19 000 euros. « Soit un tarif 45 fois inférieur au prix du marché ». « Un bradage » jugé « scandaleux » par les habitants.

Dans un démenti publié vendredi dernier, Emmanuel Lamy juge erronées « les informations concernant la vente éventuelle d’un terrain et la construction d’un bâtiment » à destination de la communauté musulmane. Néanmoins, « Comme pour toutes les communautés religieuses présentes à Saint-Germain-en-Laye, la ville tient à rappeler son attachement au principe de laïcité et de libre exercice des cultes, dans le cadre de la législation républicaine ».

22/12/2011

Source : Yabiladi

On vient de l’apprendre aujourd’hui. La Fouine, le rappeur français d’origine marocaine, sera bientôt sur les écrans de cinéma. Il fera, en effet, une apparition dans le dernier film de l’humoriste, acteur et réalisateur marocain Saïd Naciri. Intitulé « Un Marocain à Paris », ce long métrage réunit une brochette de stars françaises dont Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne et Jean-Pierre Castaldi ou encore Booder.

Cependant, si le film est doté d’un casting impressionnant, la bande annonce du film, qui dure tout de même 5 minutes et 5 secondes, laisse à désirer. Le réalisateur promet un film « plein de rebondissements avec un jeu d’acteurs marocains et français », mais aussi « une belle rencontre entre trois cultures différentes, avec un jeu d'acteurs marocains et français, où l’humour est au rendez-vous ». Des affirmations qui restent, toutefois, à vérifier. La sortie du film est prévue pour printemps 2012.

22/12/2011

Source : Yabiladi

On vient de l’apprendre aujourd’hui. La Fouine, le rappeur français d’origine marocaine, sera bientôt sur les écrans de cinéma. Il fera, en effet, une apparition dans le dernier film de l’humoriste, acteur et réalisateur marocain Saïd Naciri. Intitulé « Un Marocain à Paris », ce long métrage réunit une brochette de stars françaises dont Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne et Jean-Pierre Castaldi ou encore Booder.

Cependant, si le film est doté d’un casting impressionnant, la bande annonce du film, qui dure tout de même 5 minutes et 5 secondes, laisse à désirer. Le réalisateur promet un film « plein de rebondissements avec un jeu d’acteurs marocains et français », mais aussi « une belle rencontre entre trois cultures différentes, avec un jeu d'acteurs marocains et français, où l’humour est au rendez-vous ». Des affirmations qui restent, toutefois, à vérifier. La sortie du film est prévue pour printemps 2012.

22/12/2011

Source : Yabiladi

La ville d’Aurillac a abrité le samedi 17 décembre 2011 la signature de la convention de jumelage entre les communes d’Aurillac et Arpajon-sur-Cère et la commune d’Aït Ishaq…Suite

L’affaire s’envenime. Il est vrai que si les accusations de propos racistes portées par Kamel Chafni étaient avérées, elles seraient gravissimes…Suite

L'Allemagne a enregistré un fort rebond de l'immigration au premier semestre 2011, notamment en provenance des pays européens touchés par la crise, a annoncé jeudi l'Office fédéral des statistiques Destatis.

Quelque 435.000 personnes en provenance d'un pays étranger se sont installées en Allemagne au premier semestre 2011, un chiffre en hausse de 19% par rapport à la même période de 2010.

Dans le même temps, le nombre de personnes quittant l'Allemagne a légèrement reculé, provoquant une explosion du solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs) de 61.000 à 135.000 personnes, soit +122%. Un peu moins de 300.000 personnes ont quitté l'Allemagne au premier semestre.

Parmi les nouveaux arrivants, 381.000 étaient des étrangers, essentiellement européens. L'immigration en provenance de l'Union européenne (UE) a bondi de 29%.

"Le fait marquant est la forte hausse de l'immigration en provenance des pays de l'UE les plus touchés par la crise financière", souligne Destatis. Le nombre de nouveaux immigrés grecs a bondi de 84% au premier semestre à 4.100 personnes, l'immigration espagnole a augmenté de 49% à 2.400 personnes.

L'Office allemand des statistiques souligne aussi la hausse de 30% de l'immigration en provenance des pays de l'élargissement de l'UE en Europe centrale : +30%. Cette progression serait liée à la levée des dernières restrictions sur le marché du travail allemand pour les ressortissants de ces pays.

L'économie allemande a jusqu'ici mieux résisté à la crise que les autres pays européens et affiche un taux de chômage de 6,5%, bien meilleur que ses voisins. L'Allemagne cherche à attirer des immigrés pour compenser le déclin ancien de sa natalité et lutter contre les pénuries de main-d'oeuvre qui affectent déjà certains secteurs de son économie.

22/12/2011

Source : Les échos/AFP

Soulignant que la circulaire Guéant ne relevait "pas de sa compétence", le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a tout de même désapprouvé sa mise en place, qui empêche nombre de diplômés étrangers de rester travailler en France.

Jean-Pierre Chevènement disait: "un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne". Frédéric Mitterrand, lui, a choisi une autre option. Ce matin sur BFMTV, le ministre de la Culture a désapprouvé la circulaire Guéant, tout en soulignant que ce sujet "n'est pas de (sa) compétence".

"En tant que citoyen vous répondant, je vous dis que la circulaire me pose problème, en tant que ministre, je n'ai pas de conseils à donner à un autre ministre que je respecte", a-t-il insisté.

"Mon avis, c'est que j'ai passé mon temps à accueillir des étrangers. Cette circulaire me pose problème", a déclaré Frédéric Mitterrand.

Mais, a-t-il ajouté, "je n'ai pas de conseils à donner au ministre de l'Intérieur, qui est par ailleurs un homme tout à fait compétent dans ce domaine. Ca ne me regarde pas".

A la suite de la circulaire Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour universités et grandes écoles.

"La vocation de la France était d'accueillir les étudiants étrangers"

Une centaine de personnalités, dont le prix Nobel de Physique Albert Fert, ont notamment lancé une pétition demandant "le retrait" de cette circulaire.

Dans un courrier adressé fin novembre aux présidents d'universités et de grandes écoles françaises, le Premier ministre François Fillon avait défendu la circulaire Guéant, tout en soulignant l'apport des étudiants étrangers.

"Je suis pour que l'on applique les préconisations de la lettre de François Fillon", a encore indiqué Frédéric Mitterrand.

Le Premier ministre "a expliqué qu'il y avait eu des abus, qu'il y avait eu des parcours erratiques, mais que la vocation de la France était d'accueillir les étudiants étrangers", a-t-il ajouté.

22/12/2011

Source : L’Express/AFP

Il estime que l'actuelle politique des visas aux États-Unis, qui empêche les personnes qualifiées de s'y installer, "sabote" l'économie du pays.

"Ce qui fait du mal aux immigrés nous fait du mal à tous", a coutume dire le maire de New-York, Michael Bloomberg. Il a réaffirmé ce matin, mercredi 21 décembre, sa conviction selon laquelle l'actuelle politique des visas aux États-Unis, qui empêche les personnes qualifiées de s'y installer, était un "suicide national".

"Lorsque les gens laissent leur ancienne vie derrière eux, quittent leur foyer d'origine avec leur famille pour une vie meilleure et un endroit où ils pourront pratiquer librement leur religion et être maîtres de leur destin, ils viennent aux États-Unis. Ils ne vont pas en Chine. Nous nous en plaignons, mais nous ne devrions pas", a-t-il déclaré.

"Si vous voulez régler le problème des grandes villes en décomposition, faites venir des immigrants. Cela résoudra les problèmes du jour au lendemain pour un coût proche de zéro. Si vous souhaitez avoir une vie meilleure, vous devez continuer d'accueillir ceux qui ont fait la grandeur de l’Amérique." Pour le maire de New York, l'actuelle politique des visas aux États-Unis est  "un suicide national".

En septembre dernier, Michael Bloomberg avait parlé à ce sujet de "suicide collectif" : cette politique "sabote notre économie. J'appelle cela un suicide collectif, et je le pense vraiment", avait-t-il déclaré lors d'un Forum sur l'immigration. Le maire est fermement convaincu depuis longtemps que les restrictions actuelles handicapent les États-Unis dans la compétition internationale de plus en plus féroce pour attirer les talents et les personnes les mieux éduquées.

"Et le résultat, c'est que les États-Unis ne sont plus le carrefour inévitable pour l'innovation et l'entreprise", avait-t-il ajouté en soulignant les opportunités qu'offraient d'autres pays, de l'Amérique du Sud à l'Asie. Il avait alors souligné que sur le million de nouveaux résidents admis chaque année aux États-Unis, 15% seulement obtenaient des visas pour répondre aux besoins économiques du pays. Les 85% restants en bénéficient pour raisons familiales ou personnelles.

21/12/2011

Source : Atlantico

Alors qu’un récent sondage a dévoilé les faits les plus appréciées des français en 2011, certains médias ont trouvé bon de se focaliser sur la place réservée à l’interdiction du voile et des prières de rue.

Mardi dernier, une dépêche de l’AFP reprise par plusieurs médias, annonçait les résultats d’un sondage de l'institut Médiascopie. Ce dernier, mené entre le 2 et le 9 décembre portait sur l’appréciation faite des Français des grands moments de l’année qui s’achève. 800 personnes interrogées donnaient une note de 1 à 10 sur ce qui les a marqués.

Au rayon des décisions gouvernementales, l'instauration d'une taxe sur les hauts revenus a obtenu 7,7. Le relèvement du SMIC a reçu une la note de 7,5. L’interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics, en vigueur depuis cette année complète le podium, avec un score de 7,1. Plus loin arrive la mesure sur interdiction des prières de rue de septembre dernier (6,4).

Dangereux amalgames

Que les individus interrogés livrent un avis sur une question qui leur est posée n’a rien de choquant en soi. En revanche, la manière dont les résultats ont été présentés par certains médias français prête à confusion. Le quotidien Libération n’hésite pas à titre sur son site « Interdiction du voile, des prières de rue et du Bisphénol, mesures les plus applaudies en 2011 ». Moins véhément mais dans le même esprit, 20 Minutes titre « Les Français plébiscitent l'interdiction du voile, des prières de rue et du Bisphénol ».

D’après les résultats de l’enquête, l’interdiction du voile intégral et des prières dans les rues, dont le référent commun est l’islam, ont eu un écho favorable auprès des personnes sondées. Cependant leur présentation par les médias en question prête à croire qu’elles arrivent en tête des mesures plébiscitées, ce qui n’est clairement pas le cas.

Dans le classement, les restrictions concernant le port du voile dans les lieux publics et les prières de rues sont séparées par l'interdiction du bisphénol (7,1) et la prime aux salariés des entreprises ayant augmenté leurs dividendes (6,7). Pourtant, les titres de Libération et 20 Minutes, laissent facilement sous-entendre que l'interdiction du voile intégral et des prières de rue arrivent ensemble en tête des mesures les plus appréciées par des Français. Dans le commentaire qu’il fait du sondage, Denis Muzet, sociologue et président de l’institut qui a réalisé le sondage, parle de tentations de «chasse aux islamistes». Serait-ce dans cette logique que s’inscriraient Libération et 20 Minutes, deux des plus importants quotidiens français ?

Des quotidiens d’une telle envergure ne devraient-ils pas se montrer davantage soucieux de ne pas verser dans la surenchère alors que plusieurs voix se sont déjà élevées pour dénoncer la montée d’un sentiment islamophobe en France ?

21/12/2011

Source : Yabiladi

Rapprochement avec Aït Ishaq après quatre ans de réflexion sur la possibilité d’un partenariat…Suite

Une nouvelle ligne aérienne reliant Marseille et Marrakech va être lancée par la compagnie Air France. Cette nouvelle desserte sera assurée à partir du 25 mars prochain et ce, tous les mardis, jeudis et dimanches, rapporte Air-journal.fr. La ligne sera commercialisée à partir de 80 euros TTC l’aller simple.

Le lancement de cette ligne constituera une concurrence directe à la compagnie nationale Royal Air Maroc, mais aussi aux deux compagnies low-cost Jet4you et Ryanair qui assurent également la liaison entre Marrakech et Marseille. Cette démarche s’inscrit dans l'offensive d'Air France au départ des régions, visant notamment à reconquérir des parts de marché relatives au court et au moyen-courrier. « Dans un environnement très concurrentiel, la compagnie a réorganisé son réseau, grâce à une utilisation accrue de ses appareils et une amélioration de sa productivité », explique Air France dans un communiqué.

21/12/2011

Source : Yabiladi

Ici on noie les Algériens a remporté le deuxième prix de la catégorie « Poney arabe »…Suite

La circulaire du 31 mai n’en finit pas de provoquer des réactions en boucles…Suite (Finances news)

« Sin elles no se mueve el mundo » (sans elle le monde demeure paralysé) est le titre d’une étude sociologique sur la condition de la femme immigrée…Suite

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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