Trois semaines après le début de l’Opération Transit 2011, pas moins de 260 000 personnes ont traversé le Détroit de Gibraltar par bateau, dont une grande partie de Marocains résidant en Europe qui passent leurs vacances au Maroc. Conformément à la tendance observée en 2010, la voie aérienne reste privilégiée.

Selon les chiffres de la Protection civile espagnole, au 28 juin 2011, les retours estivaux depuis l’Europe, en direction d’Afrique du nord via les ports espagnols, ont concerné au total 260 956 personnes. De même, 69005 véhicules auraient transité, depuis le début de l’Opération le 3 juin dernier.

Moins de personnes, plus de véhicules

De manière globale, ces chiffres semblent suivre les tendances de l’année dernière, à la même période. En effet, le nombre de passagers ayant traversé le Détroit en bateau reste très légèrement inférieur à celui de 2010, au même stade de l’opération (- 0,8%). On constate cependant que le nombre de véhicules est lui, en hausse sensible (+ 3,7%).

De manière générale, le Maroc reste le principal point d’entrée des véhicules qui traversent le Détroit. 93,5% d’entre eux ont quitté la péninsule ibérique pour le Maroc, le reste pour l'Algérie. Tanger reste la principale destination, avec 53,1% du trafic global.

La proéminence de la destination Maroc trouve clairement son explication dans le nombre de MRE qui ont regagné le pays. En effet, selon la Fondation Mohamed V qui coordonne l’opération de retour estival des MRE (Opération Marhaba), 324 295 Marocains ont regagné le Maroc par bateau depuis le 1er mai 2011.

L'avion supplante le bateau

Si le chiffre reste considérable, il est inférieur aux arrivées totales par voie aérienne. Ces dernières, représentent en effet 54,5% des retours des MRE depuis le 1er mai 2011, soit 391 645 personnes concernées. L’avion s’affirme donc comme le moyen de transport privilégié des MRE, en tout cas jusqu'à cette période de l'été, avant le début des vacances scolaires en France.

Ce constat renforce une tendance observée depuis 2010. En effet, au terme de l’Opération Marhaba 2010, on avait constaté que 895 869 MRE avaient regagné le Maroc par voie aérienne, soit 42,24% du total. Un chiffre conforme à la tendance observée sur l'ensemble de l'année, où 40% des MRE revenus au Maroc, étaient rentré par avion.

29/6/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

Depuis l'annonce de la date du référendum sur la nouvelle constitution, les ambassades et consulats marocains en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères s’organisent, en vue d’optimiser le bon déroulement du scrutin du 1er juillet. Aucune liste exhaustive des bureaux de vote à travers le monde n'a été communiquée, les informations sont rassemblées à partir de différentes sources consulaires, ministérielles et de la presse.

L'organisation du référendum à l'étranger se met en place. 527 bureaux de votes s'ouvrent à cette occasion afin de permettre aux Marocains résidant à l'étranger de s’exprimer sur le nouveau texte. Au total, 3,8 millions de Marocains sont inscrits sur les listes consulaires (y compris les enfants). Les bureaux de vote seront tous ouvert sur trois jours, du 1er au 3 juillet. Hormis au Canada où les bureaux ouvriront leurs portes deux jours durant, le 1er et le 2 juillet, le 1er étant jour de fête nationale. En Grèce, le vote s’étendra sur une journée seulement à Chypre, et sur deux journées à Athènes.

Tous les bureaux commenceront à accueillir les ressortissants marocains à 8h du matin, et continueront jusqu’à 19h, heure locale. Plusieurs mesures et ont été mises en œuvres pour informer et faciliter l’accès aux urnes aux Marocains résidant à l’étranger : Campagnes d’information auprès des média locaux et communautaires, débats radio ou télé sur la constitution, dépliants, affiches, et numéros verts (voir liste). L’utilisation du web reste très limitée. D’autres actions plus originales, spécifiques à quelques consulats, seront également mises en place, comme le transport de personnes âgées à Montréal pour aller voter. Des associations, des volontaires et une équipe de quarante personnes formée et envoyée du Maroc se joindront aux effectifs des ambassades et consulats pour une meilleure fluidité de l’opération.

Pour établir un petit guide pratique des emplacements des bureaux de vote, nous avons procédé à une recherche manuelle, vu qu’aucune liste exhaustive avec toutes les adresses détaillées n’est disponible.

Guide des urnes du MRE

Si vous vous trouvez en France le 1er, le 2 ou le 3 juillet, Vous aurez le choix entre 149 bureaux de vote.

Rien qu’en Ile de France, qui comprend le tiers de la population marocaine installée dans l’Hexagone, 36 bureaux de vote ont été mis en place, répartis comme suit: 3 bureaux pour le Consulat général de Paris, 11 pour celui de Villemomble (couvrant les départements de Seine-Saint-Denis et la Marne), 10 pour Pontoise (Val d'Oise, Yvelines, Oise, Seine-Maritime et l'Eure), 6 bureaux pour Orly (Val de Marne, Seine et Marne et l'Essonne), et enfin 6 pour Colombes (Hauts de Seine).

Pour la circonscription consulaire de Bordeaux, des bureaux ont été installés à Agen, Limoges, Poitiers, Marmande, Périgueux, La Rochelle. Le Consulat de Toulouse compte le plus grand nombre de bureaux, 15 répartis sur 12 départements, suivi de Lille et Orléans avec 12 bureaux pour chacune des deux villes, 11 bureaux à Lyon, et 10 à Marseille. A Strasbourg, Dijon et Rennes, 8 bureaux sont prévus. Et enfin, 6 bureaux à Bastia. Dans la région Rhône-Alpes, un bureau de vote sera ouvert au consulat général du Maroc, à Lyon. Des bureaux de vote seront également ouverts à Saint-Etienne, Moulins, Le Puy-en-Velay, Clermont Ferrand, Chambéry, Annecy, Bourg-en-Bresse, Valence, Oyonnax et Grenoble.

Quant à la Principauté d'Andorre, relevant du poste consulaire de Toulouse, le consulat va ouvrir un bureau de vote à Lavelanet, une ville française limitrophe.

Vous êtes un ou une des 550 000 Marocains résidant en Italie ? Vous aurez le choix entre 73 bureaux. Rome en compte déjà 17, dont un à Malte (à La Valette), 5 bureaux de vote à la Lazio, 3 en Campagnie, l'Ombrie comprend 3 bureaux, comme pour les Abruzzes, et la Sardaigne deux. Les Marocains de Palerme pourront se diriger vers l’un des 6 bureaux spécialement prévus pour eux et qui sont répartis comme suit : 3 en Sicile, 2 en Calabre et un bureau dans les Pouilles. La Bologne a mis en place 12 bureaux de vote dans les régions de sa compétence, notamment en Toscane et en Emilie-Romagne. Dans la région consulaire de Turin, 14 bureaux de vote sont installés dans les régions du Piémont, de la Ligurie et de Valée d'Aoste. Vérone abritera 12 bureaux de vote, et Milan 12 autres.

Si vous êtes en Espagne, sachez que le consulat de Madrid met à votre disposition pas moins de 10 bureaux de vote, dont deux à Madrid capitale, quatre à San Cristobal de los Angeles, Parla, Fuenlabrada et à Getafe. Un bureau ouvrira à Tolède, un autre à Guadalajara, un à Segovia et un dernier à Salamanca. En Catalogne, des bureaux de vote sont prévus à Barcelone, à Terrasa, Mataro, à Gérone, Palma de Majorque et à Ibiza. Si vous faites plutôt partie des 22 000 Marocains installés aux Canaries, 9 bureaux vous seront destinés. Trois en Grande Canarie, précisément à Las Palmas, à La Playa del Ingles et un troisième à Vecindario, deux bureaux à Tenerife (Santa Cruz de Tenerife et Arona), Deux à Fuerteventura plus exactement à Puerto del Rosario et Pajara et deux derniers à Lanzarote : un à Arrecife et un autre à Playa Blanca).

Si vous êtes au Royaume-Uni, l'ambassade vous a préparé 5 bureaux de vote dont un à Londres, un deuxième à Trowbridge, un à Crawley, Manchester et Edimbourg.

Si vous êtes en Grèce, veuillez vous diriger vers l’ambassade du Maroc à Athène, sinon au consulat de Chypre. Mais attention, il faut faire vite : Si celui d’Athène sera ouvert le 1er et le 2juillet, le bureau de Chypre le sera uniquement le 1er.

Si le referendum vous surprend en Suisse, ne paniquez pas, les urnes disposées dans cinq bureaux de vote dans les villes suisses de Berne, Zurich, Lausanne, Genève et Lugano accueilleront votre bulletin de vote.

Vous êtes en Allemagne ? Quatre bureaux sont mis à votre disposition, dont un à Francfort-sur-Main, un à Stuttgart, un autre Munich, et un dernier à Kassel.

Les Amériques

Si vous faites partie des 60 000 Marocains du Canada, un bureau de vote est prévu à Montréal, un autre à Ottawa. Un troisième bureau de vote sera éventuellement mis en place à Toronto, informe le consulat du Maroc à Montréal.

Si du 1er au 3 juillet, vous êtes à Washington ou dans l'Etat de Virginie, alors dirigez-vous vers le plus proche de ces quatre bureaux de vote : Virginia Beach, Newport News, Falls Church (Etat de Virginie) ou Washington DC. Six autres bureaux ont été mis en place dans les Etats de New York (Consulat général du Maroc à New York), de Floride (Orlando), du Massachusetts (Boston), de Californie (Los Angeles), du Texas (Houston) et de l'Illinois (Chicago).

Les Marocains d’Amérique centrale pourront exprimer leur avis à partir du Mexique et dans six autres pays d'Amérique centrale. Les Marocains installés à Belize, au Costa Rica, au Guatemala, aux Honduras, au Nicaragua et au Salvador sont priés de se présenter à l’ambassade de Mexico.

Afrique en vrac

Début juillet, vous êtes en Algérie. Dans l'Etat voisin, les autorités marocaines mettent à la disposition de la communauté marocaine pas moins de 13 bureaux de votes. A Alger et aux consulats d'Oran et Sidi Bel Abbès, neuf autres seront ouverts à Blida, Tipaza, Bejaia, Mostaganem, Mascara, Bechar, Ain Temouchent, Saida et Tlemcen.

Quant aux Marocains de Tunisie, cinq bureaux de vote, dont deux dans les locaux de l'ambassade et du consulat à Tunis et trois autres dans les villes de Sfax, Sousse et Gafsa ont été installés.

Si vous êtes au Sénégal à l’heure du référendum, et que vous souhaitez voter, un Bureau à l’ambassade à Dakar est prévu pour cet effet.

Vous êtes plutôt en Afrique du sud ? Alors un des 3 bureaux de vote prévus fera votre affaire. Car en plus de l'ambassade du Maroc à Pretoria, les Marocains pourront également voter à Johannesburg et dans la ville du Cap.

Les Marocains résidant en Syrie, malgré le contexte politique tendu, auront accès aux urnes dans un des deux bureaux prévus à Damas et à Alep.

Dans les ports

Les ports d’Almeria et Algesiras en Espagne ainsi que le port français de Sète pour les Marocains en transit puissent également accomplir leur droit de vote. Cependant, il n’est pas possible de voter sur internet, et aucun bureau itinérant n’a été prévu.

Par contre, d'après l'agence espagnole EFE, aucun bureau de vote n'a été mis en place dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Contacté mardi sur ce sujet, le ministère des Affaires étrangères n'a, à cette heure, ni infirmé ni confirmé l'information.

29/6/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Al Hassania Morrocan Women’s lance le projet «  Dardasha », le 30 juin 2011 à Londres, au Kensington Town Hall au boulevard Horton à partir de 10 h. Dardasha reprend, avec beaucoup d’émotion, les réalités et le vécu de l’émigration féminine marocaine en Angleterre entre 1960 et 1985 en mettant en avant des témoignages vivants…Suite

Participer au développement de la santé au Maroc, c’est l’objectif affiché par le Réseau des médecins marocains du monde (MMM)…Suite

L’artiste Lalla Essaydi expose ses œuvres à la galerie Kacimi de Rabat jusqu’au 30 juin et à la galerie Mohamed Drissi de Tanger du 1er au 30 juillet. Elle explique sa démarche artistique…Suite

Originaires du Maroc, Samia et Wadih exercent depuis plusieurs années en tant que médiateurs, dans des centres de santé de l’île d’Ibiza, en Espagne. Leur principale mission, faciliter les échanges entre les patients et le corps médical, dont les cultures sont très souvent différentes.

Samia Mestasi, 38 ans, est originaire de Tanger, et vit à Ibiza depuis 12 ans. Wadih Alfoual, 35 ans, est né à Al Hoceima. Tous deux travaillent au service de médiation sanitaire, au sein d’Ib-Salut, institut public relevant de la municipalité de Sant Antoni, à Ibiza. Ils ont livré les détails de leur métier dans les colonnes du quotidien local, El Diario de Ibiza.

En général, ils ont pour rôle de faciliter les échanges entre le personnel soignant, et les patients immigrés. « Nous intervenons lorsqu’il y a des barrières au niveau de la langue et de la culture. Nous ne faisons pas que traduire,  nous menons aussi des discussions pour que les gens sachent comment fonctionne le service, et que le personnel soignant connaisse les cultures qui cohabitent sur l’île », résume Samia.  « 60% de notre travail consiste à traduire, mais nous proposons aussi des activités de groupe et des conseils (…) », renchérit Wadih.

Leur service accompagne quotidiennement des patients, pour la plupart originaires du Maghreb, ou de Grande Bretagne. Samia confie que avant que le service ne soit mis en place, les patients devaient se faire accompagner soit par leurs enfant (obligés de manquer des cours), soit par le voisin, à qui il devenait embarrassant de révéler des parties de leur vie privée, ajoutant même que certains hésitaient à aller consulter un médecin, quand ils ne trouvaient personne pour les y accompagner.

Wadih témoigne que certains patients quittaient l’hôpital avec des cachets en main sans avoir compris de quoi ils souffraient, ou même, sans avoir réussi à expliquer leur mal au médecin.

Le travail de médiateur sanitaire revêt également un aspect de sensibilsation. Ils organisent ainsi, régulièrement des  débats avec les patients sur la contraception, les maladies sexuellement transmissibles, la santé mentale, et bien d’autres thèmes. Ils proposent également des mini-formations pour le personnel soignant, sur des thèmes comme les flux migratoires dans l’île, les langues, cultures, et situations géographiques des pays d’Afrique du nord et subsaharienne.

Une partie de leur rôle de médiateur est aussi tourné vers les Espagnols de la péninsule, qui viennent pour leurs vacances, et qu’ils aident en leur expliquant les différentes procédures à suivre.

28/6/2011

Source : Yabiladi

Emigration : Comme beaucoup d’autres villes marocaines, Casablanca accueille de nombreux étudiants originaires de d’Afrique subsaharienne. Mélange d’aventure et de déracinement, leur vie quotidienne n’est pas toujours facile…Suite

Le parquet de Barcelone a annoncé, mardi, l'ouverture d'une enquête judiciaire préliminaire contre un parti local d'extrême-droite soupçonné d'avoir distribué des tracts électoraux anti-immigrés.

Le lancement de cette procédure intervient suite à une plainte présentée par le gouvernement autonome de Catalogne accusant "Plataforma per Catalunya" (Plateforme pour la Catalogne) d'avoir procédé à la distribution, lors de la campagne électorale pour les municipales du 22 mai dernier, de tracts incitant à la xénophobie et à la haine raciale, ont indiqué des sources judiciaires.

Selon les mêmes sources, "Plataforma per Catalunya" aurait également accusé le gouvernement catalan d'accorder des aides aux ressortissants extra-communautaires, notamment d'origine maghrébine au détriment de la population catalane.

Des poursuites formelles seront engagées contre cette formation politique au cas où il s'avèrera que ses assertions sont dépourvues de tout fondement, ont ajouté les mêmes sources, précisant que le parquet de Barcelone est en train d'analyser le contenu des tracts incriminés.

Le porte-parole du Gouvernement catalan, Francesc Homs, avait annoncé récemment qu'une plainte sera présentée contre "Plataforma per Catalunya" pour "diffusion de fausses informations".

Pour sa part, une association musulmane de Reus, près de Tarragone, a décidé récemment d'engager des poursuites judiciaires contre ce parti d'extrême-droite pour xénophobie et incitation à la haine des Maghrébins.

"Plataforma per Catalunya" a réalisé une percée significative lors des dernières élections municipales en remportant près de 70.000 voix et 67 sièges de conseillers. Echaudé par ce succès, le leader du parti Josep Anglada a indiqué qu'il envisage de créer un "parti à dimension nationale" en perspective des élections générales prévues en Espagne en 2012.

28/6/2011

Source : MAP

Les réformes constitutionnelles et les opportunités d'investissement au Maroc ont été au centre d'une rencontre organisée récemment à Ljubljana, à l'initiative de l'Ambassade du Royaume en Slovénie avec résidence à Vienne.

Intitulé "Morocco meets Slovenia" (le Maroc rencontre la Slovénie), cette rencontre a connu l'organisation de deux tables rondes politique et économique, indique la Mission permanente du Maroc auprès des organisation internationales à Vienne, dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

Au cours de cette rencontre, l'ambassadeur du Maroc à Ljubljana avec résidence à Vienne, Omar Zniber, et le consul honoraire du Maroc à Ljubljana, Janez Skrabec, ont mis en exergue la qualité des relations politiques entre les deux pays, soulignant que le potentiel de coopération est "très important".

Ils ont également invité les opérateurs économiques des deux pays à capitaliser sur l'excellence des relations politiques afin d'explorer les domaines de coopération et de partenariat notamment en matière des énergies renouvelables et dans le domaine de l'automobile, ajoute la même source.

Cet événement a connu la présence de membres du gouvernement slovène, notamment le secrétaire d'Etat pour le développement et les affaires européennes, Mme Andreja Jerina et des chefs de partis politiques.

Ont aussi pris part à cette rencontre des universitaires et chercheurs dont le président de l'Université Euro-méditérranéenne (EMUNI), Joseph Mifsud et le chercheur marocain et chef du bureau de la présidence EMUNI, Mohamed Chatouani, outre des personnalités du monde des affaires et des professionnels dans les secteurs des énergies renouvelables et de l'automotive.

Cette rencontre a été marquée avec une soirée musicale accompagnée d'un défilé du Caftan et une présentation de l'art culinaire marocain.

28/6/2011

Source : MAP

Deux longs métrages marocains seront projetés dans le cadre de la 3ème édition du Cycle de cinéma d'été qui se tiendra du 2 au 9 juillet prochain à Madrid à l'initiative de la fondation Casa Arabe (maison arabe), apprend-on, mardi, auprès des organisateurs.

Il s'agit de "La vida perra de Juanita Narboni" (La chienne de vie de Juanita Narboni) de Farida Benlyazid et "En attendant Pasolini" du réalisateur Daoud Oulad Sayed.

En plus des films marocains, deux autres longs métrages seront présentés lors de cet événement, à savoir, "Le sel de la mer" d'Annemarie Jacir et "Amerrika" de Cherien Dabis.

Selon les organisateurs, la projection des quatre longs métrages permettra au grand public de découvrir la production cinématographique dans d'autres pays notamment arabes.

La fondation "Casa Arabe", basée à Madrid, a été créée en 2006 pour consolider les relations et approfondir la connaissance mutuelle entre l'Espagne et le monde arabe et musulman.

28/6/2011

Source : MAP

Des tags islamophobes et une tête de cochon ont été découverts sur le site d’une mosquée près de Nottingham, en Angleterre. Quatre personnes ont été interpellées, et l’une d’entre elle a reconnu être l’auteur des tags.

 « Pas de mosquée ici », disaient les graffitis découverts sur le site qui abritera la mosquée de West Bridgford, dans la banlieue de Nottingham, le 23 juin dernier. Les inscriptions ont été peintes en plein sol, et une tête de cochon aurait été retrouvée sur le site, rapporte la BBC sur son site.

Un militant d’extrême droite impliqué

La police a arrêté quatre personnes, âgées entre 19 et 31 ans, selon la même source. L’un des suspects, Christopher Payne, a reconnu être l’auteur des tags. Il nie toutefois avoir déposé la tête de cochon. En attendant son procès fixé au 21 juillet prochain, il a été libéré sous caution, et est désormais tenu de ne pas s'approcher à moins de 200 mètres d'une mosquée.

Le jeune homme appartiendrait à l’English Defence League (EDL), un mouvement d’extrême droite de Grande Bretagne fondé en juin 2009, et dont il serait l’un des leaders. Le mouvement est bien connu pour ses campagnes contre l’islam dans le pays, et a réservé sur son site internet, un espace intitulé « NO MORE MOSQUES ». Notons que Christopher Payne se serait d’ailleurs vu interdit par la cour d’être officiellement associé aux activités de l’EDL, pour une durée qui n’a pas été précisée.

Toujours selon BBC, les trois autres suspects se nommeraient Wayne Havercroft, 31 ans, Nicholas Long, 21 ans, et Robert Parnham, 19 ans. Ils son tous poursuivis pour incitation à la haine contre l’islam et pour avoir causé des dégâts criminels à connotation raciste.

On constate qu’en matière d’actes islamophobes, certains ne ménagent pas leurs efforts. Ainsi, au début juin 2011, un Britannique a décidé de jouer un mauvais tour aux fidèles de la mosquée de Bristol (sud-ouest de l’Angleterre), en déposant des tranches de jambon de porc sur leurs souliers, à l’heure de la prière. L’homme avait été condamné à six mois de prison et 150 heures de travaux d’intérêt général.

28/6/2011

Source : Yabiladi

Lors de la 12ème réunion inter comités des organes de traités des droits de l'Homme des Nations unies, qui a commencé sa session, lundi à Genève, M. Abdelhamid El Jamri, expert marocain des Nations unies et Président du Comité des NU sur les travailleurs migrants, a été élu vice-président.

L'Australien Ronald Clive McCALLUM a été élu président.

M. El Jamri est entré dans le système des Nations unies des Droits de l'Homme à l'occasion de son élection en 2003 en tant que membre du Comité sur les droits des travailleurs migrants.

Il a été élu par ses pairs en tant que vice-président en 2006 et en tant que président depuis 2008.

28/6/2011

Source : MAP

Les immigrés présents en Italie représentent environ 10% de la population nationale et génèrent 11% du Produit intérieur brut (PIB), a affirmé mardi une association de défense des consommateurs (ADOC).

"En Italie, environ un dixième de la population provient de pays étrangers, et sur ce total, 75% sont des ressortissants européens. Plus de 5 millions et demi d'immigrés, dont 10% en situation irrégulière, représentent 11,1% du PIB", affirme l'ADOC.
"Ces immigrés occupent aujourd'hui des rôles clés en Italie dont on ne peut plus se passer", a déclaré le président de l'ADOC, Carlo Pileri, citant l'aide dans les familles aux enfants et aux personnes âgées, les travaux difficiles dans le BTP ou l'agriculture et la restauration.

"Nous sommes convaincus que les immigrés représentent une importante opportunité pour l'Italie, à laquelle il ne faut pas renoncer, et protéger leurs droits et leurs intérêts représente le premier pas pour une intégration réussie", a conclu M. Pileri.

L'Italie a 60,6 millions d'habitants et selon des chiffres officiels de l'Institut national des statistique (Istat) du début d'année, les immigrés représentent 7,5% de la population

28/06/11

Source : 7sur7/belga

C'est au début des années 2000 que les organismes publics et privés ont réellement pris conscience de l'importance du retour des compétences marocaines établies à l'étranger pour participer aux chantiers de développement dans lesquels s'est engagé le pays…Suite

Kamal Mediouni, jeune entrepreneur et co-fondateur de la société Epsylogistics a choisi de s'attaquer au marché chinois qui, avec ses 300 000 nouveaux millionnaires et sa classe moyenne de 200 millions de personnes, reste très prometteur…Suite

Le projet de nouvelle Constitution a tracé une "feuille de route claire et transparente" pour la gestion de l'ensemble des questions intéressant les Marocains du monde, a souligné, lundi, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur.

Cette feuille de route se décline en une série de dispositions visant à garantir les acquis et à renforcer les droits des ressortissants marocains dans les domaines politique, social et culturel, a ajouté M. Ameur qui s'exprimait lors d'une rencontre à Barcelone avec les membres de la communauté marocaine établie en Catalogne (nord-est de l'Espagne).

Il a dans ce sens mis l'accent sur l'importance particulière accordée aux membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger par le projet de nouvelle Constitution, présenté le 17 juin par SM le Roi Mohammed VI, à travers notamment la reconnaissance de leurs droits en tant que citoyens à part entière à participer aux élections locales, régionales et législatives et à se faire représenter au sein des institutions du pays.

Après avoir salué la contribution des Marocains du monde au processus de développement socio-économique que connait le Royaume ainsi que leur rôle dans la défense des causes nationales dans les pays d'accueil, le ministre a ajouté que le nouveau texte constitutionnel comprend plusieurs articles portant, entre autres, sur la constitutionnalisation du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'obligation qui incombe à l'Etat marocain pour la protection et la défense des intérêts des expatriés marocains.

Il a de même précisé que la réforme constitutionnelle permettra particulièrement aux ressortissants marocains résidant en Espagne de participer aux élections locales organisées dans ce pays après la signature d'accords de réciprocité dans ce domaine.
Il s'agit d'un "grand acquis" à même de permettre aux membres de la communauté marocaine de faire entendre leur voix afin de défendre leurs intérêts et servir les causes du Royaume, a-t-il dit, rappelant que la Commission consultative de révision de la Constitution a répondu positivement aux doléances contenues dans les 10 mémorandums présentés par les représentants des MRE.
Mettant l'accent sur la "portée historique" des réformes constitutionnelles présentées par le Souverain, M. Ameur a ajouté que la nouvelle Loi fondamentale, vivement saluée par la communauté internationale, permettra au Maroc de rejoindre le club des Etats démocratiques et respectueux des droits de l'homme.

Les réformes constitutionnelles ont démontré encore une fois que le Maroc constitue une "exception" dans le monde arabo-musulman, a souligné le ministre, rappelant les principales nouveautés introduites par le projet de Constitution notamment le renforcement des pouvoirs du Chef du gouvernement, désigné au sein du parti vainqueur des élections, la consolidation du rôle des partis politiques et la constitutionnalisation de l'amazigh en tant que langue nationale aux cotés de la langue arabe.

M. Ameur a exhorté à cette occasion les membres de la Communauté marocaine établie en Catalogne à participer massivement au référendum constitutionnel du 1er juillet, précisant que toutes les mesures ont été prises pour permettre aux MRE de s'acquitter de leur devenir national dans les meilleures conditions.

Des bureaux de vote ont été aussi mis en place dans certains ports de transit pour permettre aux MRE de participer à cette opération, a-t-il rappelé.

Cette rencontre a été marquée par des débats intenses et riches avec les membres de la Communauté marocaine autour du projet de nouvelle Constitution ainsi que sur le référendum constitutionnel du 1er juillet.

28/06/11

Source : MAP

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, s'était attiré les foudres du monde éducatif quand il affirmait, le 25 mai sur Europe 1, que "les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés". Il enfonçait le clou peu après à l'Assemblée en assénant : "C'est vrai qu'il y a deux tiers des enfants d'immigrés qui se trouvent sortir de l'appareil scolaire sans diplôme."

Le ministre appuyait ses dires sur les chiffres de l'Insee. Or, les chiffres de l'Insee contredisent M. Guéant, a officiellement annoncé l'institut lundi 27 juin.

Dans une communication rare de la part de cet organisme rattaché au ministère de l'économie, l'Insee a tenu à corriger le tir, se référant aux "différents échanges qui ont eu lieu (...) à ce sujet". "La proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées. Si on y ajoute les enfants de familles 'mixtes', cette proportion passe à environ 22 %", lit-on dans un communiqué.

"EXTRÊMEMENT GRAVE"

En fin de semaine, les syndicats avaient sommé la direction de l'Insee de corriger les propos successifs de Claude Guéant, qualifiant l'affaire "d'extrêmement grave". "L'Insee n'a pas vocation à corriger toutes les mauvaises interprétations des données qu'il publie, qu'elles soient de bonne ou de mauvaise foi. Mais lorsqu'une affaire publique prend une telle importance, lorsque l'institut est directement remis en question, les agents et leurs organisations syndicales attendent une communication", écrivaient alors les syndicats.

La direction avait d'abord répondu, vendredi, qu'elle n'avait pas à réagir à des commentaires politiques et qu'elle devait se limiter à diffuser ses documents. Le ministre, accusé par l'opposition de stigmatiser les immigrés pour séduire les électeurs d'extrême droite, avait affirmé s'appuyer sur des études de l'Insee et a envoyé plusieurs droits de réponse à des médias qui écrivaient que ses chiffres étaient faux.

28/6/2011

Source : Le Monde/Reuters

 

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a présenté lundi dans un communiqué des chiffres sur le parcours scolaire des enfants d'immigrés, contredisant ainsi des déclarations faites récemment par le ministre de l'Intérieur. Claude Guéant s'est récemment appuyé sur une étude de l'Insee de 2005 pour affirmer que "les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés", puis que les "deux tiers des enfants d'immigrés (sortaient) de l'appareil scolaire sans diplôme".

"Suite aux différents échanges qui ont eu lieu par voie de presse à ce sujet, l'Insee souhaite rappeler les statistiques publiées en 2005 sur le parcours scolaire des enfants d'immigrés", a-t-elle indiqué lundi. Ces statistiques figurent dans l'ouvrage Les immigrés en France (collection Insee-Références, édition 2005, pages 98 et 99) et portent sur la scolarité dans l'enseignement secondaire des élèves entrés en 6e en 1995.

Analyse de l'étude

Dans cette étude, les proportions d'élèves sortis sans qualification du secondaire sont ainsi de 10,7 % parmi les enfants de familles immigrées, de 6,6 % parmi les enfants de familles "mixtes" et de 6,1 % parmi les enfants de familles non immigrées. Par "famille immigrée", on entend une famille dont les deux parents sont immigrés, c'est-à-dire nés étrangers à l'étranger, ou une famille monoparentale dont le parent chef de famille est immigré. Une "famille mixte" est une famille dont un seul des deux parents est immigré.

En outre, l'Insee précise qu'il est indiqué dans la présentation qui accompagne ces statistiques qu'à la rentrée 1995, près d'un entrant en classe de 6e sur 10 appartient à une famille immigrée et que 6 % des élèves vivent dans une famille "mixte". "Compte tenu de ces éléments, la proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées" et "environ 22 %" si on y ajoute les enfants de familles "mixtes". Dans un premier temps, vendredi, la direction de l'Insee, à qui les syndicats demandaient une mise au point sur les propos de Claude Guéant, s'était contentée d'expliquer qu'il n'avait pas "vocation à s'exprimer" sur cette polémique.

27/6/2011

Source : Le Point/Reuters

La justice américaine a bloqué lundi une loi approuvée par le parlement de l'Etat de Géorgie qui aurait autorisé la police à vérifier le statut migratoire de suspects arrêtés même pour des délits mineurs.

Dans une décision d'une cinquantaine de pages, le juge fédéral Thomas Thrash a estimé que même si la loi pouvait permettre d'empêcher certains étrangers de percevoir des aides sociales indues, elle était trop sévère et ne pourrait jamais être appliquée "équitablement" dans tout l'Etat.

Le texte, approuvé en avril, devait entrer en vigueur au 1er juillet. Il était contesté par des organisations latinos qui redoutaient que des enfants nés aux Etats-Unis, et donc devenus citoyens américains, puissent être séparés de leurs parents renvoyés dans leur pays d'origine.

Le juge a interdit aux autorités de l'Etat "d'interpeller, arrêter ou poursuivre" quiconque au nom de cette loi. Il a aussi supendu une disposition qui aurait sanctionné toute personne transportant ou hébergeant des immigrés clandestins.

A l'approche de l'été, la loi avait suscité l'inquiétude des milieux paysans, qui recourent largement aux travailleurs sans-papiers originaires du Mexique ou d'autres pays d'Amérique latine pour les récoltes.

28/06/2011

Source : Le Figaro/AFP

Le projet de la nouvelle Constitution aborde la problématique de l'émigration en fonction d'une approche globale, en y consacrant quatre articles, chose rare dans les autres Constitutions, selon une étude comparative de 45 textes constitutionnels réalisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a souligné son président, M. Driss El Yazami.

M. El Yazami a insisté, dans une déclaration à la MAP, sur l'importance de la stipulation par la Constitution de la participation des Marocains résidant à l'étranger (MRE) dans toutes les nouvelles instances consultatives culturelles, économiques ou sociales.

Pour ce qui est de la participation politique, ajoute M. El YAzami, la Constitution leur accorde le droit de vote et la participation à partir des pays de résidence, précisant qu'une loi organique fixera les conditions et les modalités de leur candidature.

La Constitution traite également des obligations de l'Etat dans la protection des droits et intérêts légitimes de la diaspora marocaine, dans le respect du droit international régi par la Convention de protection des droits des migrants et leurs familles, a souligné M. El Yazami, précisant que cette Convention, ratifiée par tous les pays du sud, n'est pas encore adoptée par les pays du nord (d'accueil).

La Constitution s'est également intéressée à la question de la double nationalité en la considérant comme une question "normale", ce qui constitue un facteur rassurant pour les citoyens marocains portant les nationalités des pays de résidence, a-t-il noté.

Il a, d'autre part, affirmé que depuis sa création, le CCME s'est penché sur la question de la place des Marocains du monde sur la scène politique et institutionnelle nationale et leur contribution au développement du Royaume.

La Constitution a consacré quatre articles garantissant la protection des droits et intérêts légitimes des Marocains résidant à l'étranger, outre la constitutionnalisation du CCME, a noté à cet effet M. El Yazami, ajoutant qu'en vertu de la loi fondamentale, les MRE jouissent dorénavant des droits de "pleine citoyenneté", en plus du droit à une participation aussi étendue que possible.
La Constitution stipule aussi que le Royaume oeuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyens marocains résidant à l'étranger.

Il s'attache au maintien et au développement de leurs liens humains, notamment culturels avec le Royaume et au renforcement de leur contribution au développement et au progrès de leur pays d'origine.

Le Royaume veille, de même, au renforcement de leur contribution au développement de leur patrie et au resserrement des liens d'amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont aussi citoyens, a ajouté M. El Yazami.

Les MRE jouissent de leurs droits, y compris celui d'être électeurs et éligibles, ajoutant qu'une loi déterminera les conditions et les modalités de l'exercice effectif du droit de vote et de candidature à partir des pays de résidence.

Les pouvoirs publics oeuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi.

La Constitution prévoit, en outre, que le CCME sera chargé notamment d'émettre des avis sur les orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux MRE le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine, les mesures ayant pour but de garantir leurs droits et préserver leurs intérêts.

Mettant en exergue la richesse et la diversité de la communauté marocaine à l'étranger aux niveaux culturel, social, et intellectuel, M. El Yazami a, par ailleurs, a relevé que l'image typique qu'on avait auparavant de l'immigration marocaine a changé, comme en témoigne les différentes manifestations et rencontres organisées par le CCME depuis sa création.

Ceci implique la nécessité d'une participation avec force des marocains de l'étranger au processus de développement de leur pays, a-t-il ajouté, mettant l'accent sur la nécessité d'exploiter cet acquis et d'Œuvrer pour le renouvèlement de la restructuration des institutions chargées de l'immigration et de promouvoir d'autres formes de coopération avec cette diversité socioculturelle.

Il a souligné, en ce sens, la nécessité que les nouvelles politiques prennent en considération le riche potentiel dont recèle l'immigration et d'en tirer profit dans les divers domaines, notant que ce qui est demandé dans cette étape est de bénéficier des apports des chercheurs, professeurs et des experts marocains dans la réalisation des grands chantiers initiés dans le Royaume.

Dans le même sens, l'Instance des Marocains de l'Etranger, considère que les dispositions des Articles 16/17/ et 18 de la nouvelle constitution visant à garantir les droits politiques, socioéconomiques et culturels des MRE, constituent un grand pas permettant à plus de 5 millions de marocains résidant à l'étranger de contribuer à la vie politique au Maroc et au développement de leur patrie à tous les niveaux.

L'Instance affirme saisir cette occasion pour adresser un appel au gouvernement qui veillera sur la gestion des affaires du pays jusqu'aux prochaines élections, en vue d'activer les dispositions de la nouvelle constitution, après son adoption par le peuple marocain, et de leur mise en Œuvre à travers l'application de la loi électorale, la définition des circonscriptions électorales et la réunion de conditions pour le bon déroulement des opérations électorales dans les pays d'accueil.

Elle a estimé que lesdits Articles répondent à la revendication principale de l'instance des marocains résidant à l'étranger, notant que l'article 17 constitue une nouvelle révolution dans les relations entre l'Etat marocain et les citoyens marocains à l'étranger, dans la mesure ou il souligne que les Marocains résidant à l'étranger jouissent des droits de pleine citoyenneté.

L'instance relevé, en outre, que la consécration du droit des immigrés à se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationales, constitue une victoire pour cette instance, un droit sur lequel, rappelle-t-elle, elle avait insisté dans son mémorandum.

Ces dispositions permettront à l'Etat marocain de conclure des conventions avec les pays d'accueil ce qui ouvre la voie à une participation politique des immigrés aux niveaux locales et régionales, a encore souligné l'instance.

Pour sa part, l'Association des Travailleurs et Immigrés marocains en Espagne, a salué la constitutionnalisation des droits politiques de la communauté marocaine établie à l'étranger, relevant que c'est pour la première fois que les revendications historiques de l'immigration se trouvent au cŒur des réformes constitutionnelles.

27/6/2011

Source : MAP

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