dimanche 28 avril 2024 10:53

L'ambassadeur du Maroc en Pologne revient sur les grands axes de la coopération maroco-polonaise. Une coopération qui, selon lui, mérite de se renforcer davantage, vu les potentiels du marché marocain. Entretien

LE MATIN : Comment l'intégration de la Pologne de l'union européenne a-t-elle influencé ses relations avec le Maroc ? A-t-elle permis de développer la coopération entre les deux pays ?

MOHA OUALI TAGMA : Depuis que la Pologne est devenue, de par son appartenance à l'Union européenne, un grand pays membre de cette Union, avec en effet une population de 40 millions d'habitants, une économie en pleine croissance et un niveau de vie qui ne cesse d'augmenter, notre mission a été de développer davantage les relations avec ce pays. Non seulement sur le plan politique mais également au niveau économique. Côté politique, le rapprochement avec le gouvernement polonais a permis déjà de mieux expliquer tout ce que le Maroc a réalisé ces dix dernières années, sur le plan des réformes politiques, économiques et sociales. Ce rapprochement a permis à la Pologne de prendre connaissance des grands chantiers qui ont été lancés au Maroc et des choix économiques qui y sont opérés. Cela s'est traduit par l'échange de visites de hauts responsables des deux pays. C'est ainsi que le Premier ministre du Maroc a effectué une visite officielle en janvier 2010.
Il a été accompagné d'une forte délégation de ministres et de hauts responsables de différents organismes publiques marocains opérant dans les domaines commercial, économique et touristique. Cette visite a permis des échanges sur les grands problèmes internationaux, sur les priorités de la Pologne, sur celles du Maroc et sur la volonté des deux gouvernements de développer davantage leurs relations.

Concrètement quelles ont été les retombées de ces échanges de visites ?

Ces deux dernières années, beaucoup de responsables marocains se sont rendus en Pologne. Ces visites se sont soldées par des signatures d'accords de partenariat dans différents secteurs. A titre d'exemple, la visite du directeur général de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc a été couronnée par un accord entre les deux bibliothèques. Par la même occasion, le président de la CGEM, M. Horani, a signé un accord de partenariat avec le patronat polonais et un autre a été signé entre la Chambre de Commerce de Casablanca et son homologue de Varsovie. L'importance de ces visites vient du fait qu'elles permettent de tracer le support réglementaire des relations économiques entre les deux pays.

Pour compléter, je dirais que sur le plan économique, nous sommes le premier partenaire commercial de la Pologne dans la région de l'Afrique, avec un volume d'affaires d'à peu près 750 millions de dollars par an. Mais le potentiel existant est beaucoup plus important. Bien entendu, les opérateurs économiques doivent saisir les opportunités qu'offre le marché polonais notamment dans le domaine agroalimentaire.

Aujourd'hui, est-ce que le taux de pénétration des produits marocains en Pologne a augmenté ?

Suite à des réunions qui se sont tenues à Varsovie et à Casablanca, entre des hommes d'affaires des deux pays, les produits marocains commencent à faire leur entrée sur le marché polonais à travers de grandes chaînes de distribution. L'ouverture d'une ligne aérienne, en avril de l'année dernière, par la Royal Air Maroc constitue la première liaison avec les pays de l'Europe centrale et orientale. Ceci avant même Moscou. Ces deux rotations hebdomadaires auraient pu devenir 3 si ce n'était l'impact négatif de ce qu'on appelle le printemps arabe sur les flux touristiques. On avait lancé une troisième rotation que l'on a reportée en attendant que les choses s'améliorent. On envisage même de desservir d'autres villes en dehors de Varsovie. Ce qui est au programme c'est Poznan et Katowice. On verra comment les flux vont évoluer.

Cela voudrait-il dire que le flux a effectivement augmenté ?

Effectivement. On est en pleine ascension. Selon les statistiques du mois d'avril de cette année, sur Agadir, il y a eu une croissance de plus de 106% du flux touristique en provenance de la Pologne. Agadir offre le tourisme balnéaire prisé par les pays de l'Europe du Nord. Néanmoins, le Maroc reste cher par rapport à ses concurrents méditerranéens comme l'Égypte, la Turquie et la Tunisie. Nous avons l'inconvénient d'être un peu plus éloignés géographiquement.

En plus, il est évident que le tourisme marocain reste haut de gamme et par conséquent plus cher. Alors si nous voulons viser la même catégorie de tourisme, nous allons devoir commercialiser les destinations méditerranéennes comme Essaidia
pour nous rapprocher en termes de vol. Il va falloir peut-être restructurer les prix.

Y a-t-il justement une stratégie dans ce sens ?

Je sais que la Pologne et la Russie sont prioritaires dans la stratégie du ministère du Tourisme et de l'ONMT. Maintenant, il y a des niches haut de gamme, le golf, le balnéaire, comme Essaidia et Mazagan. Il va falloir aussi penser si on veut faire du chiffre à un tourisme moyen de gamme pour récupérer la population qui opte pour des destinations moins chères que le Maroc. Le Maroc sera l'invité d'honneur du prochain salon du tourisme de Varsovie en octobre. Il est aussi l'invité d'honneur du salon du tourisme de Poznan (à l'ouest de la Pologne) en novembre. Il va donc falloir saisir ces deux événements pour réellement mettre le paquet et communiquer sur le Maroc qui est d'ailleurs très apprécié par les Polonais.

Quels sont les chiffres que le Maroc réalise par rapport à ses concurrents ?

Avant le printemps arabe, les Polonais qui ont visité l'Egypte étaient de 850.000 par an. Ceux qui visitaient la Tunisie étaient de 200. 000 chaque année. Ceux qui visitent le Maroc sont autour de 45. 000. On est au début d'un processus. Le Maroc est tout nouveau dans le marché et ne peut en un petit laps de temps rattraper ses concurrents.

Est-il normal que l'Office du tourisme ne soit pas représenté en Pologne ?

L'Office du tourisme envisage depuis 2 ans l'ouverture d'un bureau à Varsovie. Laquelle ouverture n'a pas eu lieu. La raison, il faut la chercher du côté de l'office. Personnellement, je crois que si réellement on veut travailler sur un marché, il faut être sur place. On a ouvert un bureau à Moscou par ce que la Pologne et la Russie sont prioritaires. Il va falloir ouvrir un bureau à Varsovie. Tous les responsables sont d'accord là dessus. Il ne s'agit plus que de la mise en œuvre de cette décision.

Qu'en est-il de la coopération culturelle entre les deux pays, sachant que les Polonais sont très portés sur ce secteur ?

La coopération culturelle est importante entre les deux pays. Nous essayons à travers un certain nombre de manifestations culturelles de faire connaître la culture marocaine en Pologne. C'est ainsi que nous avons organisé l'année dernière deux semaines culturelles marocaines, des expositions de peinture et de photographie sur le Maroc et de l'artisanat qui ont eu un grand succès.

Nous essayons également de faire connaitre l'art marocain dans les milieux universitaires. Ceci en plus de la réalisation et de la diffusion de reportages sur le Maroc transmis dans la télévision polonaise. A côté, nous avons d'autres projets. L'accord de coopération entre les deux bibliothèques nationales se traduira par des actions soit sous forme d'expositions de livres ou d'aide à la traduction de livres de part et d'autre.

La Pologne, pour sa part, est très active en ce qui concerne le Maroc. L'ambassade de Pologne à Rabat organise quelques événements culturels.

Parlez-nous un peu des ressortissants marocains en Pologne. Qu'est-ce qui caractérise cette population ?

Les Marocains en Pologne ne sont pas très nombreux. Ils sont deux catégories. Il y a ceux qui sont arrivés entre les années 60 et les 80, pour faire des études, à l'époque où la Pologne était une république populaire. Parmi eux, il y a ceux qui sont rentrés au Maroc et ceux qui sont restés en Pologne. Ils se sont mariés à des Polonais (es) et sont très bien intégré(e)s. La deuxième catégorie comprend une population beaucoup plus récente. Elle est postérieure à l'entrée de la Pologne dans le giron de l'UE et est beaucoup plus jeune (moins de 35 ans). Ces ressortissants sont arrivés en Pologne à travers des sociétés qui opèrent en Europe occidentale et qui se sont délocalisées alors que d'autres y sont arrivées à travers des relations personnelles qu'ils ont eues avec des ressortissants polonais. Le nombre de cette communauté ne dépasse pas les 200 qui sont immatriculés à l'ambassade. Mais nous estimons que le nombre total englobant ceux qui ne sont pas immatriculés pourrait être estimé à 300 ou 350 personnes. C'est une population qui ne pose pas beaucoup de problèmes parce qu'étant bien intégrée dans le tissu social polonais.

Pourquoi le nombre d'étudiants marocains a-t-il baissé en Pologne ces dernières années ?

Quand la Pologne a fait sa transition vers l'économie de marché, elle a abandonné cette coopération. Les priorités politiques ne sont plus les mêmes. Aujourd'hui, nous avons relancé la Pologne sur cette coopération. En 2005, nous avons signé un accord de coopération dont la ratification permettra d'octroyer des bourses aux étudiants à l'avenir.

Pourquoi le Maroc tarde à la ratifier ?

Elle a été ratifiée du côté polonais et ne l'a pas été du côté marocain. Elle va l'être incessamment. C'est une procédure interne qui va aboutir.

16/6/2011, Kenza Alaoui

Source : Le Matin

Pour recevoir au mieux les MRE, le gouvernement a mis les petits plats dans les grands. Les détails :

Une batterie de mesures ont été prises pour accueillir les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, dans le cadre de l'opération Marhaba 2011, pour faciliter et améliorer la fluidité du trafic, renforcer la sécurité et la prévention et fournir l'assistance aux Marocains résidant à l'étranger.

Dans le cadre du programme national d'accueil des MRE durant la saison d'été présenté mardi par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE), Mohamed Ameur, devant le conseil de gouvernement, un programme intégré de navigation a été mis en place, prévoyant une flotte de 38 navires relevant de 12 compagnies, ce qui va permettre de transporter quotidiennement 75.000 personnes et 20.500 voitures. Des investissements de 15,2 millions de DH ont également été réalisés pour le développement et la mise à niveau des infrastructures dans les ports de Tanger-Med, Nador et Hoceima, a indiqué M. Ameur. Parmi ces mesures figurent également la mise en place de cartes de 1er embarquement au port de Tanger-Med afin de raccourcir le temps d'attente à l'aller comme au retour et d'un système informatisé de reconnaissance des plaques d'immatriculation pour mieux maîtriser l'entrée et la sortie des véhicules.

M. Ameur a également évoqué le renforcement du contrôle technique préalable de la flotte maritime et des autocars de transport international affrétés par les agences de voyage, l'organisation d'un entraînement de secours maritime maroco-espagnol, la création de centres de contrôle du transport maritime à Tanger, la réduction des facteurs favorisant les accidents de la route, sur la base du nouveau code de la route et l'accroissement des ressources humaines affectées aux points de contrôle et dans les aires de repos. Le ministre a souligné que l'accompagnement des MRE constitue un autre axe important de ce programme, en raison de ses effets sur l'action publique en faveur des MRE. Cet accompagnement vise à faire de l'opération de séjour estival des MRE au Maroc un programme national intégré mobilisant les efforts, les initiatives et les mesures.

L'accompagnement est également destiné à constituer un fondement essentiel pour le renforcement des liens unissant les MRE à leur mère patrie et à consolider l'identité nationale auprès des jeunes générations, tout en renforçant le rôle de cette communauté dans le développement local.

Le ministre a noté une hausse des prix des billets d'avion en direction de l'Amérique du Nord ainsi que ceux des navires, outre le problème des grèves à répétition, appelant à la mise en place de cellules de coordination entre les différentes institutions et départements gouvernementaux.

Ce programme met en évidence le rôle essentiel joué par la Fondation Mohammed V pour la solidarité et les services de qualité rendus aux MRE, a-t-il affirmé précisant que cet établissement a aménagé une nouvelle aire de repos à Tanger sur la route menant au port de Tanger-Med, d'une capacité de 1.200 véhicules, et l'aménagement de nouveaux espaces d'accueil dans les aéroports de Fès et d'Agadir et à Bab Melilia.

16/6/2011,

Source : Le Matin

Pour recevoir au mieux les MRE, le gouvernement a mis les petits plats dans les grands. Les détails :

Une batterie de mesures ont été prises pour accueillir les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, dans le cadre de l'opération Marhaba 2011, pour faciliter et améliorer la fluidité du trafic, renforcer la sécurité et la prévention et fournir l'assistance aux Marocains résidant à l'étranger.

Dans le cadre du programme national d'accueil des MRE durant la saison d'été présenté mardi par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE), Mohamed Ameur, devant le conseil de gouvernement, un programme intégré de navigation a été mis en place, prévoyant une flotte de 38 navires relevant de 12 compagnies, ce qui va permettre de transporter quotidiennement 75.000 personnes et 20.500 voitures. Des investissements de 15,2 millions de DH ont également été réalisés pour le développement et la mise à niveau des infrastructures dans les ports de Tanger-Med, Nador et Hoceima, a indiqué M. Ameur. Parmi ces mesures figurent également la mise en place de cartes de 1er embarquement au port de Tanger-Med afin de raccourcir le temps d'attente à l'aller comme au retour et d'un système informatisé de reconnaissance des plaques d'immatriculation pour mieux maîtriser l'entrée et la sortie des véhicules.

M. Ameur a également évoqué le renforcement du contrôle technique préalable de la flotte maritime et des autocars de transport international affrétés par les agences de voyage, l'organisation d'un entraînement de secours maritime maroco-espagnol, la création de centres de contrôle du transport maritime à Tanger, la réduction des facteurs favorisant les accidents de la route, sur la base du nouveau code de la route et l'accroissement des ressources humaines affectées aux points de contrôle et dans les aires de repos. Le ministre a souligné que l'accompagnement des MRE constitue un autre axe important de ce programme, en raison de ses effets sur l'action publique en faveur des MRE. Cet accompagnement vise à faire de l'opération de séjour estival des MRE au Maroc un programme national intégré mobilisant les efforts, les initiatives et les mesures.

L'accompagnement est également destiné à constituer un fondement essentiel pour le renforcement des liens unissant les MRE à leur mère patrie et à consolider l'identité nationale auprès des jeunes générations, tout en renforçant le rôle de cette communauté dans le développement local.

Le ministre a noté une hausse des prix des billets d'avion en direction de l'Amérique du Nord ainsi que ceux des navires, outre le problème des grèves à répétition, appelant à la mise en place de cellules de coordination entre les différentes institutions et départements gouvernementaux.

Ce programme met en évidence le rôle essentiel joué par la Fondation Mohammed V pour la solidarité et les services de qualité rendus aux MRE, a-t-il affirmé précisant que cet établissement a aménagé une nouvelle aire de repos à Tanger sur la route menant au port de Tanger-Med, d'une capacité de 1.200 véhicules, et l'aménagement de nouveaux espaces d'accueil dans les aéroports de Fès et d'Agadir et à Bab Melilia.

16/6/2011,

Source : Le Matin

Pour recevoir au mieux les MRE, le gouvernement a mis les petits plats dans les grands. Les détails :

Une batterie de mesures ont été prises pour accueillir les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, dans le cadre de l'opération Marhaba 2011, pour faciliter et améliorer la fluidité du trafic, renforcer la sécurité et la prévention et fournir l'assistance aux Marocains résidant à l'étranger.

Dans le cadre du programme national d'accueil des MRE durant la saison d'été présenté mardi par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE), Mohamed Ameur, devant le conseil de gouvernement, un programme intégré de navigation a été mis en place, prévoyant une flotte de 38 navires relevant de 12 compagnies, ce qui va permettre de transporter quotidiennement 75.000 personnes et 20.500 voitures. Des investissements de 15,2 millions de DH ont également été réalisés pour le développement et la mise à niveau des infrastructures dans les ports de Tanger-Med, Nador et Hoceima, a indiqué M. Ameur. Parmi ces mesures figurent également la mise en place de cartes de 1er embarquement au port de Tanger-Med afin de raccourcir le temps d'attente à l'aller comme au retour et d'un système informatisé de reconnaissance des plaques d'immatriculation pour mieux maîtriser l'entrée et la sortie des véhicules.

M. Ameur a également évoqué le renforcement du contrôle technique préalable de la flotte maritime et des autocars de transport international affrétés par les agences de voyage, l'organisation d'un entraînement de secours maritime maroco-espagnol, la création de centres de contrôle du transport maritime à Tanger, la réduction des facteurs favorisant les accidents de la route, sur la base du nouveau code de la route et l'accroissement des ressources humaines affectées aux points de contrôle et dans les aires de repos. Le ministre a souligné que l'accompagnement des MRE constitue un autre axe important de ce programme, en raison de ses effets sur l'action publique en faveur des MRE. Cet accompagnement vise à faire de l'opération de séjour estival des MRE au Maroc un programme national intégré mobilisant les efforts, les initiatives et les mesures.

L'accompagnement est également destiné à constituer un fondement essentiel pour le renforcement des liens unissant les MRE à leur mère patrie et à consolider l'identité nationale auprès des jeunes générations, tout en renforçant le rôle de cette communauté dans le développement local.

Le ministre a noté une hausse des prix des billets d'avion en direction de l'Amérique du Nord ainsi que ceux des navires, outre le problème des grèves à répétition, appelant à la mise en place de cellules de coordination entre les différentes institutions et départements gouvernementaux.

Ce programme met en évidence le rôle essentiel joué par la Fondation Mohammed V pour la solidarité et les services de qualité rendus aux MRE, a-t-il affirmé précisant que cet établissement a aménagé une nouvelle aire de repos à Tanger sur la route menant au port de Tanger-Med, d'une capacité de 1.200 véhicules, et l'aménagement de nouveaux espaces d'accueil dans les aéroports de Fès et d'Agadir et à Bab Melilia.

16/6/2011,

Source : Le Matin

«Jamais dans l'histoire des activités du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), nous n'avons vu une telle mobilisation spontanée d'un peuple pour porter assistance aux réfugiés de pays proches et lointains», a déclaré Mme Elizabeth Eyster, chef du bureau du HCR en Tunisie dans une interview exclusive accordée à l'agence TAP.

Interrogée sur la situation actuelle des réfugiés libyens et des ressortissants des pays tiers, Mme Eyster a qualifié cette situation «d'évolutive». En fait, quelque 1500 libyens séjournent, actuellement, dans les différents camps et 60 à 70 mille autres sont répartis dans les régions de Tataouine, Médenine et Sfax, selon les chiffres fournis par le ministère de l'Intérieur.

"Grâce à la solidarité et à la générosité du peuple et du gouvernement tunisiens, la crise humanitaire a été évitée de justesse", a-t-elle indiqué.

Pour ce qui est des interventions du HCR, Mme Eyster a noté que, depuis le mois de mai, 8000 familles ont profité d'une aide alimentaire, dont 25 pc de familles tunisiennes qui hébergent des réfugiés en provenance de Libye.

Il s'agit, a-t-elle expliqué, de soutenir ces familles d'accueil, indiquant, à cet égard, que dans le gouvernorat de Tatouine, près de 200 familles tunisiennes d'accueil profitent d'importantes réductions sur leurs factures d'électricité, d'eau et de gaz.

Quant aux ressortissants des pays tiers, réfugiés en Tunisie depuis le déclenchement de la crise en Libye, la chef du bureau du HCR en Tunisie, a indiqué que son organisme œuvre en étroite collaboration avec l'organisation internationale pour les migrations, en vue d'accélérer le processus de leur rapatriement ou de leur évacuation vers d'autres pays d'accueil. Des contacts ont été déjà établis avec ces pays, a-t-elle assuré.

S'agissant de la visite en Tunisie de M. Antonio Guterres, haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Mme Eyster a précisé que ce haut responsable, arrivé mardi 14 juin, se rendra les 16 et 17 juin dans les camps de Choucha et de Tataouine.

M. Guterres rencontrera, également, plusieurs membres du Gouvernement provisoire. Un accord de siège relatif à l'ouverture, à Tunis, d'un bureau permanent du HCR pour l'Afrique du Nord, sera conclu au cours de cette visite avec le ministre des Affaires sociales.

Evoquant la journée mondiale des réfugiés, placée, cette année, sur le thème « un seul réfugié privé d'espoir c'est déjà trop », Mme Eyster a déclaré que l'UNHCR « fêtera son 60ème anniversaire depuis la Tunisie, en signe de reconnaissance pour l'adhésion de son peuple, de son gouvernement et de toutes ses forces vives à la cause des réfugiés et de la solidarité manifestée envers tous les ressortissants".

15/6/2011

Source : TAP

L'Office National des Aéroports (Onda) a mis en place un important dispositif d'accueil des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, à même de répondre à leurs attentes et exigences.

Ce dispositif "répond aux exigences de l'opération ''Marhaba'' d'autant que les MRE privilégient de plus en plus l'avion pour revenir au pays" (43,5 pc), indique l'office dans un communiqué, soulignant que l'ambition de cette opération est d'assurer une fluidité du passage des MRE et de mettre à leur disposition les meilleures prestations possibles.

Pour ce faire, une série de mesures a été prises portant sur le renforcement des équipes mobilisées en permanence (24h/24), chargées de l'accueil au niveau des aéroports et facilement reconnaissables par le port de gilets fluorescents. Leur mission est d'assister, d'orienter, d'informer les passagers et de les aider à identifier les différents services qui leur sont proposés.

Ces équipes sont également sensibilisées et formées pour apporter l'assistance nécessaire aux personnes fragilisées, aux enfants et aux personnes âgées ou encore aux malades, lesquels seront, en cas d'urgence, pris en charge par un staff médical étoffé pour l'occasion.

Le dispositif prévoit aussi la diffusion à l'adresse des familles des MRE de toutes les informations nécessaires et en différentes langues sur les retards et les annulations de vols ainsi que le renforcement de la sécurité du traitement des bagages à travers la télésurveillance et les brigades de contrôle, entre autres la Gendarmerie Royale et les opérateurs d'assistance en escale.

A cela s'ajoutent le traitement des réclamations des MRE dans les meilleurs délais pour répondre à toutes les doléances justifiées des réclamants, ou encore l'affichage des tarifs des moyens de transport assurant la liaison entre l'aéroport et la ville, et l'installation de comptoirs destinés à réduire les délais d'attente lors du contrôle des passeports à l'arrivée.

En outre, il a été procédé à l'augmentation du nombre des chaises roulantes destinées aux passagers à mobilité réduite, des voiturettes pour personnes âgées ou enfants en bas âge ainsi que les chariots à bagages. Et comme à l'accoutumé, la Journée Nationale des MRE sera célébrée le 10 août 2011 au niveau de l'ensemble des aéroports du Royaume, conclut le communiqué.

15/6/2011

Source : MAP

Le maire de Nice a-t-il du mal à accepter l’achat, en pleine centre ville d’une salle de prière par la communauté musulmane ? La question s’impose, car la municipalité a décidé d’exercer son droit de préemption sur les locaux d’une salle de prière en phase d’être acquise par une association islamique. Il s’agit de mettre de l’ordre et d’empêcher les « prières de rue », dixit la mairie.

Depuis onze ans, les musulmans du centre ville de Nice accomplissent leurs prières dans une salle de prière aménagée à cet effet. Après accord conclu avec le propriétaire, ils ont décidé, via une association, Al Baraka, d’acheter le local, pour un montant de 161 000 euros. La somme réunie, il était question de finaliser l’acte d’achat et d’entrer enfin en possession des locaux de cette salle de prière. Mais c’est à ce moment que le maire de la ville est intervenu pour exercer son droit de préemption sur les locaux. Autrement dit, il a fait valoir la priorité que lui confère la loi, de pouvoir se substituer à l’acquéreur (l’association Al Baraka), pour acheter le bien mis en vente (les locaux de la salle de prière).

Cet acte a provoqué l’indignation des musulmans de cette grande ville du sud de la France. L’association Al Baraka, en charge de la salle de prière, sise rue de Suisse parle déjà d’acte « islamophobe et raciste ». D’autant plus que, indique l’association, M. Christian Estrosi (maire UMP) « s’était engagé à ne pas s’opposer à l’achat des locaux » et « s’était même proposé d’élargir notre salle de prière par la mise à disposition d’un local municipal attenant ». Pourquoi donc ce revirement ?

« Mettre de l’ordre »

A la mairie, on explique cette préemption par un projet visant à requalifier le quartier, dans le cadre du programme national de rénovation des quartiers dégradés (PNRQAD), mais aussi par la volonté de « mettre de l’ordre » face aux débordements et aux prières dans la rue. La mairie n’exclut pas, par la suite de faire de ce local « un lieu associatif, cultuel ou culturel ». Une manœuvre qui est loin de faire l’unanimité, même au sein du conseil municipal de la ville.

Recours judiciaire

« Le maire Christian Estrosi affiche clairement que le culte musulman ne peut être chez lui dans la ville et encore moins dans le centre » déclare Abderrazak Fetnan, conseiller municipal (opposition), qui invite le maire à « renoncer à cette préemption, au nom de la communauté musulmane qui n’aspire qu’à vivre en paix. » Christian Estrosi est en effet soupçonné, par cet acte, de faire les yeux doux à l’électorat de l’extrême droite. Si la ville venait effectivement à acheter les locaux, elle pourrait même faire disparaître la salle de prière. Le projet d'acheter la salle qu'ils utilisent depuis 10 ans pourrait ainsi avoir comme conséquence de priver les musulmans de leur lieu de culte. Selon le site ajib.fr, la ville serait en train de suivre une stratégie perfide pour éloigner les musulmans du centre ville, sachant que la salle de prière est située à quelques pas de la Basilique de Notre Dame.

L’association Al Baraka n’entend pas se laisser faire. Elle compte saisir le tribunal administratif et la préfecture des Alpes-Maritimes pour contester la décision. Elle appelle également les élus de la majorité de confession musulmane au sein du conseil municipal de Nice (au nombre de trois) et tous « les élus républicains » à s’opposer à cette préemption.

15/6/2011, Oumar Baldé

Source : Yabiladi.com

A l’été 2010, un ramadan précoce (début le 11 août 2010) avait poussé la majorité des Marocains résidant à l’étranger (MRE), à anticiper leur séjour au Maroc. Cet été, avec un mois sacré qui commence encore plus tôt (début août) va-t-on assister à des arrivées encore plus précoces de MRE souhaitant optimiser le temps de leurs vacances estivales au Maroc ?

Pour rappel, en 2010, une grosse partie des MRE arrivés pour passer leurs vacances d’été au Maroc dans le cadre de l’Opération Marhaba 2010, avaient quitté le Maroc juste avant le ramadan, qui débutait le 11 aout 2010. La Direction générale de la protection civile, organisme espagnol qui coordonne la traversée en bateau du Détroit de Gibraltar, révèle dans son rapport 2010 sur l'opération traversée du Détroit, que le gros des retours vers l’Europe, s’étaient faits entre le 6 et le 9 août 2010. Avec un ramadan qui débutera autour du 1er aout cette année, les départs devraient se faire encore plus tôt. Quid des arrivées ?

Elles devraient raisonnablement se faire plus tôt aussi. Avec un ramadan encore plus précoce, certains MRE aimeraient certainement passer le plus de temps possible en famille. La tendance observée l’année dernière montre que de nombreux MRE préfèrent passer le mois sacré en Europe où les conditions sont moins rudes pendant le mois d’aout. S’ils doivent donc partir plus tôt pour passer le ramadan, dans les pays de résidence, les MRE songeront, dans la mesure du possible, à arriver plus tôt aussi.

Quand on compare les tendances pour les étés 2010 et 2011, on constate qu’en 2010, la période de pic pour les arrivées par bateau (via le Détroit de Gibraltar) allait du 3 au 5, puis du 10 au 12 juillet 2010. Cette année, la protection civile espagnole prévoit que les arrivées seront plus intenses les 23, 24, 25, 26, 27 juin, 1, 2, 3,4, puis 8, 9, 10, et 11 juillet 2011. Un grand nombre de MRE arriveraient, selon ces prévisions en avance pour les vacances par rapport à l’année dernière.

D’ailleurs le nombre de véhicules entrés au Maroc par le détroit à ce jour depuis le début de l’Opération transit 2011, est supérieur à celui de 2010 (21 853, contre 21363). Signalons toutefois que les chiffres de la protection civile ne sont pas spécifiques aux MRE. Leurs statistiques représentent les personnes qui transitent par le détroit de Gibraltar en provenance ou à destination d’Afrique du nord. Ces statistiques sont cependant des indicateurs fiables car environ 95% des personnes concernées viennent ou partent du Maroc, et le gros des arrivés au Maroc par bateau est constitué de MRE.

15/6/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi.com

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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