vendredi 19 avril 2024 08:13
Le film "El Ejido, la loi du profit" du Marocain Jawad Rhalib a été sélectionné pour être projeté au Festival "Les yeux ouverts sur l'immigration", prévu du 5 au 13 juin à Paris et dans d'autres villes de Picardie (Nord de la France).

L'axe principal de cette 4-ème édition est consacré au thème "L'Europe rêve(s) d'immigrés ?", thématique de grande actualité dans la mesure où le Festival coïncide avec les élections européennes du 7 juin.

Selon les organisateurs, cette thématique constitue un point crucial des enjeux européens.

Le Festival propose chaque année de découvrir le film documentaire d'un pays d'émigration ou d'un Continent.

L'Afrique est représentée à cette édition par 10 films qui ont souvent eux aussi des difficultés à passer les frontières à cause d'un réseau de diffusion assez faible.

Des conférences animées par de grands spécialistes des politiques migratoires auront lieu en marge de ce Festival.(MAP)
Le réseau de compétences germano-marocain et l'université Al Akhawayn à Ifrane ont signé une convention de coopération visant le transfert des technologies et des connaissances ainsi que le soutien du dialogue culturel entre le Maroc et l'Allemagne.

La convention prévoit, notamment, l'échange des expériences dans les domaines de l'enseignement et de la recherche à travers l'organisation de rencontres scientifiques à l'université Al Akhawayn, et des stages de formation en Allemagne au profit des étudiants de l'université.

Aux termes de cette convention, signée récemment, les deux parties ont convenu de réaliser en commun des projets dans les domaines scientifique, culturel, de l'ingénierie, de la gestion des affaires et de l'administration.

Cet accord permettra de contribuer au transfert vers le Maroc des expériences accumulées par les cadres marocains membres du réseau, notamment dans les domaines de l'informatique, de l'aviation, de l'industrie automobile, des énergies renouvelables et de l'environnement, a indiqué le président du réseau, M. Hachim Haddouti, dans une déclaration à la MAP.

La convention se veut, également, un pont destiné à maintenir les liens entre la nouvelle génération des Marocains établis en Allemagne et leur pays d'origine et permettre aussi à ces derniers de contribuer au développement du Royaume dans divers domaines, a ajouté M. Haddouti.

Créé en mai 2007, le réseau de compétences germano-marocain est un espace ouvert à tous les Marocains installés en Allemagne pour mettre leur expérience au service du développement du Royaume dans les domaines socioéconomique, scientifique, culturel et artistique.

Le réseau compte près de 300 cadres, 20 pc parmi eux oeuvrent dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, 13 pc dans l'industrie automobile, 9 pc dans les domaines social et culturel, 5 pc dans les énergies renouvelables et l'environnement, et 5 pc dans le secteur de l'enseignement et la recherche scientifique.(MAP)
Les étrangers représentent 14, 3 pc du total de la population des îles Canaries, qui a atteint près de 2,1 millions d´habitants au 1er janvier 2009, indiquent les derniers chiffres publiés par l'Institut national espagnol de la statistique (INE).

Selon cet organisme, la Communauté autonome des Iles Canaries compte au 1-er janvier 2009, un total de 2.098.593 habitants, soit une augmentation de 1,1 pc par rapport à l´année précédente.

De même source, on ajoute que quelque 300.000 étrangers résident dans cet archipel espagnol. La majorité des immigrés sont concentrés dans les Iles de Tenerife et de Grande Canarie.

La population totale de l´Espagne a atteint 46.661.950 habitants, dont 12 pc d'étrangers, selon l´INE, qui relève que les Communautés autonomes qui ont enregistré les plus fortes augmentations de population entre le 1-er janvier 2008 et le 1er janvier 2009, sont la Catalogne (+ 103.345 habitants), Madrid (+ 88.603), l´Andalousie (+ 83.472) et Valence (+54.901).

(MAP).

Le Conseil d'Etat a rejeté mercredi la requête en annulation du décret gouvernemental qui réorganise l'assistance aux étrangers placés dans les 27 centres de rétention français.

Dans un communiqué, la haute juridiction écarte "les différentes critiques" formulées par la Cimade et des associations contre le nouveau système mis en oeuvre par le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Elle formule cependant "certaines réserves" sur l'interprétation des dispositions du décret, à l'origine d'un bras de fer entre le ministre et les associations de soutien aux immigrés.

Pour la Cimade, seule habilitée jusqu'à présent à opérer dans ces centres, la juridiction confirme ainsi l'analyse d'un juge des référés, à savoir que les associations doivent se voir confier une "véritable mission d'assistance juridique" dans les centres de rétention.

Les associations contestent l'appel d'offre ouvert sur un "principe libéral" et attribuEnt plusieurs "lots" de centres de rétention à six associations, au lieu de les confier à la seule Cimade.

Cette dernière dénonce la présence d'au moins une association douteuse dans le "marché" et juge les nouvelles missions trop restreintes, avec des clauses de "confidentialité" empêchant les intervenants d'informer l'opinion.

Le Conseil d'Etat juge le décret légal.

Il estime que les droits des étrangers doivent être garantis "dans les mêmes conditions sur l'ensemble du territoire" mais que ce principe n'implique "pas que les missions d'assistance à ces étrangers soient assurées par la ou les mêmes personnes morales".

En revanche, la juridiction considère que la convention passée avec les associations doit permettre "l'exercice effectif de leurs droits par les étrangers."

La convention "ne se limite pas à l'information des étrangers mais comprend également l'aide à l'exercice de leurs droits", souligne-t-il.

Eric Besson s'est félicité mercredi devant l'Assemblée nationale de la décision du Conseil d'Etat mais l'imbroglio juridique demeure.

Un juge des référés a en effet suspendu samedi l'appel d'offre lancé par le ministre, qui n'a eu d'autre recours que de prolonger de trois mois la mission de la Cimade dans les Centres de rétention administrative (CRA).

Une décision importante est encore attendue, car le juge administratif doit se prononcer sur le fond sur la demande d'annulation de l'appel d'offres.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi devant des centres de rétention à l'appel de la Cimade.

Reuters

Allemagne
Ce scrutin est particulièrement sensible  pour la chancelière Angela Merkel  puisqu'il se déroule à trois mois des élections législatives en septembre.

Autriche
Match entre la droite et la gauche. Il faudra suivre les résultats de l'extrême droite qui avait obtenu 29% des suffrages lors des dernières élections nationales.

Belgique
La crise politique entre flamands et francophones s'est invitée dans la campagne. Certains politiques flamands ont d'ailleurs retiré des affiches électorales en français dans leurs villes.

Bulgarie
C'est la première fois que les Bulgares voteront en même temps que les autres citoyens européens. La Bulgarie est entrée dans l'UE en 2007. Le scrutin sera intéressant pour l'actuel Premier ministre socialiste puisque des élections législatives sont prévues le 5 juillet.

Chypre
Les élections n'auront lieu que dans la partie reconnue par la communauté internationale.

Danemark
C'est l'un des pays les plus eurosceptiques de l'Union européenne. Copenhague avait rejeté l'euro en 2000  et le traité de Maastricht en 1992.

Espagne
Ce scrutin est important que le Premier ministre socialiste José Luis Zapatero puisque les sondages donnent le parti populaire favori.

Estonie
La situation politique est instable. Le Premier ministre a demandé le 21 mai dernier le départ des sociaux-démocrates de la coalition tripartite actuellement au pouvoir.

Finlande
Comme en Irlande, les électeurs ont la possibilité de choisir le candidat qu'ils souhaitent dans les différentes listes et non nécessairement voter pour la tête de liste, mais l'abstention risque d'être élevée.

France
Le président de la République est contre l'entrée de la Turquie dans l'UE, il en a fait l'un de ses principaux arguments de campagne. Le scrutin s'annonce difficile pour le Parti socialiste à la peine dans les sondages.

Grèce
Après les émeutes survenues en décembre dernier, les conservateurs sont sous pression. Les socialistes du Pasok espèrent tirer leur épingle du jeu.

Hongrie
La Hongrie a été durement frappée par la crise économique. Gordon Bajnai, homme politique sans étiquette, a remplacé le socialiste Ferenc Gyurcsany aux commandes de l'Etat. Les conservateurs sont plutôt confiants.

Irlande
Ce scrutin sera très intéressant à suivre puisque les Irlandais devront se rendre une nouvelle fois aux urnes pour se prononcer sur le Traité de Lisbonne cet automne.

Italie
L'affaire Noemi Letizia aura-t-elle un impact sur les résultats des élections européennes ?
Silvio Berlusconi est le seul chef d'Etat à figurer en tête liste pour les européennes.

Lettonie
Le gouvernement letton est le premier de l'UE à être tombé en raison de la crise économique. Ce scrutin sera un bon indicateur pour le nouveau Premier ministre Valdis Dombrovkis

Lituanie
La Lituanie a une nouvelle présidente, l'ancienne commissaire européenne Dalia Grybauskaite.

Luxembourg
Le Luxembourg a été l'objet de vives critiques concernant le secret bancaire ces derniers mois. Ce scrutin est capital pour Jean-Claude Juncker, le plus ancien Premier ministre de l'UE mais également président de l'eurogroupe.

Malte
Le problème de l'immigration reste le thème principal des politiques maltais.

Pays-Bas
Geert Wilders est annoncé comme l'outsider numéro 1. Sa force politique, le Parti pour la liberté, se base essentiellement sur un programme anti-islam.

Pologne
Bras de fer entre la plate-forme civique du Premier ministre Donald Tusk et le PiS, Parti droit et justice de Jaroslaw Kaczynski. Il sera également intéressant de voir le score de Lech Walesa inscrit sur les listes du parti eurosceptique Libertas.

Portugal
Ce scrutin est un test pour le Premier ministre José Socrates en vue des élections législatives prévues en octobre.

République Tchèque
Prague est aux commandes de l'UE. Un nouveau Premier ministre Jan Fischer a récemment été nommé pour remplacer Mirek Topolanek. Après ces quelques mois de présidence, les tchèques penchent-t-ils plus en faveur de l'UE ou s'alignent-ils sur la position du très eurosceptique président Vaclav Klaus ?

Roumanie
Tout comme la Bulgarie, pour la première fois les Roumains vont élire leurs députés européens en même temps que les autres citoyens de l'Union européenne, deux ans après l'entrée de leur pays dans l'UE.

Royaume-Uni
Le Premier ministre Gordon Brown est au plus bas dans les sondages. Le scandale des notes de frais a fait la une de la presse britannique ces dernières semaines et pourrait en plus de la crise, venir jouer en faveur des partis d'extrême droite tels que l'UKIP ou le BNP.

Slovaquie
La Slovaquie a affiché le taux de participation le plus bas en 2004, puisque seuls 17% des électeurs avaient voté.

Slovénie
La Slovénie est le premier pays communiste à être entré dans la zone euro en 2007.

Suède
Le Parti pirate pourrait créer la surprise. Après seulement trois ans d'existence, il pourrait obtenir deux sièges au Parlement européen.

 

Source: http://europeennes2009.france24.com/fr

Un séminaire International consacré aux "défis actuels de la migration : coopération entre les deux rives de la Méditerranée" aura lieu mardi à Murcie (sud de l'Espagne), avec la participation de quelque 300 représentants des sociétés nationales de la Croix Rouge et du Croissant Rouge de 25 pays méditerranéens.

L'objectif de cette rencontre de deux jours est de "sensibiliser la société sur les défis que pose le phénomène des migrations en Méditerranée, en favorisant un changement des attitudes concernant les difficultés que rencontrent les immigrés, à travers la recherche de réponses innovatrices et créatives en phase avec les nouveaux défis", selon les organisateurs.

Il s'agira aussi de chercher un "plus grand soutien public à des initiatives visant à améliorer l'équilibre existant entre les deux rives de la Méditerranée", a expliqué encore le président de la Croix Rouge au niveau de la Région de Murcie, M. Aurelio Luna lors de la présentation de ce séminaire international.

Les participants débattront ainsi de "l'impact des mouvements migratoires, le vieillissement de la population, le dialogue interculturel, les réponses aux différentes politiques d'accueil des migrants, l'impact économique généré par les migrations et les possibles solutions aux conflits culturel ou à la xénophobie".

Cette rencontre, à laquelle participeront également plusieurs représentants de pays subsahariens, est organisée par le Centre pour la coopération en Méditerranée (CCM) de la Croix Rouge espagnole, crée pour assurer le suivi des résolutions de la Conférence Méditerranéenne des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge. (APS)

La troisième rencontre des femmes musulmanes de Catalogne, organisée dimanche à Barcelone, par le Conseil Islamique et Culturel de Catalogne (CICC), a invité les Musulmanes et les Musulmans de Catalogne à contribuer à la diffusion des vraies valeurs de l'Islam que sont la Démocratie, la Justice et l'Egalité.

Les participants à cette manifestation, organisée en collaboration avec le Gouvernement autonome de Catalogne sous le thème "Des droits et des devoirs", ont mis en relief la grande responsabilité qui incombe à la communauté immigrée musulmane résidant en Catalogne de faire prévaloir les principes de tolérance de la religion islamique.

Ils ont également souligné l'impératif du respect des droits et des devoirs du collectif musulman pour une meilleure intégration dans la société d'accueil.

Dans un communiqué final sanctionnant les travaux de cette troisième rencontre des femmes musulmanes de Catalogne, les participants ont appelé à lever tous les obstacles qui se dressent devant les musulmanes de la deuxième génération notamment en matière d'intégration.

Ils ont aussi appelé au renforcement des efforts déployés par la commission de la femme du CICC en matière de consolidation du grand rôle joué par la femme musulmane dans les pays d'accueil.

La rencontre a été également l'occasion pour lancer un appel aux administrations aussi bien dans les pays d'accueil que dans le pays d'origine de trouver les formules idoines pour une meilleure application des procédures du Code Civil et des réformes contenues dans le code de la famille au Maroc, tout en soulignant la nécessité d'une bonne interprétation de l'Islam.

La troisième rencontre des femmes musulmanes de Catalogne a été consacrée à l'examen de la réalité de la femme musulmane dans les pays d'accueil, le rôle qu'elle joue dans la société ainsi qu'à ses droits et devoirs.

La rencontre, rehaussée par la participation de professeurs universitaires du Maroc et de Catalogne, d'Imams, de responsables catalans et espagnols et d'une présence massive de femmes musulmanes et de Catalanes converties à l'Islam, a été ponctuée par divers exposés sur les femmes musulmanes et les communautés musulmanes de Catalogne, les droits de la femme musulmane à partir du code de la famille du Maroc, les concepts du mouvement féministe et la réalité de la femme musulmane dans la vie religieuse, sociale et pédagogique.
Dans ce cadre, Mme Gloria Garcia-Romeral Moreno, professeur de sociologie de l'Université Autonome de Barcelone, a passé en revue, dans un exposé sur "les femmes et les communautés musulmanes de Catalogne", les différentes étapes du phénomène de l'immigration en provenance de pays islamiques en particulier le phénomène de l'immigration des femmes musulmanes en Catalogne.

De son côté, Mme Bassima Hakkaoui, professeur universitaire et député Marocaine a présenté un exposé sur les droits de la femme musulmane dans le code de la famille du Maroc, dans lequel elle a abordé les principales nouveautés contenues dans le nouveau code principalement les garanties offertes pour préserver les Droits de la femme.

La principale nouveauté de l'actuelle rencontre des femmes musulmanes de Catalogne a été les témoignages émouvants de femmes catalanes ayant décidé d'embrasser la religion islamique, dans lesquels elles ont évoqué la réalité vécue au quotidien par les femmes musulmanes en Catalogne, les défis auxquels elles font face et les efforts qu'elles déploient pour imposer leur présence en tant que femmes musulmanes jouissant des mêmes droits et devoirs que les autres membres de la société.

La cérémonie d'ouverture de la rencontre avait été marquée par les interventions remarquées de la Directrice des affaires religieuses du gouvernement catalan, Montserrat Coll i Calaf, qui s'est félicitée des efforts déployés par le Conseil Islamique de Catalogne pour davantage de coexistence et de convivialité entre l'ensemble des habitants de la Catalogne dans un cadre de respect et de compréhension.

La responsable Catalane avait également affirmé que son gouvernement accorde un intérêt particulier au renforcement de la coexistence et de la convivialité entre les différentes composantes de la société catalane, en veillant à garantir les mêmes droits à l'ensemble de la population.

L'autre intervention également très attendue a été celle du Directeur Général des affaires religieuses au gouvernement espagnol, José Maria Contreras, qui avait souligné l'importance de cette rencontre organisée par des femmes pour des femmes, formant le voeu que ce genre de manifestation soit étendu aux autres régions et villes de l'Espagne pour jeter la lumière sur le rôle et la mission de la femme musulmane dans les différents domaines de la vie aussi bien pédagogique que social et relever sa contribution, souvent ignorée, dans la réalisation de l'intégration dans la société.

La troisième rencontre des femmes musulmanes de Catalogne s'inscrit dans le cadre du plan d'action du CICC lancé en 2007. Le comité directeur du Conseil Islamique de Catalogne, une structure qui regroupe près de 200 mosquées et oratoires musulmans du Nord Est de l'Espagne, avait décidé, en effet, en 2007, à l'occasion de la tenue de la première rencontre des femmes musulmanes de Catalogne, de créer une commission de la femme chargée de la défense des droits des femmes musulmanes, appuyer leur participation dans les domaines social et culturel et consolider leur présence au sein du Conseil.

(MAP)

Le festival de Fès des musiques sacrées du monde (29 mai- 6 juin) continue de promouvoir, d'une façon remarquable, le dialogue des civilisations, a affirmé Mme Fatima Sadiqi, directrice générale de la Fondation Esprit de Fès, organisatrice de cet évènement qui souffle cette année sa quinzième bougie.

Le Festival de Fès des musiques sacrées du monde, qui fut désigné en 2001 par les Nations Unies comme l'un des événements marquants qui contribuent d'une façon remarquable au dialogue des civilisations, continue de jouer ce rôle avec excellence, a dit Mme Sadiqi, dans un entretien à la MAP.

"Le Festival s'inscrit depuis 15 ans dans une mission universelle de paix et de rapprochement entre les peuples", a-t-elle dit, ajoutant qu'"aussi bien les artistes venus des quatre coins du monde que les festivaliers marocains et étrangers découvrent l'esprit d'un pays, la culture d'une ville séculaire, symbole de tolérance et de cohabitation des confessions et des Cultures".

Pour elle, cette manifestation continue de véhiculer "l'esprit de Fès" à travers le monde et d'édifier sa richesse au fil des ans.

A côté de la musique, le festival permet, selon elle, tant aux festivaliers qu'aux représentants des médias de parcourir les labyrinthes de la médina, de visiter des endroits magiques comme la célèbre place historique de "Bab Boujloud", édifiée au 11ème siècle, et l'esplanade de "Bab El Makina", la non moins célèbre porte monumentale bâtie en 1886 du temps de Moulay Hassan Premier.

De ce fait, le festival des musiques sacrées du monde contribue à la promotion de Fès, une ville séculaire, symbole de tolérance et de cohabitation des confessions et des cultures, a-t-elle poursuivi.

Les habitués du festival, a fait remarquer la responsable, se rendent compte que cette rencontre hautement culturelle, artistique et académique a brandi la carte de l'animation pour faire la campagne promotionnelle d'une cité de tradition culturelle et spirituelle.

Mettant l'accent sur cette 15-ème édition, organisée sous le signe de "l'Arbre de Vie", elle a relevé que "la vie du festival gagne en maturité et en qualité année après année, toujours innovant, mais toujours fidèle à son message, à savoir le rapprochement des peuples et des religions par le biais du sacré".

Un message, selon elle, qui touche tout le monde car la musique sacrée et la réflexion qu'elle suscite n'appartiennent à aucune époque et à aucune religion.

"Quinze années de pure délectation spirituelle qui ont fait de Fès un lieu incontournable d'exaltation, du recueillement et de compassion, en témoigne le nombre toujours grandissant des amoureux du sacré de tous bords qui se réunissent chaque année à Fès pour communiquer au-delà des frontières religieuses et idéologiques", s'est-elle réjouie.

Elle a par ailleurs souligné que la Fondation "Esprit de Fès" contribue, en intervenant tant au niveau national qu'international, à promouvoir l'image de Fès comme centre de paix, de dialogue interculturel et intercivilisationnel.

Selon la responsable, la Fondation a certes pour tâche de produire et développer le Festival de Fès des musiques sacrées du monde ainsi que ses conférences "Rencontres de Fès" mais aussi initier, coordonner, planifier et accompagner l'ensemble des activités favorisant le développement humain afin de véhiculer Fès comme un centre de paix et de dialogue interculturel et intercivilisationnel.

La directrice générale de ce rendez-vous culturel a fait remarquer, dans ce sens, que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde et les Rencontres de Fès, créés respectivement en 1994 et 2001, s'inscrivent dans la tradition savante, artistique et spirituelle de la ville.

Elle a tenu cependant à préciser que le programme artistique et les Rencontres de Fès de cette quinzième édition offrent du nouveau tout en respectant l'image de marque du Festival.

"Que ce soit à Bab Makina, à Bab Boujloud ou dans d'autres sites de la ville, le Festival continuera d'enchanter ses milliers d'admirateurs et d'ouvrir ses bras à des nouveaux adeptes faisant ainsi de Fès un lieu mondial de rayonnement spirituel qui marquera le 21ème siècle", a-t-elle expliqué.

La 15ème édition du Festival de Fès des musiques sacrées du monde offre une programmation artistique variée. Le concert d'ouverture prend la forme d'un hommage rendu par le grand compositeur et musicien libanais, Marcel Khalifa, au célèbre poète palestinien feu Mahmoud Darwiche.

Le Festival connaît cette année la participation d'autres artistes de renom, dont le violoniste français, Didier Lockwood, la chanteuse marocaine de musique arabo-andalouse, Ihsane Rmiki, le percussionniste iranien, Keyvan Chemirani et le chorégraphe turc, Ziya Azazi, ainsi que de l'Orchestre des jeunes de la Méditerranée.

MAP


Désavoué par la justice administrative, le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé dimanche après-midi vouloir prolonger de trois mois la mission de la Cimade dans les centres de rétention administrative (CRA).

"Je vais proposer à la Cimade de signer une convention avec elle prolongeant de trois mois son action", a-t-il annoncé sur France-Inter au lendemain de la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre les contrats entre son ministère et les six associations sélectionnées pour intervenir aux côtés des étrangers en instance d'expulsion.

"Le juge me demande de suspendre la signature, bien évidemment je vais le faire", a-t-il déclaré, disant avoir "besoin que des associations puissent aider les étrangers en situation irrégulière" à partir de mardi, date prévue originellement pour le début de l'action des nouvelles associations retenues.

La mission de la Cimade, jusqu'ici la seule association habilitée à offrir une aide juridique aux étrangers en instance d'expulsion, avait déjà été prolongée après l'annulation en octobre d'un premier appel d'offre.

La Cimade n'a cependant pas fait connaître sa réponse dimanche à la proposition de M. Besson, expliquant que ses instances devaient au préalable se réunir et qu'elle devait consulter ses partenaires. "Cette proposition doit être étayée", soulignait-on, à l'issue d'une rencontre dans l'après-midi entre deux représentants de la Cimade et le directeur de cabinet du ministre. Samedi, la Cimade avait néanmoins fait savoir qu'en cas de conclusion d'un avenant prolongeant l'exécution du marché qui lui a été confié, elle était "prête" à assurer la continuité du service.

Qualifiant la prolongation de "décision raisonnable" et d'"acte d'apaisement", les autres associations (ASSFAM, Forum Réfugiés, France Terre d'asile, Ordre de Malte) n'en ont pas moins souligné dans un communiqué "l'aspect préjudiciable pour elles-mêmes". "Une fois l'imbroglio judiciaire définitivement résolu, (elles) entendent manifester leur volonté commune de participer à cette mission d'information et de défense effective des droits des étrangers retenus dans les CRA".

Dimanche, le directeur général de France Terre d'asile Pierre Henry, dont l'association ne pourra pas commencer son action mardi comme prévu, a déclaré avoir demandé au ministre une indemnisation après cette suspension. Privé des subventions attendues, il souhaite pouvoir faire face au paiement des 11 salariés de son association qui ne pourront commencer leur mission que si l'appel d'offre est finalement confirmé.

Aux yeux d'Eric Besson, ce nouveau rebondissement judiciaire d'un dossier ouvert depuis près d'un an constitue "une tempête dans un verre d'eau, et même dans un dé à coudre". En toute hypothèse, M. Besson a fait part dans un communiqué de sa "détermination" à poursuivre la procédure permettant d'ouvrir le marché de l'aide juridique en CRA à l'ensemble des associations compétentes.

Sur le fond, la Cimade, appuyée par de nombreuses autres associations, dénonce notamment la rédaction de l'appel d'offre qui prévoit une simple "information" des étrangers sur leurs droits et non une véritable assistance juridique, alors que les procédures de recours sont complexes.

Le juge doit encore se prononcer sur la validité de l'appel d'offre et le ministre s'est déclaré dimanche prêt à modifier, si la justice le lui demande, le texte de l'appel d'offre pour donner aux associations le droit de fournir aux étrangers cette véritable "assistance". "Nous ne souhaitons pas transformer la mission des associations", a-t-il assuré, promettant de respecter "scrupuleusement" la décision finale qui sera prise par la justice.

Un communiqué diffusé dimanche soir par son ministère précise cependant que l'ordonnance de suspension du tribunal administratif "fera l'objet d'un pourvoi" devant le Conseil d'Etat. "Si le tribunal administratif de Paris annule les marchés passés", la "cour administrative d'appel sera saisie, le Conseil d'Etat étant par ailleurs déjà saisi du décret du 22 août 2008" qui fixe le cadre de la réforme de l'assistance juridique aux étrangers, ajoute le communiqué, expliquant qu'en cas d'annulation par le Conseil d'Etat des marchés passés ou du décret, Eric Besson se déclare "tout ouvert" pour "apporter les modifications nécessaires pour se conformer à ce jugement".

Le ministre de l'Immigration a aussi annoncé dimanche qu'il ne signerait pas de "convention" avec le Collectif respect, dont la compétence avait été mise en doute par le juge administratif. Le manque d'expérience de ce collectif, de création récente et proche de l'UMP, avait été dénoncé par plusieurs associations. Enfin, il a assuré n'avoir "rien à reprocher" à la Cimade, parfois très critique vis-à-vis de la politique du gouvernement.

En 2008, près de 30.000 étrangers ont été reconduits à la frontière, les deux tiers sous la forme d'une expulsion. AP

La problématique de la prise en charge des émigrés marocains âgés constitue un véritable enjeu et un défi tant pour les pays d'accueil que pour leur pays d'origine, ont souligné samedi à Casablanca les orateurs réunis en séminaire sur le sujet.

Lors de cette rencontre de réflexion sur le thème "Vieillir dans l'immigration : quel statut et quelle prise en charge des marocains vieillissants'', organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), en partenariat avec une douzaine d'associations d'émigrés âgés résidant à l'étranger, les intervenants ont indiqué que l'appréhension de cette problématique est devenue aujourd'hui urgente d'autant que les systèmes de protection sociale en faveur des migrants dans les pays d'accueil ne sont pas harmonisés et condamnent une certaine frange des marocains résidants à l'étranger à la précarité.

Conscient de cette situation, le gouvernement a mis en Âœuvre une stratégie nationale de réforme du système de retraite, et ce, pour améliorer les conditions des marocains résidants à l'étranger, retraités et actifs, et combler les lacunes dont souffre leur couverture sociale, a souligné M. Jamal Rhmani, ministre de l'emploi et de la formation professionnelle.

Dans une allocution lue en son nom, il a mis en avant l'extraordinaire capacité des marocains résidant à l'étranger à s'intégrer dans leur environnement d'accueil et à surmonter toutes les difficultés dans leur vie professionnelle, surtout en ces temps de crise financière internationale.

Le ministre a rappelé, à ce propos, la signature d'une convention entre son département et le ministère déléguée chargée de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans le but d'améliorer leurs conditions et de protéger leurs droits.

D'où, pour M. Driss El Yazami, Président du CCME, l'importance de cette rencontre qui vise à dresser l'état des lieux sur le vieillissement des émigrés marocains, de confronter les pratiques et surtout de proposer les premiers éléments d'une politique publique cohérente et ce, en vue d'assurer une meilleure prise en charge des migrants âges.

Et d'indiquer que son conseil, conscient de l'importance de la question du vieillissement des marocains résidants à l'étranger, a mis en place un programme de réflexion qui devrait aboutir à des propositions concrètes pour remédier à ce phénomène qui commence à prendre une allure prégnante et inquiétante.

Mme Amina Enneceiri, membre du CCME et Présidente du groupe de travail "genre et nouvelles générations'', a d'emblée souligné la complexité de la question, surtout au vu des fortes disparités qui existent entre les pays d'accueil en matière de couverture sociale.

Et de rendre un vibrant hommage aux retraités marocains, "pionniers des vagues migratoires qui ont à la force de l'âge contribué au développement et à la prospérité des pays d'accueil et qui aujourd'hui meurent dans une indifférence quasi-générale''.

Ce séminaire réunit des représentants d'institutions publiques et d'associations, ainsi des spécialistes de la question venant de six pays d'immigration : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne et Pays-Bas.

En marge de ce séminaire, un hommage sera rendu aux pionniers de l'émigration par deux expositions photographiques, l'une de l'artiste Philipe Brault à la Scala (Casablanca) et l'autre de Leïla Bousnina à la Bibliothèque Nationale du Royaume à Rabat.

Dans le but d'améliorer la couverture sociale des personnes âgées et de les aider aussi à acquérir un logement, elle a fait savoir que son département a mis en oeuvre une stratégie baptisée "Le Maroc de toutes les générations" et ce, pour la période 2008-2012, indiquant que le Maroc compte aujourd'hui 42 établissements dédiés aux personnes âgées relevant de son département et qui fournissent leurs prestations en faveur de 2.200 personnes.

Elle a également annoncé la création prochaine de 16 centres sociaux pour l'accueil et la prise en charge des personnes âgées.

En clôture de ce séminaire de deux jours, organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), en partenariat avec une douzaine d'associations de migrants âgés résidant à l'étranger, M. Driss El Yazami, Président du CCME, a donné lecture aux recommandations approuvées par les participants appelant à approfondir la réflexion sur le phénomène du vieillissement des migrants marocains et aussi à la nécessité de mettre en Âœuvre une stratégie nationale en matière d'accompagnement et de couverture sociale de cette frange de la population marocaine.

Autres recommandations, la création d'un réseau de coordination entre l'ensemble des associations marocaines militant en faveur des personnes âgées immigrées et aussi l'organisation régulière de rencontres de réflexion associant ces associations et les ministères concernés.

Ce séminaire a permis de dresser l'état des lieux sur le vieillissement des migrants marocains, de confronter les pratiques et surtout de proposer les premiers éléments d'une politique publique cohérente et ce, en vue d'assurer une meilleure prise en charge des migrants âgés.

Ont pris part à cette rencontre des représentants d'institutions publiques et d'association ainsi que des spécialistes de la question venant de six pays d'immigration, Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

Outre le volet réflexion, ce séminaire a été marqué par l'organisation de deux expositions photographiques, une de l'artiste Philipe Brault à la Scala (Casablanca) l'autre de Leïla Bousnina à la Bibliothèque Nationale du Royaume (Rabat), et ce en guise d'hommage aux pionniers de l'émigration marocaine. (MAP)

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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