lundi 29 avril 2024 09:50

C’est de l’autre côté de l’Océan Atlantique, au Brésil, que Mohamed Hajji, ce marocain âgé d’une quarantaine d’années a choisi de vivre il y a maintenant 20 ans. Il est aujourd’hui Professeur à l'Université de Rio de Janeiro, l'une des plus importantes du Brésil et d'Amérique du Sud. Son domaine d’expertise est l’immigration et les nouvelles technologies. Mohamed Hajji est aujourd’hui détenteur de la nationalité brésilienne. Il était récemment à Marrakech pour animer la rencontre sur les médias communautaires. Yabiladi l’a rencontré durant sa pause café. Il raconte son parcours.

Yabiladi : Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter le Maroc ?

Mohamed Hajji : Partir pour moi était un peu naturel. Je suis journaliste de formation. J’ai commencé à travailler à 18 ans au journal l’Opinion puis au Matin. Je rédigeais des articles dans la page, à l’époque, dédiée à la diplomatie, une page qui ne servait franchement à rien mais qui m’a permis de mieux connaitre les pays représentés au Maroc à travers leurs fêtes et manifestations. C’était déjà un voyage ! Ca m’a permis de découvrir les spécialités culinaires chinoises ou russes ou encore les spécificités du cinéma polonais. En plus de cela, mon père avait fait l’Indochine et quand j’étais enfant il nous parlait souvent de ses voyages au Vietnam et au Cambodge.

Pourquoi avoir choisi le Brésil ?

MH : J’avais déjà eu l’occasion de voyager en Europe mais le Brésil a toujours fait partie de mon imaginaire. A l’époque, j’étais en contact avec l’Ambassade du Brésil au Maroc qui avait un système de bourses pour les étudiants. Ensuite on m’a proposé une bourse pour faire un Master de communication et culture et j’ai tout de suite accepté. Puis quand j’ai débarqué là-bas, j’ai été séduit par la qualité de vie du pays, des relations humaines et de l’accueil chaleureux. C’est une société qui est tellement ouverte qu’elle n’exige rien de toi en retour. Devenir Brésilien est une chose totalement naturelle. Aujourd’hui c’est quoi être Brésilien ? C’est parlé Portugais. Si tu es étranger et que tu parles Portugais, tu es Brésilien. Au départ, je ne parlais pas Portugais, j’ai passé ma première année à ne parler qu’en Français et j’ai appris la langue petit à petit.

Vous n’avez pas eu envie de rentrer au Maroc par la suite ?

MH : Lorsque j’ai fait ce Master, je n’avais pas l’intention de m’installer au Brésil. J’avais pris tellement de plaisir dans mon Master que j’ai décidé de faire un doctorat toujours en communication et culture. Ensuite, il y a eu ce concours à l’Université fédérale de Rio de Janeiro pour devenir professeur. Un concours assez dur mais j’ai décroché le poste. Aujourd’hui je suis professeur dans la plus grande université du Brésil.

Durant ces 20 ans au Brésil, avez)vous l’impression d’avoir manqué des choses dans l’évolution du Maroc ?

MH : Non, parce que je revenais souvent au Maroc. Les 10 premières années, j'ai remarqué que rien n'avait changé au Maroc. D’ailleurs, cela me donnait des angoisses. Je crois que le Maroc a commencé à changer il y a 7 ou 8 ans. Ensuite le changement a commencé à s’accélérer. Quand je revenais ensuite, le Maroc n’était plus le même. J’ai remarqué cela surtout en descendant dans les aéroports marocains. Ce sont surtout les mentalités qui ont changé. C’est bizarre mais j’avais l’impression que la société marocaine devenait enfin une société normale.

Quel est l’état des relations entre le Maroc et le Brésil ?

MH : C’est simple, le Maroc est totalement méconnu au Brésil. De plus, avec l’absence de ligne aérienne directe entre les deux pays, le Maroc perd un potentiel énorme en termes d’investissements et d’échanges. Le Brésil est un pays de 200 millions d’habitants. Il est le sixième plus grand pays au monde. Il est en train d’investir partout dans le monde. Je trouve cela dommage que le Maroc ne puisse pas prendre cette question au sérieux. On est en train de perdre la Chine, l’Inde et aussi le Brésil alors que le Brésil a une politique africaine.

Aujourd’hui il n’existe pas de liaison aérienne directe entre le Brésil et le Maroc, comment faites-vous pour venir au Maroc ?

MH : Je passe par d’autres pays mais cela n’est pas un problème. Pour ce qui est de la RAM, cette compagnie est en train de sombrer à cause de son mode de gestion. Il n’est pas normal par exemple qu’un certain nombre de billets soient distribués. Ca me fait râler quand je rentre dans un avion et que je vois que tous ceux qui sont en première classe n’ont pas payé leur billet et que moi je paie pour eux. Toi tu passes en deuxième classe, tu es mal reçu et à eux, les hôtesses leur servent du champagne ! Que ce soit la RAM ou une autre compagnie aérienne, il faut préserver les liens que le Maroc peut avoir avec sa diaspora dans le monde parce qu’au final le Maroc y gagne toujours.

Combien y-a-t-il de Marocains résidant au Brésil ?

MH : En fait, il y a deux catégories de communautés marocaines. Il y a d’abord la communauté marocaine juive qui est arrivée au Brésil à la fin du 19ème siècle. Ce sont des gens qui se sont totalement assimilées à la société brésilienne et qui sont très proches des Ashkénazes. Très peu parlent de leur marocanité. Et puis l’autre communauté concerne les Marocains qui se sont établis plus récemment. Mais il y en a très peu. Je dirais pas plus de 2000, en fait, ils ne s’enregistrent dans les consulats.

Qu’est-qui vous manque le plus du Maroc ?

MH : Ma maman ! Elle ne vient pas souvent au Brésil. Elle rend plus visite à mon frère à New York. Mais je la vois très souvent au Maroc.

Et votre vie personnelle dans tout ça?

MH : Bien entendu j’ai fait beaucoup de rencontres au Brésil. J’ai eu ensuite une relation amoureuse avec une Brésilienne qui est tombée enceinte. Depuis, je me suis remariée avec une autre femme, une Brésilienne toujours et ma fille vit avec sa maman.

S’il y a une chose dont j’ai pris conscience aujourd’hui c'est que le seul lien que j’ai aujourd’hui avec le Brésil, est ma fille. Auparavant, je n’avais aucune racine au Brésil, mais je les ai créées. J’ai eu beaucoup de propositions de travail loin de Rio de Janeiro mais je les ai toujours refusées parce que je ne voulais pas vivre loin de ma fille. Elle a 15 ans aujourd’hui, elle a un nom arabe qui est Kenza. Si vous lui demandez qui elle est, elle vous dira qu’elle est berbère et musulmane ! (rires). Pourtant, là où elle habite, il n’y a pas une forte communauté de musulmans mais pour elle, c’est important de le dire.

Votre fille connait-elle le Maroc ?

MH : J’ai l’impression que le Maroc était quelque chose qui lui manquait dans la recherche de son identité. Elle est venue ici il y a quelques mois et ça lui a beaucoup plu. C’est extraordinaire parce que le jour où elle a débarqué ici, elle est devenue marocaine dans son comportement, dans son affectivité et pourtant elle ne parle ni français, ni arabe. Elle communiquait en anglais avec les jeunes de son âge ou parlait avec un langage affectif avec sa grand-mère en l’embrassant par exemple.

A-t-elle la nationalité marocaine ?

MH : Hélas non parce que je ne me suis pas mariée de manière religieuse et d’après ce qu’on m’a expliqué le cadre religieux est indispensable pour transmettre sa nationalité à ses enfants. Ce qui est à mes yeux une grande injustice.

14/12/2011, Hanane Jazouani

Source : Yabiladi

Nouveau coup dur pour les étudiants étrangers. Un décret, publié le 6 septembre au Journal officiel, vient durcir leurs conditions d'obtention ou de renouvellement des visas étudiants. Cette population était déjà fragilisée par la circulaire du 31 mai, qui limite les possibilités de rester en France pour travailler à l'issue d'un cursus universitaire dans l'Hexagone.
Il fallait à ce jour justifier de 460 euros de ressources mensuelles pour obtenir ses papiers. Il en faudra désormais 620, soit 30 % de plus. Ce que dénoncent évidemment les associations de défense du droit des étrangers.

Au ministère de l'intérieur, on justifie ce décret par le souci de "lutter contre l'immigration irrégulière". Chaque année, une partie des 66 000 visas délivrés par ce biais seraient attribués à des "faux étudiants".

Le ministère estime s'assurer par ce relèvement de seuil que "les étudiants étudient bien". Il s'appuie pour cela sur un rapport du ministère de l'éducation nationale qui pointait en 2005 le manque d'argent des étudiants étrangers, parfois surpris par le coût de la vie en France. "Or, pour étudier dans de bonnes conditions, mieux vaut ne pas avoir à travailler à côté", soutient-on place Beauvau.

Le Gisti - Groupe d'information et de soutien des immigrés - a déposé un recours devant le Conseil d'Etat, le 4 novembre. "Notre reproche est moins la décision en soit, que le fait que cela se fasse du jour au lendemain sans laisser le temps aux étudiants de se retourner, explique Serge Slama, juriste et militant. Cela aurait pu être progressif."

"Discernement"
Selon M. Slama, le niveau de ressources requis pour étudier en France n'avait pas été modifié depuis 1982. Jusqu'à présent, la loi précisait seulement qu'il devait être équivalent à 70 % du montant de base des bourses attribuées aux étudiants étrangers. Mais le nouveau décret a supprimé cette barre. Une décision qui interroge M. Slama, alors que le Claude Guéant, le ministre de l'intérieur, s'est fixé pour objectif de baisser les flux d'immigration légale.

Au ministère, on tient toutefois à rassurer. Les conditions de ressources ne seront strictement appliquées que pour les "nouveaux" postulants. Pour les étudiants déjà en France, qui craignent de ne pouvoir renouveler leur titre de séjour et donc de devoir terminer leurs études, le décret sera appliqué "avec discernement". D'après M. Slama, les préfectures ne seraient effectivement, pour l'heure, "pas trop regardantes".

15/12/2011, Elise Vincent

Source : Le Monde

 A la tête de la fronde, un collectif étudiant né de l'expérience concrète de centaines de jeunes diplômés qui se voient refuser un changement de statut. Un membre fondateur de ce collectif dit «du 31 mai», Nabil Sebti, a porté fort et loin la voix de ses camarades de fortune avant de se résoudre, non sans tristesse, d'arrêter l 'aventure et de rentrer chez lui au Maroc où un avenir brillant l'attend …Suite

La France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, qui s'inquiètent des flux migratoires, mettent en cause les pouvoirs de la Commission La Circulaire Guéant : Genèse et luttes d'un collectif étudiant...Suite

Les élèves d'origine étrangère sont davantage soumis au poids des difficultés sociales dans leur parcours scolaire que le reste de la population en âge d'être scolarisée, révèle une étude de l'Insee publiée mercredi.

Ainsi, à l'entrée en 6ème, les résultats obtenus aux évaluations nationales par les élèves dont les deux parents sont immigrés ou étrangers, se situent près de dix points au-dessous de la moyenne nationale, indique cette étude.

Sept ans après leur 6ème, les enfants d'immigrés sont plus souvent sortis du système éducatif que les autres jeunes. Ils sont moins nombreux dans l'enseignement général mais ils préparent plus souvent un bac technologique ou professionnel et ont moins recours à l'apprentissage.

Ces disparités se retrouvent dans le taux de réussite au baccalauréat :tandis que 63,7 % des élèves de nationalité française l'obtiennent, la proportion tombe à 46,9 % pour les élèves étrangers, et cet écart s'accroît encore pour les séries générales.

Selon le ministère français de l'Education nationale cité par l'étude, ces écarts de niveaux entre enfants de parents nés en France et les autres, étrangers ou immigrés s'explique par le fait que la persistance de ces handicaps scolaires est étroitement liée à la catégorie socioprofessionnelle des parents.

En 2001, au collège, 71 % de ces collégiens sont enfants d'ouvriers ou d'inactifs, ce qui n'est le cas que de 39 % des collégiens français.

Quant aux élèves étrangers nés hors de France, leur scolarité est encore beaucoup plus perturbée et fréquemment marquée par l'échec, en raison notamment des difficultés d'adaptation à la langue, à la culture de l'école, et à leurs conditions sociales.

14/12/2011

Source : Agence de presse algérienne (APS)

L'ONG de défense des Droits de l'Homme, Amnesty International, a présenté, mercredi à Madrid, un rapport qui épingle les pratiques discriminatoires de la police espagnole envers les immigrés et les minorités ethniques.

Le rapport, intitulé "Arrêtez le racisme, pas les gens: profilage ethnique et contrôle de l'immigration en Espagne", qui révèle l'ampleur des contrôles d'identité effectués par la police sur la base de caractéristiques ethniques et raciales, a été présenté au cours d'une conférence de presse en présence de son auteur, Izza Leghtas, chargée des recherches sur l'Espagne au sein d'Amnesty International, de la directrice adjointe d'Amnesty Internationale pour l'Europe, Jezerca Tigani et de responsables de la section espagnole de l'Ong Internationale.

Ces pratiques touchent à la fois des étrangers et des citoyens espagnols issus de minorités ethniques comme les Gitans, affirme le rapport, qui dénonce leur caractère discriminatoire et illégal ainsi que les préjugés qui les sous-tendent notamment le fait de considérer tous les immigrés comme des "délinquants".

Selon le rapport, ces pratiques courantes ont toujours été niées par le gouvernement en fonction en dépit de leur évidence, affirmant que les agents de la police espagnole reçoivent des instructions verbales de leurs supérieurs pour mener un certain nombre de contrôle d'identité qui doivent se traduire par des détentions considérées comme un indicateur de "productivité de chaque unité de police".

Amnesty Internationale a invité, dans ce contexte, le futur gouvernement espagnol à se départir de la politique suivie par l'exécutif sortant et à interdire de "façon expresse" ces pratiques qui sont dénoncées par diverses organisations de défense des Droits de l'Homme et des organismes internationaux pour leur caractère "raciste, humiliant et illégal".

Le rapport a été élaboré entre mai et avril derniers sur la base d'entretiens avec des migrants, des organisations sociales, des syndicats de la police et des avocats.

14/12/2011

Source : MAP

La commande en ligne de documents de l'état civil, à savoir l'extrait et la copie intégrale de l'acte de naissance, sera opérationnelle début janvier 2012 au niveau de la commune pilote de Rabat.

Cette opération s'inscrit dans le cadre du "Guichet de commande en ligne de documents administratifs", watiqa.ma, dont la convention a été signée mercredi à Rabat.

Cette convention a été signée par le ministre de l'Intérieur, Taieb Cherqaoui, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami et le directeur général de Poste Maroc, Amine Benjelloun Touimi.

Watiqa.ma, le premier guichet unique marocain pour la commande en ligne de documents administratifs, est un service en ligne simple, facile d'accès, à des tarifs préférentiels, avec un suivi de la commande.

Suite à de nombreux témoignages d'internautes via Fikra (fikra.egov.ma), site lancé début 2011 et destiné à collecter les suggestions des citoyens sur de nouveaux télé-services, le déplacement physique pour récupérer l'acte de naissance s'est avéré être une contrainte de taille pour les administrés résidant loin de leur lieu de naissance.

Cette contrainte existe encore pour d'autres documents administratifs. Ces difficultés seront progressivement surmontées grâce à watiqa.ma.

Intervenant lors de la cérémonie de signature, M. Cherqaoui a souligné l'importance de ce service qui est "en phase avec le progrès que connaît l'administration électronique au Maroc".

Poste Maroc assure l'exploitation de ce guichet et se charge de délivrer les documents demandés aux citoyens avec célérité et précision et au moindre coût, a-t-il indiqué, ajoutant que ce service "aura un impact positif sur l'administration en allégeant la pression sur les fonctionnaires chargés de la préparation de ces documents".

Pour sa part, M. Chami a précisé que cet accord vise à garantir l'opérationnalité et la performance du service de commande en ligne de documents administratifs.

Après l'état civil, le pilote du casier judiciaire sera également lancé début 2012, a-t-il ajouté, expliquant que le citoyen pourra commander un ou plusieurs documents d'état civil sur le guichet électronique et régler en ligne les frais y afférents, à partir de 20 dirhams (TTC).

Le paiement peut se faire par carte bancaire nationale ou internationale et ultérieurement par SMS.

Poste Maroc assure la transmission des documents demandés par courrier postal recommandé au Maroc et à l'étranger, selon M. Benjelloun.

watiqa.ma permet aux citoyens de suivre en détail l'état d'avancement des commandes, au niveau du traitement ou de l'acheminement par Poste Maroc.

watiqa.ma est le fruit d'une collaboration tripartite entre le ministère de l'Intérieur, porteur du projet, le ministère de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, en charge du programme e-gouvernement de Maroc Numeric 2013, qui en a assuré la maîtrise d'oeuvre et la coordination, et Poste Maroc, qui en assure l'exploitation et l'intégration à son bouquet de services aux citoyens.

14/12/2011

Source : MAP

Des professeurs de langue arabe et de culture marocaine en Belgique ont une nouvelle fois observé un si tin dans les locaux de l'ambassade du Maroc à Bruxelles…Suite

Mardi, Gianluca Casseri, un militant d'extrême droite d'une cinquantaine d'années, a ouvert le feu sur un marché de Florence, tuant deux vendeurs ambulants sénégalais et en blessant gravement un troisième, qui « restera paralysé à vie », selon la police. L'homme a ensuite ouvert le feu sur le marché San Lorenzo, dans le centre historique de la capitale toscane, blessant deux personnes dont le pronostic vital n'est pas engagé. Acculé par les forces de police, Casseri s'est ensuite suicidé.
Ce déchaînement de violence à l'encontre d'une communauté agite l'Italie. Les médias s'inquiètent du fait que la société italienne pourrait devenir de plus en plus raciste.

La fusillade de mardi est intervenue 36 heures à peine après un autre épisode imprégné de xénophobie : samedi à Milan, un commando a incendié un campement rom après qu'une jeune fille a affirmé avoir été violée par un Rom. Le lendemain, elle a avoué qu'elle avait tout inventé.

15/12/2011

Source : 20 minutes.fr

Dakar réagit avec indignation à l'assassinat mardi de deux vendeurs ambulants sénégalais qui travaillaient dans un marché de la place Dalmazia, à Florence, en Italie.

Les deux hommes ont été tués par balle par un membre de l'organisation d'extrême droite Casa Pound, Gianluca Casseri, qui s'est ensuite suicidé.

Un troisième homme blessé par Casseri est dans un état jugé très grave dans un hôpital de la capitale toscane et « restera paralysé à vie », selon la police.

Casseri a aussi blessé par balle deux autres vendeurs sénégalais dans un autre marché situé près de la cathédrale dans le centre historique de la ville.

Casseri, décrit comme un homme déprimé et solitaire par les médias italiens, était auteur de livres de science-fiction, mais aussi d'essais antisémites. Il niait notamment l'existence de l'Holocauste.

« Le gouvernement du Sénégal exprime son indignation suite au meurtre odieux perpétré sur deux de nos compatriotes vivant en Italie », peut-on lire dans un communiqué du ministre sénégalais de la Communication Moustapha Guirassy transmis à l'Agence France Presse.

Le gouvernement « tient à préciser qu'aucun effort ne sera ménagé pour faire toute la lumière sur cette affaire en vue de prendre les mesures qui s'imposent », ajoute le texte, sans donner davantage de détails.

Les politiciens dénoncent les meurtres

La classe politique italienne a unanimement condamné le geste de Casseri. La Chambre des députés a observé une minute de silence lors de ses travaux et le président de la République, Giorgio Napolitano, a condamné un « assassinat barbare ».

Le maire de Florence, Matteo Renzi, a quant à lui dénoncé « la folie raciste et xénophobe d'un geste isolé ». Cette affaire « ne correspond pas à Florence [...] une ville ouverte, plurielle », a-t-il affirmé.

« Cet homme est parti avec l'idée de tuer, cela aurait pu se produire n'importe où », a ajouté le maire de Florence, qui avoue cependant craindre « le fanatisme qui alimente la violence et sème la mort ».

Le maire Renzi a proclamé une journée de deuil. Il doit aussi rencontrer des délégués de la communauté sénégalaise mercredi après-midi. Le représentant de cette communauté à Florence, Pape Diaw, a demandé que « le racisme ne soit pas traité de manière superficielle par les institutions » italiennes.

Les commerçants ont pour leur part abaissé leurs rideaux de fer pendant dix minutes par solidarité avec les victimes.

La presse italienne s'interroge

Dans la presse italienne, les commentateurs y voient tantôt un geste isolé, tantôt le symptôme d'une dérive sociétale.

Un éditorialiste du quotidien Il Giornale (droite) soutient par exemple que Casseri « n'était pas entièrement sain d'esprit », et qu'il n'était qu'« un fou, rien de plus ».

La Repubblica (gauche) publie cependant un éditorial intitulé « Ne traitons pas de fous nos Breivik », dans une référence à l'auteur du massacre de 77 personnes en Norvège le 22 juillet.

L'éditorialiste Adriano Sofri y dénonce les « errements idéologiques qui ont conduit Breivik, dans sa croisade contre les corrupteurs de la race, à tuer de jeunes Norvégiens, et Casseri à passer du fantasme antijuif au massacre de Sénégalais ».

Il rappelle le pogrom anti-Roms survenu samedi à Turin. Après l'annonce d'un viol inventé par une Italienne de 16 ans, une horde déchaînée a mis le feu à un camp de Roms dans la banlieue de la métropole piémontaise.

14/12/2011

Source : Radio Canada

L’Organisation internationale des migrations dénonce un débat « tendancieux, polarisé et négatif » sur les migrants dans plusieurs pays européens, en période de crise et sur fond de chômage croissant.

S’il est un domaine ou les contrevérités, idées reçues et autres fantasmes sont légion, c’est bien l’immigration. L’Organisation internationale des migrations (OIM) dénonce, dans son rapport annuel, un débat « excessivement tendancieux, polarisé et négatif », surtout en période de crise. « La migration est souvent invoquée pour masquer les peurs et les incertitudes de la population face aux problèmes du chômage, du logement et de la cohésion sociale dans les pays d’accueil », affirme son directeur général, William Lacy Swing.

Dans la longue liste des idées erronées sur le sujet arrive en tête la surestimation du nombre de migrants. Une étude couvrant huit pays d’accueil montre que dans chacun d’eux les personnes interrogées ont tendance à exagérer la taille de la population migrante. Par exemple, en Italie, les personnes interrogées ont supposé que le pourcentage de migrants dans la population était de 25, quand il est en réalité seulement de 7…

« Les migrants sont souvent concentrés dans le centre des villes et sont donc plus visibles », explique Gervais Appave, l’un des auteurs du rapport. En outre, il y a souvent confusion entre les catégories d’étrangers : demandeurs d’asile, migrants irréguliers, réfugiés, travailleurs, touristes, étudiants. En Grande-Bretagne, par exemple, ce sont les étudiants qui forment le plus grand groupe d’immigrés et non les demandeurs d’asile. D’autant que le rapport souligne la stabilité du nombre de migrants internationaux ces dernières années. En 2010, ils étaient 214 millions, contre 191 millions en 2005, soit toujours environ 3 % de la population mondiale. La crise économique, qui sévit dans les pays industrialisés depuis 2009, n’a pas provoqué de mouvement important de retour des immigrés dans leur pays d’origine.

Autre idée souvent développée, notamment par les partis nationalistes européens : les immigrés empiéteraient sur le marché du travail des nationaux. Il n’en est rien. Au contraire la main-d’œuvre étrangère est restée plus exposée au risque de chômage. En Espagne, par exemple, 30,2 % d’immigrants étaient sans emploi en 2010, contre 18,1 % d’Espagnols de naissance. En Allemagne, le taux de chômage parmi les migrants durant l’été 2010 était presque le double de celui des Allemands.

Très critiqués par l’organisation, les médias et les politiques qui participent à cette mauvaise information. Parler de « vagues » de migrants, par exemple, laisse entendre que l’on peut être submergé… Les médias ont souvent relayé l’idée que les révolutions arabes allaient entraîner une forte augmentation de la migration vers l’Europe. En réalité, souligne l’OIM, un pourcentage infime de personnes déplacées par les conflits ont décidé de traverser la Méditerranée par bateau.

Pour lutter contre tous ces clichés, l’organisation appelle à un « changement radical dans notre façon de communiquer sur la migration ». Histoire de rappeler que la mobilité humaine

14/12/2011, Marie Barbier

Source : L’Humanité

Faut-il qu'il y ait une tragédie pour qu'en Italie, on parle d'immigration ? L'innommable « chasse aux Sénégalais » qui s'est déroulée mardi à Florence et qui a coûté la vie à deux hommes, Samb Modou et Diop Mor, en est la triste illustration. La plus cruelle en cette année 2011 où l'immigration pourrait être l'un des thèmes phares. Sans compter que l'auteur du massacre, Gia’nluc’a Casseri, est d'extrême droite.

Deux sentiments ont immédiatement traversé les autorités florentines mardi. La culpabilité et la honte face à cette communauté sans histoires : le maire, Matteo Renzi, a ainsi proclamé une journé’’e de lutte pour la communauté du Sénégal. La commune paiera aussi le rapatriement des dépouilles et les funérailles.

Mais quelques fleurs ne suffiront pas. Un représentant de la communauté sénégalaise de Florence s'est insurgé dans le journal Fatto quotidiano :

« Pour vous, nous sommes “ t'y veux, t'y achète ”, des vendeurs ambulants africains, des étrangers perturbateurs, sales, inutiles. Au contraire, nous avons une dignité et nous voulons être traités comme des humains. »

Nouvelles générations, nouvelle identité

S'interroger sur la place donnée aux immigrés aujourd'hui... Cette terrible « chasse » (le mot fait frémir) doit en être le déclencheur : l'Italie (les médias, les autorités) est contrainte de se pencher sur son nouveau visage. Et l'accepter.

Dans la péninsule, l'immigration fait l'objet de discussions très sporadiques. Ainsi lors de l'arrivée massive de Tunisiens et Libyens à Lampedusa au printemps dernier, l'Italie avait découvert ses nouvelles générations d'Italiens d'origine étrangère. Celles qui étudient, parlent la langue parfaitement, bref, des personnes qui demandaient, justement, à être considérées comme citoyens à part entière.

Avant de les oublier aussi sec une fois l'actualité passée. Ne pas considérer ces nouvelles générations autrement que dans les moments difficiles, c'est refuser une nouvelle identité. C'est donner lieu, aussi, à des généralités.

Des immigrations différentes en fonction des régions

Dans la péninsule, l'immigration correspond à plusieurs réalités. La situation des étrangers change ainsi plus ou moins en fonction des régions.

Dans le Sud, l'étranger est en majorité celui que la mafia exploite dans les champs de fruits et légumes. Dans le Nord, les situations varient : à Brescia, des immigrés ont occupé une grue pour protester contre l'impossibilité d'obtenir des permis de séjour. Inversement à Crémone, où des Indiens du Punjab sont venus travailler dans les laiteries qui servent à produire notamment le Grana Padano.

Et les Italiens dans tout ça ? Ils pèsent leurs mots. Lors de l'interview, le propriétaire d'une de ces laiterie de Crémone s'était montré très réticent.

« Pourquoi vous intéressez-vous aux Indiens ? Vous savez qu'ici ils font un travail rémunéré 1 800 euros par mois. On ne les exploite pas. Non parce que vous savez, avec la Ligue du Nord, on en a marre de passer pour les racistes de service. »

La commune, face à l'arrivée massive de cette communauté avait même fait construire un temple sikh, l'un des plus importants d'Europe, après ceux de l'Angleterre.

Cette information, plutôt significative sur l'Italie d'aujourd'hui, avait été dévoilée par le New York Times.

14/12/2011, Flora Zanichelli

Source : Rue 89

Le lycée Lyautey de Casablanca, au Maroc, s'est mis en grève lundi, selon les informations obtenues par Europe 1. Les élèves de l'un des plus prestigieux établissement français de l'étranger, refusent la circulaire Guéant du 31 mai qui restreint la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié en France. Désormais, avec les futurs bacheliers se voient interdire l'accès aux plus grandes écoles en France.

Fouad a 17 ans. Élève dans ce lycée où le taux de réussite au bac frôle les 100%, c'est en France qu'il veut étudier et trouver un premier emploi. L'objectif, pour lui, est de revenir ensuite au Maroc pour "aider son pays". Mais, aujourd'hui, avec la circulaire Guéant, même un simple stage lui sera refusé.

"C'est comme si le système français m'avait trahi", confie Fouad au micro d'Europe1. "On m'empêche de finir mes études en France puisque pour moi, un diplôme ce n'est qu'un bout de papier. Sans expérience professionnelle, ce diplôme n'a aucune valeur. Quand je reviendrai dans mon pays, je n'aurai pas l'expérience nécessaire pour promouvoir l’essor de mon pays".

'Ils manqueront probablement à la France"

Saad était exactement à la même place, au lycée Lyautey, il y a dix ans. Aujourd'hui, il dirige une agence de publicité parisienne après avoir fait une grande école de commerce. Pour lui, la France vient de claquer la porte à la génération suivante.

"Tous les professeurs nous tenaient le discours : "vous faites partie de l'élite des lycées français" se souvient Saad. "Grâce à votre bac au lycée Lyautey, vous arriverez en France pour faire des prépas d'écoles de commerce, d'ingénieurs, des facultés prestigieuses. Aujourd'hui, ce sont probablement des éléments qui manqueront à la France par la suite", conclut-il.

Ces bacheliers très bien formés par le système éducatif français regardent vers des pays qui leur tendent les bras : le Canada, les États-Unis ou la Chine.

14/12/2011

Source : Atlas info/Europe1

Le "permis unique" européen, qui garantira un droit au séjour et au travail aux ressortissants des pays tiers dans l'Union européenne, a été adopté mardi par le Parlement européen.

Cette nouvelle directive, qui a déjà été approuvée en des termes identiques par le Conseil européen, devra être mise en oeuvre dans les deux ans par les Etats membres.

Elle n'affecte pas le droit de chacun d'entre eux à accepter ou non l'entrée de ressortissants non communautaires sur son sol et n'institue pas non plus un permis valable sur tout le territoire de l'Union européenne.

Ce permis simplifiera en revanche les procédures administratives pour les immigrants légaux.

Il conférera à son détenteur un "socle" de droits comparables, pour l'essentiel, à ceux des travailleurs nationaux en matière de salaire, de formation, de reconnaissance des qualifications, de couverture sociale ou d'adhésion à un syndicat.

Ce dispositif constitue un nouveau volet d'une politique commune de l'immigration, après l'adoption, en 2008, de la directive "retour" sur le rapatriement des clandestins et de la "carte bleue" sur l'emploi de ressortissants étrangers qualifiés, suivies en 2009 de l'instauration d'un mécanisme de sanctions "dissuasives" contre le travail clandestin.

13/12/2011

Source : Reuters

La Libye a exprimé mardi des réserves sur "certains points" du traité d'amitié avec Rome signé en 2008 par les anciens dirigeants des deux pays, Mouammar Kadhafi et Silvio Berlusconi, selon le vice-ministre des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz.
La Libye "a des réserves sur un certain nombre de points inclus dans la convention qui ont besoin d'être discutés à nouveau entre les deux pays", a déclaré M. Abdelaziz, cité par l'agence officielle Wal.

Le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, doit se rendre jeudi à Rome pour discuter du traité avec les autorités italiennes, a-t-il ajouté.

"La vision de la nouvelle Libye par rapport à sa coopération avec l'Italie diffère de ce qu'elle était sous l'ancien régime", a-t-il expliqué, soulignant "la nécessité de regarder le partenariat italo-libyen d'une façon totalement différente".

M. Abdelaziz, qui sortait d'un entretien avec Domenico Giorgi, chef du département Pays méditerranéens et Moyen-Orient au ministère italien des Affaires étrangères, a ajouté que les deux parties restaient toutefois d'accord sur certains points du traité, sans préciser lesquels.

L'Italie avait suspendu le traité fin février, quelques jours après le début de l'insurrection en Libye qui a provoqué la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

Le traité d'amitié entre la Libye et l'Italie, signé le 30 août 2008 à Benghazi (Libye) par MM. Kadhafi et Berlusconi, prévoit des investissements italiens en Libye de 5 milliards de dollars en compensation de la période coloniale, dont la construction, pour environ 3 milliards de dollars, d'une autoroute littorale de 1.700 km.

En contrepartie le régime de Tripoli s'est engagé à limiter l'immigration clandestine depuis ses côtes. Le traité, qui permet également le refoulement en Libye des migrants partis de ce pays, avait conduit à une chute de 94% de l'immigration illégale vers le sud de l'Italie.

Avant le début de la révolution libyenne, les anciens dirigeants des deux pays entretenaient des relations privilégiées et fêtaient chaque 30 août l'anniversaire de leur traité.

13/12/2011

Source : AFP

Un huitième de la population allemande qui s'élève à 81,7 millions d'habitants est issu de l'immigration, soit 10,6 millions de personnes, a indiqué mardi l'institut fédéral des statistiques Destatis, s'appuyant sur les chiffres du recensement de 2010.

Si l'on ajoute à ce groupe les personnes d'origine étrangère nées en Allemagne, le chiffre total de la population d'origine étrangère atteint 15,7 millions, soit un peu moins d'un cinquième de la population allemande (19,3% en 2010).

Selon Destatis, la présence de ces immigrés en Allemagne remonte à plus de 20 ans, et plus de la moitié de cette population avait la nationalité allemande avant 2010.

Les personnes originaires de Turquie constituent le groupe le plus important avec environ 2,45 millions de personnes, suivent la Pologne (1,31 million), la Russie (1,04 million) et l'Italie (745.000).

Autre enseignement du recensement 2010: la population d'origine étrangère, avec une moyenne d'âge de 35 ans, est beaucoup plus jeune que le reste de la population (45,9 ans), plus souvent célibataire (45,7% contre 38,5%) et masculine (50,3% contre 48,7%).
Géographiquement, elle est dans sa quasi-totalité installée dans les anciens Etats régionaux de l'ouest et à Berlin (96,3%).

13/12/2011

Source : Agence de presse algérienne(APS)

Les Marocains sont en tête des nouveaux migrants au Québec en 2010, rapporte l'Institut de la statistique du Québec dans son bilan démographique.

Le Québec a accueilli 54 000 immigrants en 2010, en provenance de plus de 130 pays, indique la même source, précisant que les principaux pays de naissance des immigrants admis étaient le Maroc (10,5 pc), l'Algérie (8,2 pc), la France (7,1 pc) et Haïti (6,7 pc).

En 1990, les principales sources d'immigration étaient le Liban, Haïti et le Vietnam. Les jeunes de moins de 20 ans ont vu leur poids démographique se réduire de 26 pc en 1990 à 22 pc en 2011, alors que celui des 65 ans et plus est passé de 11 pc à presque 16 pc, selon les chiffres de l'édition 2011 du bilan démographique du Québec, rendu public mardi.

L'ampleur de l'immigration internationale a été très variable entre les sommets de plus de 50 000 immigrants des années 1991 et 2010 et les niveaux inférieurs à 30 000 des années 1994 à 1999, indique-t-on de même source.

En cette fin d'année 2011, la population du Québec a franchi le seuil des 8 millions d'habitants. Elle a augmenté de 76 000 habitants au cours de l'année 2010 et ce gain résulte d'un accroissement naturel (naissances moins décès) de 30 000 personnes, d'un solde migratoire total de 43 000 personnes et d'un apport de 3 000 résidents non permanents supplémentaires, selon l'Institut de la statistique du Québec.

Le Canada figure parmi les rares pays qui encouragent activement l'immigration -selon un système sélectif- pour accroître sa population d'environ 34,5 millions de personnes. Selon des estimations officielles, le pays a besoin d'environ 250.000 nouveaux arrivants par an pour assurer la croissance de son économie.

14/12/2011

Source : MAP

Plus de 5.000 étudiants marocains s'inscrivent annuellement dans les établissements d'enseignement supérieur espagnols.

La promotion de l'enseignement de la langue espagnole au Maroc et dans les établissements d'enseignement supérieurs espagnols au profit des étudiants marocains a été au centre d'une récente réunion à Rabat.

La rencontre a également abordé la simplification d'octroi des visas aux étudiants marocains désireux de poursuivre leurs études dans les universités et instituts espagnols, indique un communiqué du ministère de l'éducation nationale.

Après avoir rappelé l'importance des relations historiques, politiques et économiques liant le Maroc et l'Espagne, le conseiller pédagogique à l'ambassade d'Espagne de Rabat a indiqué que plus de 5.000 étudiants marocains s'inscrivent annuellement dans les établissements d'enseignement supérieur espagnols, eu égard à la qualité de l'enseignement et aux frais abordables.

Le gouvernement espagnol, a-t-il indiqué, octroie annuellement 200 bourses aux étudiants marocains les plus méritants.

Il a, en outre, appelé à promouvoir l'enseignement de la langue espagnole au Maroc qui est la deuxième langue parlée dans le monde après l'anglais, rappelant le rôle majeur de l'importante communauté marocaine résidant en Espagne dans le domaine économique et éducatif.

13/12/2011

Source : MAP

Issue d'une famille de musiciens, cette jeune franco-marocaine a su se frayer un chemin dans la cour des grands ! Avec un seul album à son actif, l'artiste parcourt pourtant les scènes du monde durant plusieurs mois…Suite

Une grande enquête sur la migration des compétences marocaines est lancée par I'ETF, une agence de l'Union Européenne. Elle s'inscrit dans le cadre du «Partenariat pour la mobilité» que veut établir I'UE avec le Maroc…Suite

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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