vendredi 3 mai 2024 04:39

La 14ème édition du forum Horizons Maroc, qui se veut un espace de rencontre entre les entreprises et les étudiants marocains à la recherche d'un stage ou d'un emploi, aura lieu le 6 décembre au Palais des Congrès de Paris, avec la participation de plus de 30 grandes entreprises marocaines ou basées au Maroc.

Organisé par l'Association des Marocains des Grandes Ecoles (AMGE-Caravane), le Forum Horizons Maroc a su se positionner comme le rendez-vous dédié aux compétences marocaltaines de France et d'Europe, s'affirmant au fil des années comme le premier salon de recrutement de Marocains à fort potentiel à l'international, indique un communiqué des organisateurs.

Cette rencontre phare s'inscrit dans le cadre de la vocation l'AMGE-Caravane de favoriser le retour des compétences marocaines établies à l'étranger et de permettre à ces dernières de participer activement au développement du Maroc en créant des plateformes d'échanges, de rencontres et de réflexion sur les axes stratégiques de développement du pays.

Elle est destinée aux étudiants, jeunes diplômés et profils les plus expérimentés, intéressés par des secteurs d'activités aussi différents que porteurs, allant de l'industrie à la finance, en passant par les services, le conseil ou encore la grande distribution.

Le Forum Horizons Maroc 2009 est l'occasion pour les visiteurs de rencontrer et d'échanger avec les acteurs économiques marocains et de s'informer des opportunités de carrière et de collaboration sous les signes de l'ouverture, de la proximité et de la diversité.

Pour enrichir la manifestation, plusieurs présentations seront organisées par les entreprises les plus prestigieuses le long de la journée. Celle-ci s'achèvera par une conférence consacrée au thème de "l'internationalisation de l'économie marocaine en Afrique à travers le développement commercial et stratégique de ses entreprises".

Selon les organisateurs, plus de 4.000 participants étaient venus à la rencontre de 47 groupes, représentant 60 entreprises, lors de l'édition 2008 du Forum Horizons Maroc.

MAP

Publié le 02.12.2009

Le poète marocain Abdellatif Laâbi a remporté, mardi, le Prix Goncourt 2009 de Poésie, apprend-on auprès altde l'Académie Goncourt.

Abdellatif Laâbi a été primé par cette prestigieuse distinction littéraire française "pour l'ensemble de son œuvre", précise l'Académie Goncourt dans un communiqué transmis à MAP-Paris.

"Ce prix lui sera remis lors du déjeuner de rentrée", mardi 12 janvier 2010, ajoute la même source.

Laâbi est à la fois poète, romancier, homme de théâtre et traducteur. Il est le fondateur de la revue "Souffles". Ses ouvrages de poésie sont publiés aux Editions "La Différence".

Le jury du Prix comprend Tahar Benjelloun, ancien lauréat du Prix Goncourt du roman en 1987, Françoise Chandernagor, Patrick Rambaud, Michel Tournier, Edmonde Charles-Roux, Robert Sabatier, Jorge Semprun, Françoise Mallet-Joris, Bernard Pivot et Didier Decoin.


Goncourt 2009 de Poésie: Abdellatif Laâbi, un poète prolifique à l'oeuvre plurielle 

-Le poète Abdellatif Laâbi, primé mardi par le Goncourt de la Poésie 2009 pour l'ensemble de son oeuvre, est l'un des écrivains marocains les plus importants de sa génération qui compte une œuvre à la fois prolifique et plurielle.

Né à Fès en 1942, Abdellatif Laâbi a fait ses études de littérature française à l'université Mohammed V à Rabat, ville à partir de laquelle il avait participé, en 1963, à la création du Théâtre universitaire marocain.

Son écriture recèle une grande humanité toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et plus de liberté.

Il compte à son actif une vingtaine de recueils de poésie, la plupart aux éditions La Différence, en l'occurrence "Tribulations d'un rêveur attitré" (2008), "Mon cher double" (2007), "Oeuvre poétique I" (2006), "Ecris la vie" (2005), "Les Fruits du corps" (2003), "L'automne promet" (2003), "Poèmes périssables" (2000), "Le Spleen de Casablanca" (1996), "L'Etreinte du monde" (1993) et "Le soleil se meurt" (1992).

Le second tome de l'"Oeuvre Poétique (II)", ainsi qu'un récit "Le Livre imprévu" sortiront chez le même éditeur le 14 janvier 2010, a appris MAP-Paris auprès de la Maison "La Différence".

Chez L'Harmattan, Laâbi a signé "L'Ecorché vif" (1986), "Discours sur la colline arabe" (1985) et "Sous le bâillon le poème" (1981).

Il est aussi l'auteur de "Fragments d'une genèse oubliée" (Paroles d'aube, 1998), "Le Règne de barbarie" (Seuil, 1980), "Histoire des sept crucifiés de l'espoir" (La Table rase, 1980), "Tous les déchirements", avec dessins originaux de Jean Bazaine (Messidor, 1990), "Ruses de vivant", accompagné de dessins de feu Mohamed Kacimi (Al Manar, 2004), et "Petit Musée portatif", dessins de Abdallah Sadouk, préfacé par Françoise Ascal (Al Manar, 2002).

En tant que romancier, il a publié notamment "Le Fond de la jarre" (Gallimard, 2002), et "L'îil et la Nuit", (Atlantes -Casablanca 1969) et (La Différence Minos, 2003), qui représente pour lui "une sorte d'acte de naissance littéraire".

Au théâtre, le poète a compte "Rimbaud et Shéhérazade" (La Différence, 2000), un volume réunissant "Le Baptême chacaliste" (1987) "Exercices de tolérance" (1993), et "Le Juge de l'ombre" (1994). Plusieurs de ses œuvres ont été adaptées au théâtre.

Il est également l'auteur de l'anthologie: "La Poésie marocaine, de l'indépendance à nos jours" (La Différence 2005).

Dans le domaine de la presse et des essais, Laâbi était le fondateur, en 1969, de la revue "Souffles" à laquelle collaboraient plusieurs intellectuels marocains notamment Tahar Benjelloun, Mohamed Khaïr-Eddine ou Mostafa Nissaboury.

Dans ses rencontres comme dans son travail d'écrivain, Laâbi œuvre sans cesse pour un véritable dialogue, un réel partage, afin qu'existe la paix entre les différentes cultures.

MAP

Publié le 02.12.2009

"Les tensions entre liberté et sécurité" est le thème de la cinquième rencontre sur les droits humains dans la Méditerranée qui sera organisée les 11 et 12 décembre à l'Université Mohammed V (Agdal-Rabat).

La rencontre, qui réunira des universitaires et des responsables gouvernementaux, s'intéressera au dilemme pour un Etat de droit entre la préservation de la sécurité et la promotion des droits fondamentaux, notamment depuis que certains gouvernements ont été confrontés aux menaces terroristes.

La rencontre tentera aussi de faire un état des lieux de ces tensions (entre sécurité et liberté) dans la région méditerranéenne et de débattre des différents impacts de ces tensions, aussi bien sur le plan juridique que judiciaire, de leurs perspectives et de leurs éventuelles répercussions.

Le débat est organisé par la Fondation espagnole Pablo Iglesias, le Centre marocain d'Etudes et de Recherches en sciences sociales (CERSS), l'office espagnol des droits humains, la Fondation française Jean Jaurès, la fondation allemande Friedrich Ebert et la Casa Arabe.

MAP

Publié le 01.12.2009

Les autorités canadiennes ont présenté lundi des mesures destinées à accélérer notablement la reconnaissance des qualifications professionnelles des immigrés acquises à l'étranger.

Ce "Cadre pancanadien pour l'évaluation et la reconnaissance des titres de compétences étrangers", présenté par la ministre des Ressources humaines Diane Finley, doit permettre à plusieurs groupes professionnels, des mécaniciens aux architectes en passant par les pharmaciens, d'obtenir rapidement une décision.

"Après le dépôt de leur demande, cela prendra maintenant moins d'un an pour recevoir une décision sur la reconnaissance de leur qualification", a dit Mme Finley. "C'est une grande amélioration, il s'agit d'une procédure simplifiée. Nous voulons un système honnête, cohérent, efficace et accessible", a-t-elle ajouté".

Le plan, élaboré par le gouvernement fédéral et ceux des provinces, doit entrer en vigueur dans un an. Il s'insère dans la stratégie d'immigration du Canada qui vise à attirer "la main d'œuvre la mieux instruite, la plus compétente et la plus souple du monde", selon un communiqué.

Les huit professions prioritaires qui pourront en bénéficier dans un an sont les architectes, mécaniciens, vérificateurs financiers et comptables, techniciens de laboratoire médical, ergothérapeutes, pharmaciens, physiothérapeutes et infirmières diplômées.

Deux ans plus tard, d'autres groupes s'y ajouteront, dont les dentistes, les médecins et les enseignants.

La lourdeur des procédures actuelles conduit de nombreux immigrés diplômés à accepter des emplois de simple chauffeur de taxi ou manutentionnaire. Les pertes que subit l'économie du pays en raison de la non-utilisation de leurs compétences atteindraient plusieurs milliards de dollars par an.

Selon l'institut Statistique Canada, six immigrés sur dix travaillent dans un domaine qui n'était pas le leur dans leur pays d'origine et 42% d'entre eux ont un niveau de formation supérieur à celui requis par leur emploi.

AFP

Publié le 01.12.2009

Le Premier Colloque africain sur le travail décent aura lieu les 1er et 2 décembre prochain à Ouagadougou (Burkina Faso), à l'initiative du Bureau international du Travail (BIT) et de la Commission de l'Union africaine (CUA).

Organisé à l'invitation du président Burkinabè, M. Blaise Compaoré, sous le thème "surmonter la crise: la mise en oeuvre du Pacte mondial pour l'emploi en Afrique", ce Forum a pour objectif de fournir une feuille de route panafricaine pour l'élaboration de politiques visant à réduire le décalage entre une reprise économique et une reprise créatrice d'emplois décents.

Il s'agit également de mettre en Âœuvre le Pacte mondial pour l'emploi par les mandants tripartites de l'OIT en Afrique en partenariat avec les organisations et les institutions financières régionales et internationales, le Système des Nations Unies et les partenaires au développement.

Ce colloque africain, qui accueillera des chefs d'Etat et de Gouvernement, le Directeur général du BIT, M. Juan Somavia, des ministres des Finances, des ministres du Travail, des représentants des employeurs et des travailleurs ainsi que des institutions régionales africaines et des partenaires de développement bilatéraux et multilatéraux, sera précédé par le 2-ème Forum des partenaires sociaux sur le thème "Mobilisation du dialogue social pour la mise en oeuvre du Pacte mondial pour l'emploi en Afrique" qui aura lieu le 30 novembre dans la capitale burkinabé.

Adopté lors du Sommet de l'OIT sur la crise mondiale de l'emploi en juin dernier à Genève, le Pacte mondial pour l'emploi est destiné à guider les politiques nationales et internationales visant à stimuler la reprise économique générant des emplois et assurer une protection aux travailleurs et a leurs familles.

Ce Pacte a été approuvé par le Conseil économique et social des Nations Unies (juillet 2009), les dirigeants du G20 lors du Sommet de Pittsburgh (septembre 2009) et la Commission du travail et des Affaires Sociales de l'UA (octobre 2009).

Alors que l'impact direct de la crise financière mondiale sur l'Afrique a été plus durement ressentie par les pays dont l'intégration financière est plus forte, l'effondrement de l'économie mondiale s'est rapidement traduit par un ralentissement dans le commerce, les envois de fonds des migrants, le tourisme, les investissements étrangers directs, et l'aide publique au développement. Cette troisième secousse de la crise a des effets négatifs sur une grande partie de l'Afrique en développement, lit-on dans une note introductive à cette conférence.

La perspective d'une reprise économique sans création d'emplois est préoccupante, particulièrement dans les pays ayant des régimes de protection sociale inadaptée. Dans ces cas-là, la pauvreté et l'exclusion sociale continueront à persister, ce qui compromet donc la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), souligne-t-on

Il est donc important d'intégrer les objectives de plein emploi, et de travail productif et décent, dans les efforts de relance pour éviter la persistance du chômage et l'accroissement du nombre de travailleurs pauvres.

MAP

Publié le 01.12.2009
Le pianiste marocain Marouan Benabdallah vient de remporter à Paris le 2-ème prix du prestigieux Concours international de piano "Automobile Club France" (ACF).

Le premier prix de cette compétition de haut niveau, qui a réuni plus de 200 candidats de différents pays, est revenu au Coréen Tae-Hyung Kim.

"Je suis très heureux de représenter le Maroc et d'être récompensé à un concours musical de ce niveau, où les finalistes sont délicatement choisis en fonction de leurs parcours et des prix obtenus dans les plus grands concours internationaux", a confié à la MAP le jeune talentueux pianiste marocain.

"Déjà, être parmi les cinq finalistes est très satisfaisant, mais recevoir le 2-ème prix c'est encore mieux", a-t-il ajouté en se félicitant de son choix d'interpréter en finale des Âœuvres "peu connues" de Jean-Sébastien Bach (Partita en ré majeur) et de Camille Saint-Saëns (Etude "en forme de valse").

Un choix "difficile", selon Benabdallah, par rapport à celui des autres candidats qui, eux, ont opté pour des répertoires "très connus et plus populaires" (Chopin ou Liszt par exemple), "avec davantage de chance de gagner".

Né à Rabat en 1982 d'un père marocain et d'une mère hongroise, Marouan s'enthousiasme pour le piano dès l'âge de trois ans. Il prend ses premières leçons à quatre ans avec sa mère professeur de musique.

A l'âge de 13 ans, il quitte le Maroc pour poursuivre ses études musicales en Hongrie où il intègre le Conservatoire Béla Bartok de Budapest, avant de joindre la prestigieuse Académie Franz Liszt d'où il sort diplômé en 2007 après cinq ans d'études.

Sa carrière internationale débute en 2003 après son succès au concours de la Radio Hongroise et du Grand Prix d'Andorre.

Entre des concerts organisés aux quatre coins du monde, Marouan partage actuellement son temps entre Budapest (Hongrie) et Paris où il a obtenu une bourse du gouvernement français en 2008.

Après avoir fait dernièrement une tournée aux Etats-Unis (Minneapolis, Washington et New York), il sera à l'affiche d'un nouveau concert à la Salle Cortot à Paris le 15 décembre.

L'année prochaine, il prévoit plusieurs tournées au Maroc avec au moins neuf concerts, entre janvier et juin, à Rabat, Casablanca et Marrakech.

MAP

Publié le 01.12.2009
Le Conseil supérieur des oulémas a condamné, lundi, l'annonce en Suisse de l'interdiction d'ériger des minarets sur les mosquées, la considérant comme une forme d'extrémisme et d'exclusion.

"Le Conseil supérieur des oulémas, institution honorée par la présidence de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, et qui exprime l'avis des oulémas du Royaume du Maroc ne peut que condamner cette orientation quelle qu'en soit l'origine et y voit une forme d'extrémisme et d'exclusion", indique le Conseil dans un communiqué.

Le Conseil, qui exprime son étonnement de cette position qu'il estime "contraire à l'image civilisée que les Musulmans se font de la Suisse", souhaite que les sages de ce pays conçoivent une démarche qui annulerait cette interdiction, car "les minarets des mosquées où qu'elles se trouvent sont des porte-voix servant à l'appel cinq fois par jour à des valeurs pour lesquelles milite toute l'humanité, en ce que le Muezzin véhicule comme message prônant l'attachement à l'unicité de Dieu, le bannissement de l'égoïsme et la recommandation des bienfaits". Il s'agit là, ajoute le communiqué, d'un appel que l'humanité se doit de conforter et que nul n'est en droit de taire, particulièrement en cette époque.

MAP

Publié le 01.12.2009
Le squelette d'un Spinosaurus (dinosaure au museau de crocodile géant), reconstitué à partir de fragments trouvés au Maroc, sera mis aux enchères mardi à la salle Drouot-Montaigne à Paris, a-t-on appris auprès de la maison organisatrice, Millon de Cornette de Saint Cyr.

Dans le catalogue de vente, ce spécimen (8 mètres de longueur) est présenté comme "original à 50 pc environ, mais obtenu avec les ossements d'individus différents".

"Les parties originelles ont été assemblées à partir des restes osseux et des fragments recueillis sur plusieurs localités de la région de Kem-Kem, au (sud) du Maroc, sur une période d'environ 25 ans", précise le document.

Ces restes, qui datent du Crétacé, sont vieux de 112 à 93 millions d'années.

"Bien que vraisemblablement appartenant à des individus différents, les vestiges sont tous homogènes en ce qui concerne les dimensions, c'est-à-dire, ils ont appartenu à des animaux de taille comparable. Ils se prêtent donc au montage d'un spécimen composite", lit-on sur le catalogue.

Selon les organisateurs, ce spécimen, exposé dèjà ce week-end à Drouot-Montaigne parmi 450 pieces qui feront l'objet d'une mise aux enchères, devra être mis en vente à partir de 80.000/100.000 euros.

Le genre Spinosaurus, en général, est censé inclure des individus gigantesques, apparentés aux grands dinosaures carnivores. D'après les spécialistes, certains restes trouvés au Maroc sont attribuables à un individu pouvant atteindre entre 16 et 18 mètres de longueur, pour un poids compris entre 7 et 9 tonnes.

Les premiers ossements de spinosaurus avaient été mis au jour en 1915. Depuis, une deuxième sous-espèce a été identifiée au Maroc.

Les caractéristiques les plus remarquables de cet animal étaient le museau allongé, comme celui d'un crocodile, les membres antérieurs plus courts des postérieurs et la probable présence d'une voile dorsale soutenue par les apophyses dorsales des vertèbres thoraciques.

Certains chercheurs pensent que cette dernière devait jouer, en quelque sorte, un rôle de régulateur thermique. Par exemple, en s'exposant au soleil, le Spinosaure pouvait absorber plus de chaleur que les autres dinosaures et donc se réchauffer plus vite qu'eux.

MAP

Publié le 30.11.2009
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"Nûba d'or et de lumière" raconte l'histoire d'une musique. La musique arabo-andalouse dont la nûba serait la symphonie...
A l'image d'un arbre musical, ses branches sont nourries d'une sève qui, depuis 14 sièces, monte des confins marocains et des courants venus d'Arabie, grandit dans les cours des califes andalous, se fortifie dans l'Espagne médiévale, se mêle au chant des trouvères et des sépharades, puis replantée au Maghreb, s'épanouit au Maroc sous le nom del Ala.

Fiche Technique :

 

Réalisation: Izza Genini 
Production:
Ohra, TV 2M -Soread

ScénarioIzza Genini

ImageJean-Jacques Mrejen, Guillaume Génini

Ingénieur de Son: Samuel Cohen
Montage: Editor: Claude Santiago, Abderrahim Mettour



Musique: Henri Lecomte, Abdeslam Khaloufi

Interprétation: Françoise Atlan & the Orchestra of Mohammed Briouel, Ihsan Rmiki & the El Awj Ensemble, The Amine El Akrami Orchestra of Tetouan, The Orchestra of M. Zitouni, The Arab Andalou Orchestra & the Hadarate of Chefchaouen, Albert Bouadanah, Gérard Edery

80 min, Maroc/ France, 2007




La coupole de la Grande Mosquée de Strasbourg (Nord-est de la France) a été mise en place, vendredi, un événement exceptionnel dans l'avancement de ce chantier.

Lors d'une cérémonie organisée le jour de la fête de l'Aïd Al-Adha, célébrée aujourd'hui paralt les musulmans en France, plusieurs élus et représentants des autres religions monothéistes, notamment l'archevêque de Strasbourg et le Grand rabbin René Guttman ainsi que des représentants des communautés protestantes en Alsace, ont assisté à cette opération spectaculaire, une étape clé dans l'avancement des travaux du chantier lancés en octobre 2004.

Devant une foule nombreuse, une grue de 500 tonnes a soulevé du sol les 29 tonnes de métal et d'acier de l'armature de la coupole qui culminera à 24 mètres de hauteur. Elle couvrira une vaste salle de prière qui accueillera d'ici l'automne prochain au moins 2.000 fidèles.

Pour le président d'origine marocaine de la Grande mosquée de Strasbourg, Saïd Aalla, ce moment est "hautement symbolique" car cette coupole de 24 mètres de hauteur, qui recevra en décembre sa couverture de cuivre, "identifie bien l'édifice et va donner une visibilité de l'Islam dans la ville".

De son côté, le maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries, a affirmé qu'"aujourd'hui, on a simplement un lieu de prière sans minaret mais si la communauté le souhaite, elle aura son minaret", une annonce qui a provoqué des applaudissements nourris de l'assistance.

En effet, le projet initial avait été amputé de sa bibliothèque et de son minaret par l'équipe municipale de droite qui avait succédé en 2001 au socialiste Roland Ries.

Interrompu pendant plus d'un an après un contentieux avec le constructeur allemand KKF, le chantier a repris en mai dernier avec la société Demathieu et Bard.

Conçue par l'architecte italien Paolo Portoghesi, cette mosquée, dont la fin des travaux de construction est annoncée pour le deuxième semestre 2010, est une fierté de la communauté musulmane alsacienne, forte de près de 120.000 personnes.

Cette communauté, composée dans sa grande majorité de Marocains, de Turques et d'Algériens, contribue à partir des dons collectés par les deux associations porteuses du projet, "l'association Grande Mosquée de Strasbourg" et "l'association Espace Euro-méditerraneen Averroès", à la pérennité financière de la mosquée.

En octobre, une convention portant création d'un cimetière confessionnel musulman à Strasbourg a été signée par le maire de la ville, Roland Reis, et le président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) d'Alsace, Driss Ayachour.

La création dans la cité alsacienne, jumelée avec la ville de Fès capitale spirituelle du Royaume, d'un cimetière confessionnel musulman est une première en France.

MAP

Publié le 30.11.2009

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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