jeudi 2 mai 2024 22:07
L'Union européenne a réitéré jeudi son engagement à lutter contre toutes les formes de discrimination tant dans l'UE que dans le monde..

"L'Union européenne et le Bureau du Haut Commissaire aux droits de l'homme sont unis dans leur désir et leurs efforts pour mettre fin aux discriminations qui ont lieu dans le passé", a déclaré la Haute Représentante pour les affaires étrangères et de sécurité commune, Catherine Ashtone, à l'occasion de la célébration de la Journée des droits de l'homme.

"Il n'y a pas de place pour le racisme et la xénophobie en Europe, et il ne devrait pas y avoir dans toute autre partie du monde. Le dialogue et la compréhension devraient permettre de surmonter la haine et la provocation", a déclaré pour sa part le Commissaire européen pour la justice et la liberté de Jacques Barrot.

Toutefois, il déploré les résultats publié hier par l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) d'une étude qui a révélé des "preuves choquantes de la discrimination subie par les minorités en Europe dans leur vie quotidienne, notamment dans les salles de classe, lorsqu'ils cherchent du travail, chez le médecin, ou dans les magasins".

L'étude révèle des actes racistes contre les immigrants et les musulmans suite à une enquête menée sur plus de 23.000 personnes issues de minorités ethniques et des groupes d'immigrants dans l'UE.

Elle a également révélé que "11 % des Nord-Africains interrogés ont souffert de discrimination en raison de leur origine ethnique lorsqu'ils se trouvaient dans un magasin ou essayaient d'y entrer. 17 % de Roms ont indiqué avoir été victimes de discrimination de la part du personnel soignant. Près d'un quart (22 %) des Africains subsahariens ont fait l'objet de discriminations en raison de leur origine ethnique au moins une fois au cours de leur recherche d'emploi", selon l'étude.

Par ailleurs, "une personne interrogée sur quatre (24 %) a été victime d'un délit au moins une fois au cours des 12 derniers mois".

Autre résultat : "sur l'ensemble des Nord-Africains interrogés, une personne sur cinq (19 %) considère qu'elle a été contrôlée par la police expressément en raison de son appartenance à une minorité ethnique, ce qui fait naître, chez elles le sentiment que la police leur applique un traitement discriminatoire".

Enfin, "près de la moitié (46 %) des personnes interrogées ne savaient pas qu'il existe une législation qui interdit toute discrimination à l'égard des personnes sur la base de leur caractère ethnique dans les magasins, restaurants, bars ou clubs" et "82 % des personnes qui ont été victimes de discriminations au cours des 12 derniers mois n'ont signalé leur expérience la plus récente en termes de discrimination ni sur les lieux où ces actes discriminatoires ont été commis, ni auprès d'une autorité compétente".

La FRA a appelé à des politiques ciblées pour lutter contre la marginalisation de ces groupes.

Le directeur de la FRA Morten Kjaerum a déclaré que "les résultats de l'enquête révèlent les graves difficultés rencontrées par un nombre important de personnes issues de minorités ethniques et les groupes d'immigrants quant à l'accès au plus élémentaire des services".

"La discrimination dans l'éducation est particulièrement préjudiciable car elle peut avoir un impact négatif sur les perspectives des jeunes dans le marché du travail", a-t-il averti.

APS

Publié le 11.12.2009
altLa majorité des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) ont été mises en application jusqu'à présent, a affirmé le Président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni.

Dans un entretien à la MAP, à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'Homme (10 décembre), M. Herzenni a indiqué que ces recommandations se basent essentiellement sur quatre axes principaux.

Le premier est relatif à l'indemnisation des ayants droit, a-t-il poursuivi, rappelant que 25 mille des victimes ont reçu des chèques d'indemnisation dans le cadre de la réparation du préjudice individuel.

Dans le cadre du deuxième axe, relatif à la réparation du préjudice communautaire, plusieurs "projets importants" sont en cours d'exécution, a-t-il dit, soulignant que la majorité des 66 cas, entrant dans le cadre du troisième axe, relatif au rétablissement de la vérité, ont été élucidés

Pour ce qui est du dernier axe, relatif aux réformes institutionnelles, M. Herzenni a relevé qu'elles concernent surtout la Justice, le Code pénal et la Gouvernance sécuritaire.

M. Herzenni a rappelé que le CCDH avait adressé un mémorandum à SM le Roi portant sur une réforme profonde de la justice, et que le gouvernement est appelé maintenant à présenter un projet à ce sujet.

Le CCDH a également présenté des propositions pour une réforme du Code pénal, a-t-il poursuivi, faisant observer que le Conseil est en train de préparer un mémorandum au sujet de la gouvernance sécuritaire, qui sera soumis à SM le Roi.

Il a également précisé que le CCDH présentera prochainement aux médias et à la société civile un rapport sur l'ensemble de ces axes, passant en revue les acquis en matière des droits de l'Homme au Maroc, notamment l'adoption du Code de la Famille, l'Initiative nationale de développement Humain (INDH), ainsi que les nouvelles orientations visant à accorder plus d'intérêt aux droits économique, social, culturel et environnemental.

MAP

Publié le 11.12.2009


Les Associations des Marocains en Italie ont réaffirmé leur solidarité totale avec les détenus des camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, appelant la communauté internationale à agir pour mettre fin au calvaire qu'ils endurent et pour permettre leur retour à la mère-patrie, le Maroc.

Dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée Mondiale des Droits de l'homme, qui sera célébrée jeudi par la communauté internationale, le réseau des associations de la communauté marocaine en Italie attire l'attention de l'opinion publique italienne, européenne et internationale, sur la situation tragique dans laquelle se trouvent, depuis 34 ans, des milliers de Marocains dans les camps de la honte.

Dans ce communiqué, dont une copie est parvenue mercredi à la MAP, le réseau appelle l'Algérie à mettre "un terme à cette aberration qui consiste à retenir sur son propre territoire des populations privées de la liberté de mouvement et confinées dans des conditions des plus déplorables.

A cet égard, les Associations de la communauté marocaine condamnent fermement l'exploitation par le "polisario" des souffrances et drames des populations des camps, à des fins politiciennes et dans l'unique objectif de récolter davantage de fonds et d'aides de l'extérieur qu'il détourne à son propre profit.

Elles en appellent au gouvernement italien, aux instances européennes et au Secrétaire Général de l'ONU, pour intervenir d'urgence en vue de procéder à un recensement des séquestrés afin de définir les besoins humanitaires dans les camps.

Les Associations les appellent également à agir pour l'ouverture d'un pont terrestre entre le Maroc et l'Algérie pour permettre des échanges de visites familiales et à intervenir pour donner la possibilité aux populations des camps d'exercer leur droit au retour dans leur pays, le Maroc.

Elles soulignent la nécessite d'enquêtes urgentes sur la situation des droits de l'homme dans les camps ainsi que sur les détentions arbitraires dans la prison Errachid, les tortures, le sort des disparus, les fosses communes et les détournements des aides humanitaires destinées aux populations de Tindouf.

Le réseau des associations de la communauté marocaine en Italie rappelle dans ce sens que le sud algérien accueille l'unique population au monde qui dépend à 100 pour cent des aides humanitaires internationales et qui n'a toujours pas été recensée ni identifiée.

Il souligne également que ces séquestrés sont les seuls au monde à être privés du droit d'expression et à qui est renié le droit de choisir leur lieu de résidence, de retourner dans leur mère patrie ou même de choisir une autre destination.

Les Associations attirent l'attention sur la situation de déchirement que vivent particulièrement les femmes détenues à Tindouf qui, au mépris de leurs droits légitimes de mères, assistent impuissantes à la déportation de leurs enfants à Cuba.

Les Associations de Marocains interpellent l'opinion publique italienne sur l'instrumentalisation des enfants par les séparatistes du "polisario" qui, ont-elles observé, n'hésitent pas à exploiter l'innocence des enfants en bas âge à des fins propagandistes, comme c'est le cas chaque été en Italie où des enfants de moins de dix ans sont utilisés pour le colportage des thèses séparatistes.

MAP

Publié le 10.12.2009
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise la deuxième édition de la rencontre "Marocaines d'ici et d'ailleurs" les 18 et 19 décembre à Marrakech.

Cette édition, qui sera consacrée au thème "Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines", appréhendera pour la première fois, dans une approche comparative, les mécanismes et les dynamiques de la migration des femmes marocaines.

400 femmes marocaines d'ici et de plus de 20 pays de résidence, toutes actrices majeures de progrès, ainsi que plusieurs membres du gouvernement marocain et personnalités étrangères seront conviés à cet événement, indique mercredi le CCME dans un communiqué.

La rencontre se tiendra sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace "partenariat et coopération".

Le colloque scientifique programmé réunira pour la première fois des spécialistes de la migration féminine marocaine à travers le monde pour faire le premier état des lieux scientifique jamais établi sur cette thématique.

Plusieurs spécialistes des migrations féminines d'autres nationalités (Mexicaines, Philippines, à) permettront une approche comparatiste sur les migrations féminines à travers le monde.

Quant à l'espace "partenariat et coopération", il sera dédié aux échanges d'expériences et permettra à la fois la présentation des activités et projets dans le domaine associatif, culturel, entrepreneurial ainsi qu'une amorce de partenariat entre les deux rives.

Il sera, aussi, l'occasion d'accueillir des compétences féminines pour les mobiliser notamment autour de problématiques communes : l'engagement civique et l'accès aux droits et à l'égalité.

En coïncidant avec la journée internationale des migrants, "Marocaines d'ici et d'ailleurs" tient à rendre visible la dimension genre dans la question migratoire et à l'inscrire dans l'agenda de la recherche scientifique et politique.

La précédente édition de la rencontre "Marocaines d'ici et d'ailleurs", organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi, avait pour thème "mutations, défis et trajectoires". Cette rencontre avait permis de faire émerger les dynamiques en cours, de favoriser les échanges d'expériences et de renforcer les liens entre femmes du Maroc et de l'émigration.

MAP

Paris - Echos culturels marocains de France

jeudi, 10 décembre 2009 08:31
L'édition 2009 du Festival "Les Nuits d'Orient" de Dijon (Centre-Est de la France), qui se tient jusqu'au 13 décembre, consacre les échanges culturels avec le Maroc.

Au programme, des expositions avec la place mythique de Jamaâ El-Fna à l'honneur, des spectacles et des artistes en résidence, dont l'ensemble "Jossour" de Marrakech et le calligraphe Mohamed Boustane.

La grande nouveauté des dix années d'existence du Festival est l'édition d'un livre de photographies intitulé "Regards croisés sur le Maroc", à l'initiative du lycée Olivier de Serres de Quetigny, du photographe Hervé Scavone et du professeur de photographie Chadli Mohamed.

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L'artiste-vidéaste et plasticienne marocaine Bouchra Khalili a été parmi les membres du jury de la 31-ème édition du Festival du cinéma des Trois continents de Nantes (Ouest de la France), qui a pris fin dernièrement avec l'attribution des Montgolfières d'Or et d'Argent.

Parallèlement à son travail d'artiste, Bouchra Khalili est co-programmatrice de la Cinémathèque de Tanger.

Le film marocain "Réveil" de Mohamed Zineddaine a été projeté lors de ce festival consacré aux cinémas d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.

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Le film "Nûba d'or et de lumière" de la Marocaine Izza Genini sera projeté le 13 décembre à Paris, à l'occasion de l'édition spéciale du coffret (DVD + CD).

Cette projection est initiée par la société productrice "OHRA" et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Consacré à cette musique arabo-andalouse raffinée avec des morceaux interprétés par l'ensemble "El-Awj", l'orchestre de Fès et ceux de Tétouan et Chefchaouen, ce film avait notamment remporté le Prix "Mediterranos" au Festival des cinémas du Sud (Cines del sur) de Granada (Espagne).

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La pianiste virtuose marocaine Rita Saher donnera un récital de piano le 11 décembre à Paris.

Cette soirée est organisée en collaboration avec l'ambassade du Maroc en France.

Née en 1983 à Casablanca, Rita a entamé des études de piano à l'âge de sept ans, couronnées par plusieurs prix dans différents concours.

En 1997, elle est sélectionnée, à côté de sept jeunes pianistes internationaux, pour participer en Autriche à un concert de commémoration de la naissance de Frédéric Chopin, où elle est la plus jeune et remporte un vif succès.

Après l'obtention de son baccalauréat, Rita se consacre entièrement à l'étude du piano, notamment auprès de Gabriel Tacchino, et s'inscrit à la prestigieuse Ecole normale de musique Cortot à Paris, où elle se perfectionne avec de grands pédagogues tels Jacques Lagarde, Guigla Katsarava et Monique Mercier.

MAP

Publié le 10.12.2009
Les activités royales, la question de l'intégrité territoriale du Royaume, le 61ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et le Festival international du film de Marrakech retiennent, jeudi, l'attention de la presse nationale aux côtés d'autres sujets d'actualité.

Des quotidiens indiquent que SM le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi, au lancement d'un important programme de soins médicaux destinés aux populations du cercle d'Imilchil et du caïdat de Tounfite, précisant que cette opération organisée par les Forces Armées Royales consiste en le déploiement, pendant quelques jours, de deux hôpitaux de campagne militaire au niveau de la commune rurale d'Imilchil et du Douar d'Anefgou, situé dans la commune rurale d'Anemzi.

S'agissant de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, la presse met en exergue la mobilisation diplomatique et partisane marocaine pour tirer au clair l'affaire de la dénommée Aminatou Haidar devant l'opinion publique internationale.

Elle souligne, à cet effet, qu'au moins quatre dirigeants de partis politiques marocains ont fait le déplacement en Espagne pour expliquer aux autorités, aux partis politiques et à l'opinion publique espagnols "les dessous cachés" de cette affaire orchestrée par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

Citant les chefs de ces formations politiques, les quotidiens rapportent que les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume ont utilisé la dénommée Aminatou Haidar pour porter atteinte à la cause nationale des Marocains et nuire aux relations maroco-espagnoles, réaffirmant par la même occasion l'excellence des relations entre les deux pays.

"Oui ou non, et la réalité complexe le démontrera, finira-t-on par comprendre et admettre que le Maroc et l'Espagne sont d'abord les premières victimes de la machinerie que le gouvernement algérien a déployée avec cette affaire d'Aminatou Haidar", écrit l'éditorialiste du quotidien +Le Matin du Sahara et du Maghreb+.

Et d'ajouter qu'"à regarder les soubassements de l'affaire Aminatou Haïdar, au-delà des commentaires qui prolifèrent, rien ne nous étonnera des manÂœuvres dilatoires affectionnées par les soudards du gouvernement algérien et leurs stipendiés du polisario".

"Alors que Christopher Ross s'apprête à relancer les discussions entre le Maroc et le polisario à propos d'un règlement politique, le gouvernement algérien et son obligé, le polisario, ont choisi de torpiller ni plus ni moins la mission de l'envoyé spécial de l'ONU au Sahara. C'est peu dire que tout le monde en est conscient", relève le quotidien.

Les journaux consacrent, d'autre part, des articles au 61ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme que la communauté internationale célèbre, ce jeudi, sous le thème: "Optez pour la diversité, mettez fin à la discrimination".

Ils indiquent que cette journée constitue une occasion pour dresser un bilan de ce qui a été réalisé au Maroc en termes des droits de l'Homme et de ce qui reste à accomplir.

A ce propos, l'éditorialiste du quotidien +L'Opinion+ écrit qu"Au Maroc, cette célébration intervient à un moment où notre pays accumule les acquis en matière de garantie et de consécration des droits humains".

"Le Maroc, qui a opté d'une façon irréversible pour la démocratie et qui ouvre sans cesse des chantiers de développement et réalise des réformes structurelles dans différents secteurs, peut être cité en exemple en matière de garantie des libertés fondamentales et des droits essentiels des citoyens", souligne l'éditorialiste.

De son côté, l'éditorialiste du quotidien +Assabah+ écrit que le Maroc a franchi un grand pas vers la consécration des droits de l'Homme, en tant que noble valeur humaine qui respecte la dignité de l'homme et reconnaît le droit à la vie comme étant le plus fondamental de tous les droits humains.

Même son de cloche chez +Libération+ qui souligne qu'il est incontestable que des avancées considérables ont été accomplies. En termes d'égalité hommes-femmes notamment, l'on tend désormais à s'aligner sur la Convention internationale comme en témoignent à la fois la Moudawana de 2004 et le nouveau code de la nationalité".

"Le Royaume, en ratifiant les nombreuses conventions internationales, s'est incontestablement engagé sur la bonne voie", écrit le journal, qui estime qu'"il s'agit désormais de sensibiliser la société aux discriminations qui demeurent afin qu'un jour, peut-être, l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'Homme fasse sens".

Au volet culturel, la presse indique que les soirées hommages du 9ème Festival international du film de Marrakech se sont poursuivis mardi au Palais des congrès où l'on assistait à la remise de la fameuse étoile d'or à la vedette internationale Said Taghmaoui.

Plusieurs autres sujets sont abordés par la presse, notamment le document de "Transparency International" dans lequel l'organisation a salué les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre la corruption, la présentation par le HCP du nouvel Indice des Prix à la Consommation (IPC) qui remplacera l'Indice du Coût de la vie (ICV), la participation du Maroc à la 8-ème Conférence Euromed des ministres du Commerce et le dernier rapport "'The Report Morocco 2009'' du cabinet d'intelligence économique britannique Oxford Business Group.

En sport, les quotidiens s'intéressent à l'examen par la Chambre des conseillers du projet de loi relative à l'éducation physique, aux résultats du tirage au sort de la 14ème édition de la Ligue des champions d'Afrique de football, à la participation de cinq pilotes marocains à la Finale mondiale des séries de voitures de légende, prévue du 10 au 12 décembre à Las Vegas (Etats-Unis), ainsi qu'aux résultats des matches disputés mardi pour le compte de la Ligue des champions d'Europe.

Au plan international, l'actualité reste dominée par le sommet de Copenhague sur les changements climatiques, l'appel de l'UE pour le partage d'Al-Qods, le sommet des dirigeants européens, le congrès ministériel des pays membres de l'OMC à Genève et la situation en Irak et au Pakistan.

MAP

Publié le 10.12.2009
La chambre de commerce, d'industrie et des services d'Oujda abrite du 07 au 10 décembre courant des journées portes ouvertes, organisées par la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la caisse néerlandaise des pensions au profit des marocains ayant travaillé aux Pays-Bas.

Cette manifestation a pour objectif de sensibiliser et d'informer ces anciens travailleurs, rentrés des Pays-Bas, des droits à faire valoir en matière de pension de retraite ou d'invalidité auprès du système hollandais des pensions, notamment après l'amendement de la loi hollandaise sur la couverture sociale (AWBZ).

Ces journées portes ouvertes constituent également une opportunité à ces retraités ou à leurs ayants droits de prendre attache avec des responsables de la caisses néerlandaise des pensions, présents à cette manifestation, pour déposer ou compléter leurs dossiers et les valider pour qu'une suite soit rapidement donnée à leurs attentes.

L'amendement de la loi hollandaise sur la couverture sociale (AWBZ) est intervenue à la suite d'une série de réunions entre responsables marocains et néerlandais ayant permis, à partir de 2007, d'adapter cette loi aux réalités marocaines.

Entrée en vigueur en 2006, l'ancienne législation obligeait les retraités rentrés des Pays-Bas, ou leurs ayants droit de débourser des cotisations qui engloutissaient leurs pensions.

L'amendement de cette loi a permis à ces émigrés de payer une cotisation ne dépassant guère 1 % de ce qu'ils auraient payé s'ils étaient restés dans leur ex-pays d'accueil.

MAP

Publié le 09.12.2009

La Chambre des représentants américaine a adopté mardi un projet de loi demandant au président des Etats-Unis de fournir au Congrès un rapport sur les "incitations à la violence antiaméricaine" observées sur les chaînes de télévision au Moyen-Orient.

Les élus ont adopté la mesure à la majorité écrasante de 395 voix contre trois.

Le projet de loi demande au président américain de fournir, six mois après la promulgation du texte, "un rapport sur les incitations à la violence antiaméricaine au Moyen-Orient".

Le texte souligne que "depuis des années des médias du Moyen-Orient publient de façon répétée des incitations à la violence contre les Etats-Unis et les Américains".

"Etant donné les dangers que de telles incitations représentent pour les soldats et les civils américains dans la région et sur notre territoire, il est grand temps que les Etats-Unis et d'autres pays responsables fassent cesser cette menace grandissante", a dit le républicain Gus Bilirakis, auteur du projet de loi.

Le texte recommande des "mesures punitives" contre les fournisseurs d'accès satellite qui diffusent des chaînes désignées comme propageant des idées à caractère terroriste.

Parmi ces chaînes mentionnées dans le projet de loi figurent notamment Al-Aqsa, la chaîne de télévision du Hamas, qui émet de Gaza, et Al Manar, celle du Hezbollah. En outre, le texte considère toute "chaîne appartenant à des terroristes" comme étant susceptibles de faire l'objet de ces mesures.

Les fournisseurs d'accès satellite peuvent être la cible de sanctions financières, aux termes du décret n° 13224 signé par le président George W. Bush dans la foulée des attentats du 11-Septembre, qui s'applique à tout individu ou toute entité qui serait désigné comme ayant des liens avec le terrorisme.

Le projet de loi précise que la définition du Moyen-Orient comprend dans ce contexte les pays ou régions suivants : Algérie, Maroc, Tunisie, Bahreïn, Egypte, Iran, Irak, Israël, Cisjordanie, Gaza, Jordanie, Oman, Qatar, Arabie saoudite, Syrie, Emirats arabes unis et Yémen.

Le Sénat doit encore se prononcer sur le sujet.

AFP

Publié le 09.12.2009
Les pays de l'Union européenne ont rejeté la plupart des demandes d'asiles qui leur ont été formulées en 2008, accordant néanmoins protection à plus de 16.000 Irakiens, à près de 10.000 Somaliens et à 5.000 Afghans, a indiqué mardi l'Office statistique européen.

Plus de 280.000 décisions ont été rendues sur des demandes d'asile et seulement 76.000 acceptées. Les autres, soit 204.000 demandes, ont été déboutées.

La France a ainsi traité 56.000 demandes, 11.470 personnes bénéficiant d'un avis favorable.

La France est le plus généreux des grands Etats de l'UE si l'on se réfère aux chiffres bruts d'avis positifs. Elle devance l'Allemagne (10.650 avis favorables sur 30.400 demandes), le Royaume-Uni (10.190 avis favorables pour 33.500 demandes) et l'Italie (9.700 avis favorables sur 20.260 demandes).

Proportionnellement, Malte, l'un des pays les plus fragilisés par les flux de migrants, s'avère être le plus conciliant avec 1.410 avis favorables sur 2.915 demandes.

Les Irakiens (16.640), les Somaliens (9.520), les Russes (7.740) et les Afghans (5.000) sont les quatre plus importants groupes nationaux de bénéficiaires d'une protection dans l'UE.

Les Irakiens se sont répartis entre l'Allemagne (4.000), la Suède (4.000), les Pays-Bas (2.300) et sept autres pays.

La majorité des Somaliens ont été enregistrés en Italie (3.500), en Suède (1.500) et aux Pays-Bas (1.500).

Les Russes sont majoritairement accueillis en Autriche (2.000), en Pologne (2.700) et en France (1.200).

Les Afghans se sont répartis entre le Royaume-Uni (1.200), l'Italie (1.000), l'Autriche (875) et l'Allemagne (475).

Malte a accordé une protection à un millier de Somaliens, 60 Afghans et 15 Soudanais.

AFP

Publié le 09.12.2009
La France doit pouvoir accepter "au cas par cas" la construction de nouveaux minarets, si les musulmans respectent à la fois le caractère laïc du pays et ses racines chrétiennes en se gardant de toute "ostentation", a affirmé mardi le président Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy entrait pour la première fois, par la publication d'une tribune dans le journal Le Monde, dans le débat lancé le 29 novembre par les Suisses. Ceux-ci avaient provoqué une onde de choc dans toute l'Europe en interdisant par référendum les minarets pour les nouvelles mosquées.

"Peut-on répondre par oui ou par non à une question aussi compliquée, qui touche à des choses aussi profondes?", s'interroge Nicolas Sarkozy.

"Je suis convaincu que l'on ne peut que susciter des malentendus douloureux (...) en apportant une réponse aussi tranchée à un problème qui doit pouvoir être résolu au cas par cas, dans le respect des convictions et des croyances de chacun", explique-t-il.

Il rend hommage à la démocratie suisse, "plus ancienne que la nôtre", et stigmatise "les réactions excessives, parfois caricaturales" que le vote a provoquées en France. Selon lui, ce référendum a le mérite de montrer que les Européens "ne veulent pas que leur cadre de vie, leur mode de pensée et de relations sociales soient dénaturés".

La prise de position de Nicolas Sarkozy était très attendue. La votation suisse a suscité un malaise en France, au moment où le pouvoir organise un grand débat sur l'identité nationale qui, par beaucoup d'aspects, s'assimile à un débat sur l'immigration.

La France accueille la communauté musulmane la plus nombreuse d'Europe avec 5 à 6 millions de membres. Selon un sondage, une majorité relative des Français est opposée à la construction de nouveaux minarets, alors que ces édifices sont une soixantaine dans le pays.

Le gouvernement avance très prudemment sur cette question et a fait savoir qu'il n'était pas hostile aux minarets, à condition qu'ils s'intègrent de "façon raisonnable" dans l'environnement des villes.

Pour Nicolas Sarkozy, les cultes doivent se pratiquer en France avec une "humble discrétion". "Chrétien, juif ou musulman, homme de foi, (...) chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation", affirme-t-il.

La France a pour principe fondamental la laïcité, qui instaure une neutralité des pouvoirs publics à l'égard des religions et les confine à la seule sphère privée.

Mais dans le même temps, le président français demande très clairement aux musulmans de ne pas heurter, dans la pratique de leur foi, la tradition "chrétienne" de la France.

"Je veux leur dire aussi que, dans notre pays, où la civilisation chrétienne a laissé une trace aussi profonde, où les valeurs de la République sont partie intégrante de notre identité nationale, tout ce qui pourrait apparaître comme un défi lancé à cet héritage et à ces valeurs condamnerait à l'échec l'instauration si nécessaire d'un islam de France", écrit-il.

Tout en critiquant l'ensemble du propos présidentiel, Marine Le Pen, dirigeante du Front National (extrême droite), a estimé que Nicolas Sarkozy avait été "obligé sous la pression populaire de reconnaître la validité du référendum suisse".

La gauche, de son côté, est violemment opposée aux positions de Nicolas Sarkozy sur l'identité nationale, qu'elle juge électoraliste, de même que sur la laïcité. A plusieurs reprises depuis son arrivée au pouvoir, le président français a prôné une "laïcité positive", c'est à dire plus ouverte à l'héritage religieux, recevant le soutien du Vatican.

AFP

Publié le 09.12.2009

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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