vendredi 26 avril 2024 05:06
Le public de la 6ème édition de la Rencontre internationale du film transsaharien de Zagora (RIFT) a été enchanté, jeudi soir, par la projection des films espagnol "14 kilomètre" et tchadien "N'djamena city".

Les deux histoires, qui ont attiré aussi bien les cinéphiles que les critiques présents lors de cette édition, ont été vécues et réalisées différemment. Le premier traite des souffrances des immigrés à travers le grand périple saharien et le second s'attaque à la situation politique du Tchad.

Réalisé par Gerardo Olivares, "14 kilomètre" raconte l'histoire de deux frères maliens qui décident de s'aventurer dans le désert en direction du Nord dont l'objectif d'atteindre l'eldorado européen.

Les deux frères se trouvent délaissés par leurs rabatteurs, avec de très maigres informations et indications pour poursuivre un tel périple. Avec Violette, jeune fille qu'ils ont rencontrée, ils affronteront les risques du néant, des frontières et de l'inconnu.

L'espace désertique est filmé avec un oeil qui accompagne, qui compatisse et qui dénonce le fait que toute la communauté internationale reste passive devant un drame qui a lieu chaque jour et qui fait que des jeunes meurent avant de réaliser leur rêve chimérique.

Issa Serge Coelo, réalisateur de "N'djamena city", transporte le public dans un voyage à sa ville bien-aimée et relate l'histoire politique du Tchad, dans des moments déterminés de la vie quotidienne des tchadiens.

Addoum, journaliste, qui veut contribuer à la libération de son pays du joug militaire, entend voyager à l'étranger pour diffuser un documentaire dénonciateur, mais une lettre mystérieuse se trouve dans sa poche et le voilà dans la prison avec d'autres détenus politiques.

En fin de soirée, le grand public a visionné, en plein air, "Casa Negra", long-métrage réalisé par le marocain Noureddine Khmari, dans un calme et respect absolus.

Le programme de ce vendredi prévoit la projection de quatre films en l'occurrence "Hjab Lhob" (Amour voilé) de Aziz Salmi, "Le désert des amazigh" du koweïtien Abdullah El Mekhyal, "Kharboucha" du marocain Hamid Zoughi et "La Momie" de l'américain Rob Cohen. MAP
Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a organisé, jeudi en collaboration avec la représentation du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Maroc, une rencontre à l'occasion de la Journée mondiale du réfugié, célébrée cette année sous le thème "Vraies personnes, vrais besoins".

Cette manifestation, a rappelé le secrétaire général du CCDH, M. Mahjoub El Hiba, s'inscrit dans le cadre des rencontres que le Conseil tient avec les institutions concernées par les questions des réfugiés et des migrants pour examiner les données y afférentes et faire le point sur les problématiques que pose l'assimilation des deux catégories.

Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment de M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, vise à améliorer le cadre juridique régissant les questions des migrants et des réfugiés sur une base de données réelles et précises et à ouvrir un débat sur le cadre juridique international existant, en l'occurrence la convention de Genève de 1951 relative au statut du réfugié et son protocole annexe, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.

Selon M. El Hiba, les mutations en Afrique et sur la scène international, ainsi que la fermeture des frontières de certains pays, soulèvent désormais la question de revoir le cadre juridique international régissant la protection des réfugiés, sachant que le "concept de réfugié" s'est élargi au point de s'éloigner de la définition contenue dans la convention de Genève.

Le fait de soulever cette problématique, aux côtés de la question de la promotion des droits des réfugiés à travers l'encouragement de la création d'ONG spécialisées dans la sensibilisation aux problèmes des migrants et des réfugiés, contribue en soi à une amélioration des comportements à l'égard des migrants, en général, et des réfugiés, en particulier, a-t-il précisé.

Le Maroc, a ajouté M. El Hiba, a ouvert des espaces de dialogues, en particulier à travers le CCDH, autour de cette problématique et d'autres questions délicates qui requièrent un traitement de longue haleine, sur la base des principes des droits de l'Homme et de la démocratie, qui constituent des choix irréversibles au Royaume.  MAP

Des députés de droite et de gauche ont dénoncé le port de la burqa en France, lançant jeudi un débat sur un phénomène dont l'ampleur est inconnue mais jugée "marginale" par les organisations musulmanes qui craignent "une stigmatisation de l'islam".

Une soixantaine de députés, dont de nombreux membres de la majorité UMP, ont signé la demande d'enquête parlementaire d'un député communiste, André Gérin, sur le port par certaines femmes musulmanes de la burqa ou du niqab, un voile qui les recouvre entièrement.

"La burqa, c'est un symbole de soumission, d'une pratique extrémiste d'une religion qui ne reconnaît pas à la femme tous ses droits", estime le député UMP Thierry Mariani qui a signé le texte.

"Il faut que les responsables politiques sortent de l'aveuglement", explique à l'AFP M. Gérin, élu d'une banlieue de Lyon (est) à forte population musulmane.

Admettant ne disposer d'aucun chiffre ou de rapport sur le sujet, il souligne que l'objectif d'une enquête est précisément d'en savoir plus.

"La coïncidence fait que je dépose cette demande de commission d'enquête au moment où (le président américain Barak) Obama en parle et au moment où (son homologue français Nicolas) Sarkozy court après Obama", ajoute-t-il.

M. Obama avait soulevé début juin la colère des féministes en France en critiquant l'interdiction du port du voile. Nicolas Sarkozy s'est dit d'accord avec lui en y mettant des réserves, à savoir le libre arbitre des femmes et les restrictions dans certaines administrations françaises, au nom de la laïcité.

Cette laïcité, pilier de la république française qui sépare l'Eglise et l'Etat, est un sujet extrêmement sensible dans ce pays où une loi qui avait donné lieu à un vif débat, interdit depuis 2004 le port de tout signe religieux "ostentatoire" à l'école.

Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson a jugé "inopportun de relancer une polémique" sur les signes religieux. "Un équilibre a été trouvé en France et il serait dangereux de le remettre en cause", a-t-il estimé.

Il s'est déclaré "à titre personnel" opposé au port du voile intégral, comme le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos qui a dit le considérer comme une forme d'"oppression" de la femme.

Plus tranchée, la secrétaire d'Etat à la Ville, chargée des banlieues, Fadela Amara, a salué l'initiative, estimant qu'il fallait "tout faire pour stopper la propagation des burqas", une "sorte de cercueil pour les femmes".

Un sentiment partagé par l'association de défense des droits de la femme Ni Putes Ni Soumise, dont Mme Amara a été une des fondatrices. L'association estime qu'il "ne faut pas avoir peur" de parler du voile intégral, "de rendre visible la réalité et la dégradation de la condition des femmes".

"Un phénomène marginal", a rétorqué le président du Conseil français du culte musulman, principale organisation musulmane de France, Mohammed Moussaoui, qui s'est dit "choqué" par ce projet.

Pour lui, "évoquer le sujet de cette façon, par le biais d'une commission parlementaire, revient à stigmatiser l'islam et les musulmans de France".

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, s'étonne lui de voir resurgir ce débat qu'il pensait réglé par la loi de 2004.

Partisan d'un "islam du juste milieu", il dit son attachement à une France "terre d'intégration, laïque et non communautaire", où doivent se mêler différentes croyances, dont l'islam qui est la religion d'environ 5 millions de ses habitants. AFP

La récession, l'immigration et l'arrivée au pouvoir d'un président noir constituent un cocktail explosif pour les groupuscules racistes américains, qui se traduit par une augmentation des agressions à l'encontre des minorités.

Selon le président de la Conférence pour les droits civiques Wade Henderson, une agression à caractère racial, antisémite ou visant les homosexuels se produit toutes les heures aux Etats-Unis, où l'élection de Barack Obama est loin d'avoir mis fin aux divisions raciales.

"Le mélange détonnant de crise financière, de changement présidentiel important, et les inquiétudes sur les évolutions démographiques ont créé une situation potentiellement explosive", a expliqué M. Henderson en présentant mardi les conclusions d'un rapport consacré à cette question.

L'enquête cite une étude du Southern Poverty Law Center (SPLC) qui montre que le nombre de groupuscules racistes, antisémites ou anti-homosexuels a augmenté de plus de 4% aux Etats-Unis en 2008 et de 54% depuis 2000.

Pour le directeur du SPLC, Mark Potok, ces résultats montrent que "l'élection de Barack Obama a enflammé les groupes racistes qui y voient un signe que leur pays est envahi par les non-Blancs".

L'enquête de la Conférence pour les droits civiques souligne que "l'avalanche d'agressions à caractère racial visant des minorités et des immigrés avant et après le jour de l'élection montrent clairement qu'une victoire finale contre les préjugés raciaux et la xénophobie reste hors de portée".

Selon M. Henderson, "il y a eu une réelle augmentation des risques de violences (...) attisées par une rhétorique politique extrémiste, le sensationalisme et l'irresponsabilité que nous avons entendus à la radio ou via d'autres médias comme internet".

Pour illustrer l'idée que les discours haineux engendrent la violence, au pays de la liberté d'expression, M. Henderson a cité l'exemple de la fusillade survenue la semaine dernière au musée de l'Holocauste de Washington au cours de laquelle un octogénaire a tué un agent de sécurité.

"Le tireur avait professé ses opinions sur la supériorité de la race blanche en ligne pendant des années. La semaine dernière, les mots ont viré à la haine", a dit M. Henderson.

Il a aussi souligné que les agressions à l'encontre des Hispaniques, qui représentent la majorité des immigrés aux Etats-Unis, avaient augmenté à mesure que le débat sur une future réforme de l'immigration s'intensifiait, et que les "propos au vitriol anti-immigration à la radio, la télévision et sur internet", se multipliaient.

Il a cité le cas de Luis Ramirez, un père de famille mexicain battu à mort l'an dernier en Pennsylvanie (est) par des adolescents qui proféraient des insultes à caractère raciste.

Barack Obama, premier Noir élu à la présidence des Etats-Unis, a lui-même reçu plus de menaces qu'aucun autre dirigeant avant lui, souligne le rapport qui appelle les parlementaires à légiférer rapidement sur les crimes racistes ou antisémites.

Le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, s'est engagé lundi à un vote rapide de la chambre haute sur un texte sur les "crimes et délits haineux" qui fournirait des fonds spéciaux aux forces de l'ordre fédérales et locales pour enquêter et poursuivre les auteurs de telles agressions.

Le texte, dont une version a déjà été adoptée par la chambre basse, est pour la première fois étendu aux crimes motivés par l'orientation sexuelle ou le handicap mental ou physique de la victime. AFP
Le coup d'envoi de la deuxième édition de l'exposition universelle des arts calligraphiques a été donné mardi soir à Marrakech, avec pour thème principal, cette année, "Prière sur le Prophète".

Prévue jusqu'au 19 courant à l'initiative de la ligue marocaine pour la protection de l'enfance, cette manifestation artistique et culturelle, riche en couleurs, connaît la participation d'une panoplie d'artistes de grande renommée à savoir: Mohamed Abaoubeida, Moulay Hassan Haidara, Mohamed Boustane, Nourreddine Difallah, Ibrahim Hanine, Mustapha Amnaine, Larbi Cherkaoui, Mohamed Amzil, Abdelghani Wida, Omar Zaid, Faiza Tijani, Malika Ageznay et Taha Sabâa.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Mohamed Abaoubeida, directeur de cette édition a fait savoir que la calligraphie arabe, par le biais de la diversité et de la splendeur de ses formes, recèle des dimensions spirituelles suprêmes, notant que l'écriture arabe demeurera, à jamais, un symbole de l'authenticité et de l'ouverture sur de nouveaux horizons plus larges de la suprématie spirituelle.

Cette édition, a poursuivi M. Abouobeida, a réussi à attirer l'attention de nombre de mélomanes et de professionnels de ce genre artistique, dont certains ont eu le grand mérite de représenter le Maroc lors de manifestations artistiques et culturelles internationales grandioses.

Il s'est félicité aussi du grand rôle joué par le bureau de Marrakech de la ligue marocaine pour la protection de l'enfance, lequel, a-t-il dit, n'a ménagé aucun effort pour mobiliser tous les moyens en vue de réunir, pour cet événement, toutes les conditions de succès.

Cette exposition comprend une série de toiles qui mettent en avant la calligraphie arabe, à travers un accent mis particulièrement sur "la souplesse", "la beauté", "l'originalité" et "l'adaptabilité" de l'écriture arabe. Autant de qualités qui permettent à la calligraphie arabe de s'ériger en un art majestueux mais aussi de pouvoir accompagner les grands changements intervenus actuellement.

Quant au menu de cet événement artistique, il est des plus riches et variés, notamment avec la programmation d'une série d'activités, dont des shows et des spectacles d'arts populaire, patrimonial et soufi, outre des colloques sur des thèmes intéressants, tels "la prière sur le Prophète ou l'éclair dans l'instantanéité", ou encore "la voie du Salut".

L'un des moments forts de cet événement sera la soirée de clôture qui sera animée par une palette de groupes musicaux, notamment l'ensemble "Chabab Al Ala", les troupes "Aissaoua" et "Hmadcha" de Meknès, celle de Gnaoua de Marrakech, outre l'ensemble "Chabab Al Andalous". MAP
Le Prix Grand Atlas (PGA) 2009 a été attribué, mardi soir à Rabat, à quatre auteurs: Zakya Daoud, Mohamed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohammed Tozy ainsi qu'au traducteur Mohamed Sghir Janjar.

Le PGA "Essai" a été décerné, ex aequo aux ouvrages "Les Années Lamalif" de Zakya Daoud (Tarik Editions et Senso Unico, 2007) et à l'ouvrage collectif "L'Islam au quotidien" (Prologues, 2007) de Mohamed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohammed Tozy.

Le PGA "Traduction" est revenu à Mohamed Sghir Janjar pour la traduction du français à l'arabe de l'ouvrage "Le Politique et le religieux dans le champ islamique" de Mohamed Chérif-Ferjani (Prologues, 2008/Fayard, 2005).

S'exprimant lors de la cérémonie de remise des Prix, M. Jean François Thibault a indiqué que le PGA reflète l'importance accordée à la littérature francophone, instrument de pluralisme et de diversité qui appartient autant au Maroc qu'à la France.

Ce Prix, a-t-il ajouté, est en quelque sorte le point d'orgue annuel d'une action conduite par la France qui, au quotidien et sur le terrain, cherche à favoriser la publication de textes de qualité, à encourager les programmes de traduction et à rendre les livres accessibles à tous.

L'ambassade, a rappelé le diplomate, contribue depuis quatre ans, en coopération étroite avec le ministère de la Culture, au développement de médiathèques publiques, avec l'ouverture de 70 points de lecture publique dont une dizaine de médiathèques dans le Royaume.

Dans ce même élan, des actions inlassables sont entreprises en faveur de l'édition, de la publication de textes originaux qui attestent de la vitalité de la création littéraire au Maroc, a-t-il souligné.

Le philosophe et intellectuel français et président du jury de cette 16ème édition, Régis Debray, a salué "un pays où de tels sujets peuvent être traité en toute sérénité".

L'actuel président de l'Institut européen en sciences des religions a trouvé dans le livre de Zakya Douad, du courage pour écrire une histoire contemporaine pour contribuer à la modernité marocaine et une part d'analyse même si le titre est un "peu réducteur".

Pour l'ouvrage collectif "L'Islam au quotidien", Régis Debray l'a qualifié d'important, soulignant que c'est une recherche innovante qui peut être une source de travail pour alimenter une analyse.

Ali Benmakhlouf, philosophe et membre du Jury, a de son côté indiqué que le PGA "Traduction" a primé un travail soigné répondant aux critères de respect du texte et la fidélité du contexte.

Outre MM. Debray et Benmakhlouf, le jury de cette édition est composé de MM. Makram Abbes, Ahmed Alami, Jean-Robert Henry et Mmes Mounia Belafia et Samira Ezzel.

Les lauréats primés lors des éditions précédentes comptent parmi les écrivains et intellectuels marocains les plus prestigieux. On y retrouve ainsi Hind Taarji, Driss Chraibi, Mohamed Ennaji, Mohamed Kabli, Abdou Filaly-Ansary ou encore Mohamed Bennis.

Créé en 1991 afin de promouvoir l'édition marocaine, le PGA est devenu, au fil des ans, un rendez-vous incontournable de la vie littéraire et intellectuelle marocaine.

Ce Prix récompense, alternativement, des oeuvres littéraires, des oeuvres pour la jeunesse et, depuis 2004, des traductions du français à l'arabe ou l'inverse. MAP
La sociologue et écrivaine marocaine Fatema Mernissi sera l'invitée le 18 juin de l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris, dans le cadre des "Jeudis de l'IMA" pilotés par le journaliste et écrivain marocain Maâti Kabbal.

Lauréate en 2003 avec l'essayiste et romancière américaine Susan Sontag du prix littéraire "Prince des Asturies", Fatema Mernissi est l'auteure de nombreux travaux et récits traduits dans plusieurs langues, dont "Le Harem politique", "Sultanes oubliées" et "Rêves de femmes".

- Une soirée en l'honneur du grand poète palestinien Mahmoud Darwich, disparu l'été dernier, aura lieu le 30 juin à Paris avec le concours du poète marocain Abdellatif Laâbi.

Cette soirée, initiée par Marie-Christine Lemardeley, présidente de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Arlette Albert-Birot, présidente de l'Association "Circé/Marché de la Poésie" et Yves Peyré, directeur de la bibliothèque Sainte-Geneviève, sera marquée par des lectures de poèmes en langues arabe et française qui seront ponctuées de musique par le Trio Joubran ainsi que par le récital, "Trace du papillon", dernier recueil de Mahmoud Darwich, par les comédiens Ghada Al-Khalil et Vincent Byrd Le Sage.

Outre Abdellatif Laâbi, la soirée réunira notamment les poètes Aïcha Arnaout, Gabrielle Althen, Zéno Bianu, Michel Deguy, Hubert Haddad, Vénus Khoury-Ghata, Issa Makhlouf et Bernard Noël.

- La chanteuse populaire marocaine Najat Atabou se produira le 19 juin à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris, dans le cadre du 10-ème Festival de musique de l'IMA.

Ce Festival, qui célèbre cette année ses dix ans d'existence, permet de côtoyer divers styles et de superbes voix comme Natacha Atlas, Faudel, Pandit Shyam Sundar Goswami et Najat Atabou.

- Un spectacle de contes animé par le Marocain Mohamed Baouzzi aura lieu le 18 juin à Montchanin (Centre-Est de la France), à l'initiative de la bibliothèque intercommunale de la ville et en partenariat avec le Centre Francophonie de Bourgogne.

Placé sous le signe de la Francophonie, ce spectacle mêlera ruses, merveilles et fantaisies. MAP
Une centaine de jeunes espagnols se rendront, du 20 août au 11 septembre prochains au Maroc, pour visiter des projets de développement dont certains sont soutenus par le gouvernement autonome de la région de Madrid, et ce dans le cadre de la 4ème édition du programme "Madrid rumbo al sur" (Madrid, destination sud).

Ces jeunes espagnols, des lycéens de la région de Madrid, auront l'occasion de voir de près des projets de développement réalisés à Marrakech, Tétouan, Berkane, Al Hoceima, Fès, Sidi Ifni et des communes du Moyen Atlas, indique-t-on auprès du Département chargé de l'immigration et de la coopération du gouvernement de Madrid.

Ces projets concernent les domaines notamment de l'éducation et de la promotion des droits de la femme, ajoute la même source.

Les participants à cette expérience, qui seront sélectionnés parmi près de 600 jeunes madrilènes qui ont déposé des demandes pour faire partie de ce voyage, seront accompagnés par un groupe de professeurs spécialisés dans les domaines de la coopération internationale, du développement, de la géographie et de l'histoire.

Avant d'entamer leur voyage, les jeunes élèves qui seront retenus bénéficieront d'une formation en matière de coopération et de développement.

"Madrid rumbo al sur", dont l'édition précédente a été organisée au Mali et au Sénégal, est un programme de la Communauté autonome de Madrid qui a pour objectif de faire découvrir à des jeunes espagnols de nouveaux horizons et de leur donner une idée sur les actions de solidarité.

Il s'agit d'une initiative où les esprits de coopération et d'aventure sont unis dans le but de motiver les jeunes de Madrid à s'engager et à se mobiliser dans l'avenir en faveur d'actions positives et solidaires.  MAP
Quelque 220 réseaux de trafic d'êtres humains ont été démantelés au Maroc en 2008, portant à 2.230 le nombre de réseaux démantelés durant la période 2003-2008, a indiqué, mardi, la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli.

Répondant à une question orale à la chambre des Conseillers sur "la lutte contre le trafic d'êtres humains", Mme Skalli a souligné que depuis 2004 et dans le cadre du rapatriement volontaire, plus de 9.000 immigrés clandestins ont pu être sauvés et acheminés vers leur pays d'origine, en total respect de leurs droits et de leur dignité.

La lutte contre ce phénomène exige l'adoption d'une approche anticipative qui prend en considération les causes profondes de ce trafic, notamment la précarité socio-économique, la pauvreté, l'analphabétisme, la violence et la discrimination, a-t-elle ajouté.

Rappelant le lancement, en mai 2008, d'un programme multisectoriel de lutte contre les violences fondées sur le genre, Mme Skalli a indiqué que ce programme mobilise les efforts de 13 départements gouvernementaux, huit agences onusiennes, ainsi que des ONG et composantes de la société civile pour la protection des femmes.

Et d'ajouter que ce programme dont la coordination a été confiée au ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem, traduit la forte volonté politique en faveur de la protection de la femme contre toute forme de violence.

Dans ce cadre, il sera procédé, a-t-elle poursuivi, à l'ouverture de Centres polyvalents et au lancement d'activités génératrices de revenus au niveau de six régions (Marrakech-Tensift-Al Haouz, Souss Massa Drâa, Tadla Azilal, Tanger-Tétouan, l'Oriental, Fès-Boulmane et Rabat-salé-Zemmour-Zaer. MAP
Le gouvernement de Silvio Berlusconi continue de défendre son projet d'autoriser des patrouilles citoyennes pour renforcer la sécurité dans les villes italiennes. Mais devant la polémique, il a cependant assuré lundi qu'une Garde de volontaires lancée la veille par le Mouvement social italien (MSI, droite nationale) n'aurait pas le droit de sillonner les rues.

La présentation de ce groupe avait suscité l'indignation en raison de la présence sur ses uniformes de symboles évoquant ceux des fascistes et des Nazis.

La "Garde nationale italienne" a été lancée ce week-end par le MSI à l'occasion du congrès de la formation à Milan, déclenchant un véritable tollé au sein de l'opposition de centre-gauche, d'organisations juives, de syndicats de police et d'autres mouvements compte tenu de l'évocation des "Chemises noires" paramilitaires de l'époque fasciste.

Les "Chemises noires" de Benito Mussolini s'attaquaient violemment aux communistes, aux socialistes et à des groupes progressistes, brisant des grèves et s'en prenant aux sièges des syndicats. Leur "marche sur Rome" de 1922 amena le dictateur fasciste au pouvoir.

Les uniformes de la nouvelle "Garde nationale italienne" présentent un aigle impérial, symbole souvent associé au fascisme. En outre, le brassard est orné d'un soleil noir, un signe découvert dans le château de Wewelsburg, rénové par les SS.

Si cette garde se présente comme une organisation de volontaires apolitique, son président n'est autre que Gaetano Saya, qui dirige également le Mouvement social italien, et la présentation du groupe a eu lieu à l'occasion du congrès de la formation, au cours duquel au moins deux orateurs ont fait le salut fasciste.

Dans un message vidéo mis en ligne sur le site web de la Garde, Saya s'est décrit comme un simple patriote italien. "Nous ne sommes pas des Chemises noires, nous ne sommes pas des fascistes, nous ne sommes pas des Nazis", a-t-il lancé. "Nous sommes des patriotes italiens et nous voulons la liberté".

Les organisateurs ont également défendu la présence de l'aigle sur les uniformes, affirmant qu'elle trouvait son origine dans la Rome impériale, pas dans le fascisme.

Lundi, le ministre de la Défense Ignazio La Russa a déclaré que le groupe s'était disqualifié lui-même par ce lancement "ridicule et dangereux".

Des représentants du gouvernement ont néanmoins continué de défendre la législation autorisant des patrouilles de citoyens non armés à participer au renforcement de la sécurité dans les villes italiennes. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la lutte engagée par l'équipe de Silvio Berlusconi contre l'immigration clandestine que les Italiens relient de plus en plus à la criminalité.

Les dirigeants du Mouvement social italien affirment que le texte -qui doit encore obtenir l'aval du Sénat- rend possible la création de la "Garde nationale". Mais le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, de la Ligue du Nord, a assuré lundi que de tels groupes ne seraient pas autorisés par la future loi.

"Il y a un processus clair et précis" à suivre concernant l'inscription des patrouilles citoyennes auprès des autorités locales, a-t-il dit à la radio privée 24. "Tout le reste n'est que folklore ou manoeuvre politique".

Roberto Maroni est cependant fan depuis longtemps de telles patrouilles citoyennes. En 1996, il a inauguré une force de sécurité régionale soutenue par la Ligue du Nord, la Garde nationale padane: les "chemises vertes" sont le modèle de la nouvelle Garde nationale italienne, selon les organisateurs.

L'opposition, qui a dénoncé les patrouilles citoyennes, a estimé que la nouvelle Garde évoquait clairement les groupes paramilitaires fascistes et nazis.

"L'idée que la sécurité" puisse être confiée à "des groupes militants identifiés à un parti politique est un coup au coeur des principes d'une libre démocratie", s'est insurgé Marco Minniti, responsable des questions de sécurité au Parti démocrate (opposition), cité par l'agence ANSA.

Pour le syndicat de police Sil-Cigl, de telles patrouilles ne permettront pas d'améliorer la sécurité mais accroîtront également les problèmes en créant de la confusion, selon l'agence Apcom. Des organisations juives se sont pour leur part déclarés prêts à créer des "contre-patrouilles" pour s'assurer que ces groupes de volontaires ne se rendent pas coupables de crimes. AP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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