jeudi 18 avril 2024 09:54

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Une conférence internationale sur Migrations, Travail et Education se tiendra du 19 au 21 novembre dans la ville espagnole d'Alicante, en présence de représentants d'institutions internationales et de gouvernements de plusieurs pays dont le Maroc.

La conférence, qui donnera le coup d'envoi de la Maison de la Méditerranée (Casa del Mediterraneo) d'Alicante, sera également marquée par "la participation de plus de 250 experts et responsables politiques, ainsi que d'ONG du Maghreb, d'associations de la société civile et de formations politiques ", apprend-on auprès des organisateurs.

Les différents débats qui se tiendront dans le cadre de cette conférence seront rehaussés par la présence des ministres espagnols des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, de l'Education, Angel Gabilondo et du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, aux côtés de la commissaire européenne des Politiques de voisinage, Benita Ferrero-Walder et de responsables gouvernementaux en charge des Migrations, Education et Emploi d'Egypte, du Maroc, de Tunisie et d'Algérie, ont précisé les organisateurs.

La conférence, qui se tiendra sous le thème "Dialogue Nord-Sud sur la Méditerranée : Education et Migrations", doit examiner les relations entre les pays riverains de la Méditerranée en matière de Travail, Migrations et Education, à travers deux principaux thèmes ayant marqué le passé, le présent et le futur de la Méditerranée à savoir "La Migration" et "le Travail".

C'est ainsi que la rencontre analysera les Migrations du Sud vers le Nord de la Mare Nostrum ainsi que celles Sud-Sud en Afrique du Nord et entre les pays du Sud de la Méditerranée vers le Moyen Orient.

Concernant le deuxième thème, les organisateurs ont souligné, lors de la présentation de cette conférence, la nécessité de "commencer à construire en Méditerranée une plateforme pour que l'emploi ne soit plus un motif pour quitter son pays et pour que la main d'œuvre soit répartie entre tous les pays riverains", affirmant que ce genre de réunions de haut niveau se prête parfaitement à cette réflexion empirique.

Créée sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement en collaboration avec le gouvernement autonome de Valence, la Casa Del Mediterraneo se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".

Source : La Vie eco

Le Croissant Rouge Marocain participe à un colloque sur la migration qui se tiendra du 11 au 13 novembre à Berlin.

Organisé par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FISCR), ce colloque verra la participation des Sociétés nationales d'Europe, d'Afrique et d'Asie et des représentants du Haut Commissariat des Nations pour les Réfugiés (HCNUR), de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et de l'Union européenne (UE).

Lors de colloque, les participants auront à débattre de nombreux sujets ayant trait à la politique de la FISCR et des organismes internationaux en matière de migration.

Constitué en groupes de travail, ce colloque s'articulera autour de thèmes sur "les défis spécifiques à relever dans le contexte des liens familiaux et d'autres besoins de protection des migrants", "la protection des réfugiés et la migration internationale" et "les instruments financiers de l'UE : programme thématique de coopération avec des pays tiers en matière d'asile et de migration".

Au programme de ce colloque figure également la présentation de rapports par des représentants des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays concernés par le transit des migrants principalement en Afrique et en Asie.

Ce colloque sera sanctionné par des recommandations à même de renforcer la coopération entre Sociétés nationales en faveur des migrants vulnérables.

Source : MAP

Moins de 2.000 immigrants clandestins sont détenus dans les centres rétention en Libye, un chiffre en baisse par rapport aux deux dernières années grâce à la politique de rapatriement de Tripoli, a indiqué mardi un haut responsable libyen.

"Moins de 2.000 immigrants séjournent dans les douze centres de rétention du pays", a déclaré à l'AFP le colonel Mohamed Béchir, directeur des investigations au service des passeports, en marge d'un atelier international sur l'immigration clandestine à Sabratha (ouest).

Un participant occidental a précisé à l'AFP que ce chiffre était de plus de 6.000 il y a deux ans.

"Cette baisse s'explique par une politique de rapatriement massif appliquée par Tripoli durant les derniers mois", a-t-il ajouté.

Ces opérations ont été dénoncées par le Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) aux motifs que les clandestins n'ont pas la possibilité de déposer une demande d'asile et que la Libye n'a pas signé les conventions des Nations unies sur les réfugiés.

M. Béchir a rejeté ces accusations, affirmant que son pays ne "peut pas rapatrier un immigrant contre son gré". Il a reconnu toutefois qu'il y avait un "problème avec les (immigrants) Somaliens", dont le pays est déchiré par une guerre civile depuis 1991.

Le directeur du Conseil italien pour les réfugiés, Christopher Hein, a indiqué que son ONG avait visité la plupart des centres de rétention libyens, enregistrant la présence de réfugiés d'Erythrée, de Somalie et de Soudan.

"Nous cherchons des solutions pour ces réfugiés, comme leur installation dans un pays tiers", a-t-il déclaré à l'AFP, affirmant que l'Italie avait accueilli récemment 67 Erythréens qui étaient détenus dans les centres de rétention libyens.

Par ailleurs, la Libye et l'Italie se sont félicitées de leur coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine à l'occasion d'une visite en Libye du ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni, a rapporté mardi l'agence libyenne Jana.

M. Maroni a co-présidé avec son homologue libyen Abdelfattah Laâbidi une réunion consacrée au "suivi de l'application de l'accord en matière de lutte contre l'immigration clandestine" en vertu duquel Rome continue à refouler vers Tripoli les immigrants clandestins interceptés en Méditerranée.

M. Laâbidi a souligné que le nombre des immigrants ayant réussi à atteindre les côtes italiennes depuis la Libye a diminué de 90% depuis l'entrée en vigueur de l'accord, le 7 mai dernier, a indiqué Jana.

De son côté, M. Maroni a souligé le "souci de son pays" de poursuivre sa coopération avec Tripoli, notamment en lui assurant les ressources financières et la formation des équipages pour la surveillance des côtes libyennes qui s'étendent sur plus de 1.700 km.

Source : AFP

Quatre films marocains sont en compétition au Festival des cinémas d'Afrique de Besançon (Est de la France), qui se déroule du 7 au 15 novembre, apprend-on auprès des organisateurs.

Il s'agit de "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et "Tamazighte oufella" de Mohamed Mernich dans la série longs métrages ainsi que "La jeune femme et l'instit." (Mohamed Nadif) et "Un été presque parfait" (Fouad Mikrat) dans la section courts métrages.

Cette 9-ème édition présente dix longs et sept courts métrages en compétition ainsi que sept documentaires en sélection.

Pendant une semaine, longs et courts métrages, documentaires, rencontres et expositions donneront à voir, à travers le 7-ème Art, les multiples facettes et la richesse culturelle et artistique du continent africain d'aujourd'hui.

La sélection des Âœuvres cinématographiques, mêlant émotion et prise de conscience, présente un cinéma peu connu et peu distribué en France, mais qui ne manque pas pour autant de diversité et de qualité.

Les deux compétitions officielles se verront récompensées par les Prix "Coup de cÂœur du public", des Lycéens et du Jury "Signis" pour les longs métrages et par le Prix du Jury de la Diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages.

Source : MAP

Le festival Moussem, dédié à la musique, au théâtre et au cinéma des pays du Maghreb et du Moyen-Orient, se tiendra du 10 au 28 novembre, à Bruxelles, Anvers et Malines, avec la participation du Maroc.

Les organisateurs de cette manifestation culturelle et artistique plurielle, qui constitue aussi une plateforme de rencontres entre artistes du monde arabe et de l'Europe, ont établi un riche programme de débats autour de la littérature, de la musique, du théâtre berbère et de la poésie arabe.

A l'affiche, une projection du long-métrage marocain "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et la présentation pour la première fois de la pièce de théâtre "Belga" de l'écrivain flamande d'origine marocaine Rachida Lamrabet et de Michael De Cock.

Cette pièce a été présentée à Casablanca le 5 novembre et sera jouée dans les villes de Malines et d'Anvers en berbère, en néerlandais et en français.

A travers l'histoire d'un jeune berbère qui vient travailler en Belgique dans les années 60, "Belga" évoque les rêves des travailleurs immigrés, leur contribution sociale et économique à la société belge et leur solitude, après tant d'années. Cette représentation se veut un récit du présent, en puisant dans les histoires et les rêves originels des premiers migrants venus s'établir en Belgique.

Dans le cadre de ce festival, "La caravane des écrivains Flandre-Maroc", qui après avoir sillonné en octobre les villes de Rabat et de Casablanca, s'arrêtera du 13 au 15 courant en Belgique pour trois jours de rencontres littéraires sous le signe de l'échange.

Quatre écrivains de Flandre (Rachida Lamrabet, Tom Lanoye, Joseph Pearce et Anne Provoost) et quatre autres du Maroc (Latifa Baqa, Mohamed Berrada, Mohamed Nedali et Abdallah Zrika) aux talents multiples, se révéleront au public au cours de débats intitulés "D'un côté, de l'autre côté" et de soirées littéraires et musicales sur le thème "Autoportrait d'un autre".

Au volet musical, le festival prévoit au palais des Beaux-arts à Bruxelles un concert des groupes Jil Jilala et "Ghiwaniyat Orchestra", pour rendre un hommage aux voix des années 70 et une soirée avec, pour la première fois en Belgique, le chanteur Kadim Al Sahir, l'un des grands noms de la scène artistique arabe.

Source : MAP

La première édition des "Rencontres Méditerranéennes Cinéma et droits de l'Homme" (RMCDH), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, aura lieu à Rabat du 12 au 15 courant.

Présentant cette manifestation, lors d'une rencontre avec la presse, lundi à Rabat, le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a souligné que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la promotion de la culture des droits de l'Homme et seront une occasion pour élargir le débat sur les valeurs et la culture des droits de l'Homme.

Cette manifestation répond à la stratégie d'action du CCDH, basée sur la présence permanente dans les différents espaces culturels et sur l'organisation d'évènements culturels ce qui permet d'élargir le débat sur la culture des droits de l'Homme au Maroc, a-t-il ajouté.

L'objectif de ces rencontres est d'initier et promouvoir une dynamique marocaine sur la question du cinéma et des droits de l'Homme, d'inscrire cette dynamique dans une durabilité et faire émerger une dynamique culturelle régionale relative aux droits de l'Homme avec différents acteurs dont les universités, les écoles et les professionnels.

Il s'agit également d'établir des ponts d'échanges entre les militants des droits humains (cinéastes, chercheurs, décideurs) de la région méditerranéenne, d'ouvrir un large débat sur les problématiques des droits humains dans la Méditerranée avec les dynamiques sociales de la région, de partager et échanger les expériences de la création cinématographique sur les réalités des droits de l'Homme dans cette région et d'encourager les productions cinématographiques (fictions et documentaires) sur les questions des droits de l'Homme.

Les RMCDH connaîtront la participation de plusieurs cinéastes marocains et étrangers (7 pays au total) ayant travaillé sur la question des droits de l'Homme, l'histoire et la mémoire dont Marzak Allouach, Dourid Laham, Rithy Panh, François Freynet, Necati Somnez, et le professeur Robert Rosenstone.

Quatorze fictions et documentaires, trois conférences et deux ateliers, traiteront de diverses thèmes notamment l'immigration clandestine, la mémoire, le nouveau code de la famille, les crimes d'honneur, les droits des femmes et la peine de mort.

Initiée en partenariat notamment avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) cette première édition des RMCDH, sera marquée par l'hommage qui sera rendu au réalisateur syrien Dourid Laham.

L'ouverture des Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme est prévue pour jeudi prochain au Théâtre National Mohammed V à Rabat, avec la projection du dernier long métrage du réalisateur algérien Merzak Allouach
"Harragas".

Source : MAP

Le ministère de l'Immigration a annoncé lundi l'attribution de bourses d'un montant de 2.400 euros à 200 étudiants issus de l'immigration pour l'année universitaire 2009-2010, au titre de "volonté exceptionnelle d'intégration".

Le dispositif a été mis en place par arrêté en février 2009, et ses conditions d'attribution, son montant et le nombre de bénéficiaires a finalement été revu dans un autre arrêté publié fin octobre au journal officiel.

Le dispositif bénéficiera à 600 étudiants au total, (200 par an sur chaque année universitaire entre 2009 et début 2012), pour un montant de 2.400 euros pour chaque personne.

Initialement, le dispositif prévu devait concerner un total de 300 personnes avec, à la clé, une bourse de 4.800 euros pour chacune.

Selon le dossier de presse transmis par le ministère lundi, les étudiants bénéficiant de cette bourse appelée "Parcours de réussite professionnelle" (PARP) devront avoir "été inscrits au cours de leur scolarité dans une classe d'accueil ou une classe d'intégration destinées aux enfants de familles immigrées qui subissent des difficultés d'adaptation linguistique et culturelle", ou encore avoir obtenu au moins la mention "bien" au baccalauréat.

Ils doivent par ailleurs avoir intégré un institut universitaire de technologie (IUT), une section de techniciens supérieurs (STS), ou encore une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).

Outre le nombre de bénéficiaires, le précédent arrêté, paru au Journal officiel le 2 février 2009, permettait d'octroyer cette bourse aux "jeunes étrangers" titulaires d'un "certificat de réfugié délivré par l'OFPRA" ou d'un "récépissé de la demande de titre de séjour qui vaut autorisation de séjour portant la mention 'reconnu réfugié' délivré par la préfecture".

Pouvaient également y prétendre les titulaires d'une "carte de séjour temporaire" ou d'une "carte de résident délivrée en application du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile".

Le jeune étranger devait en outre "être domicilié en France depuis au moins deux ans et attester d'être rattaché à un foyer fiscal en France depuis au moins deux ans".

Les critères concernant le baccalauréat ou l'entrée dans un parcours d'études supérieures étaient les mêmes. AP

Source : Nouvel Observateur

Le gouvernement libéral-conservateur danois a décidé de multiplier par dix la prime au retour accordée aux immigrés, leur offrant désormais 100.000 couronnes (13.443 euros) pour les inciter à rentrer définitivement dans leur pays, a-t-on appris lundi 9 novembre de source parlementaire.

Cette décision a été prise dans le cadre d'un accord conclu dimanche soir avec le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), allié parlementaire du gouvernement, lors des négociations sur la loi de finances 2010.

La prime au retour octroyée jusqu'à présent s'élèvait à 11.000 couronnes.

Cette offre, "à l'initiative" du PPD, est destinée aux immigrés "de pays autres que ceux de l'UE et des Etats nordiques" a déclaré à l'AFP Peter Skaarup, vice-président du PPD.

"Mais elle vise en pratique les ressortissants de pays non occidentaux qui ont du mal à s'adapter à la société danoise et qui seraient tentés avec une somme aussi substantielle de rentrer définitivement chez eux", a-t-il expliqué.

Les immigrés et réfugiés candidats au retour "recevront 11.000 couronnes au début puis le restant des 100.000 couronnes après 12 mois, non sans avoir renoncé définitivement à leur titre de séjour au Danemark", a-t-il ajouté.

Actuellement, les immigrés revenus chez eux ont le droit au bout d'un an de regretter leur décision et de revenir dans le royaume scandinave.

Des immigrés turcs, interrogés lundi soir par la chaîne danoise TV2 News, se sont déclarés sceptiques, estimant que le Danemark est leur pays d'adoption et qu'ils comptent y terminer leurs jours.

L'accord prévoit aussi une aide de 20 millions de couronnes (2,7 millions d'euros) aux mairies, responsables de l'intégration des immigrés, pour "motiver" les étrangers à revenir chez eux et à renoncer à leur titre de séjour.

Selon le ministère aux Réfugiés, immigrés et à l'intégration, 2.524 personnes notamment d'ex-Yougoslavie, d'Irak, d'Iran, du Liban, de Somalie et de Turquie ont quitté le Danemark depuis 1997, date de l'introduction dans ce pays d'un régime de rapatriement.

Les immigrés représentent 7,3% de la population danoise de 5,5 millions d'individus, au 1er juillet 2009, dont 4,5% issus de pays non occidentaux.

Source : AFP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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