vendredi 3 mai 2024 03:52
La première édition des "Rencontres méditerranéennes sur le cinéma et les droits de l'Homme" organisée par le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a pris fin dimanche soir à Rabat.


La soirée de clôture qui s'est déroulée au théâtre national Mohammed V a été marquée par la projection du film "Teta asustada" de la réalisatrice péruvienne Claudia Lilosa qui a remporté le prix de l'Ours d'or à la 59ème édition du Festival du cinéma de Berlin.

Le programme de cette session de 4 jours a été ponctué par la projection de quatorze films, ainsi que l'organisation de trois conférences et deux ateliers traitant de divers thèmes, notamment l'immigration clandestine, la mémoire, le nouveau code de la famille, les crimes d'honneur, les droits des femmes et la peine de mort.

Lors de cette manifestation culturelle initiée en partenariat notamment avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM), un hommage a été rendu au réalisateur et acteur syrien Dourid Laham.

MAP

"Patrimoine mondial de l'UNESCO : Les sites marocains" est le titre d'un ouvrage paru récemment aux Editions "Gelbart" en France.

Ce livre de 165 pages est une promenade sensible et humaine qui donne à voir et à appréhender une merveilleuse part du patrimoine marocain.

Traces historiques, flâneries féeriques, paysages sublimes, le Maroc recèle des sites merveilleux que le photographe-éditeur, Jean-Jacques Gelbart, a patiemment saisis à travers l'objectif de son appareil photo.

Huit écrivains ont joint la parole à l'image pour raconter ces sites, tout comme l'attachement particulier qui les y relie.

L'ouvrage, qui invite à la découverte et à la préservation de la beauté naturelle des sites classés et de l'histoire dont ils sont chargés, a été publié avec le soutien du ministère marocain de la Culture, "Maroc Telecom", le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), les assurances "RMA Watanya" et la Fondation CDG.

Huit sites marocains sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial. Il s'agit de Ksar Aït Ben Haddou, les Médinas de Fès, Marrakech, Tétouan et d'Essaouira, Volubilis, la ville historique de Meknès et la ville portugaise de Mazagan. En plus, la place mythique de Jamaâ El-Fna et le Moussem de Tan Tan sont reconnus par l'UNESCO comme Patrimoines oraux et immatériels de l'humanité.

MAP
La 2ème édition de la rencontre "Marocaines d'ici et d'ailleurs" se tiendra les 18 et 19 décembre prochain à Marrakech autour du thème : "Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines".

Initiée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette rencontre ambitionne de consolider les liens entre les Marocaines d'ici et d'ailleurs et d'appréhender, pour la première fois, dans une approche comparative, les mécanismes et les dynamiques de la migration des femmes marocaines.

Quelques 400 femmes marocaines résidant dans plus de 20 pays, des responsables gouvernementaux ainsi que plusieurs personnalités étrangères sont attendus à cette manifestation qui se déclinera sur deux évènements parallèles : un colloque scientifique international et un espace "partenariat et coopération", précise un communiqué de l'organisation .

Le colloque scientifique devra réunir des spécialistes de la migration féminine marocaine, à travers le monde afin de faire un état des lieux scientifique sur cette thématique.

La participation de spécialistes des migrations féminines d'autres nationalités devra ouvrir la voie vers une approche comparatiste sur les migrations féminines à travers le monde.

Pour ce qui est de l'espace "partenariat et coopération", il sera dédié aux échanges d'expériences et permettra à la fois la présentation des activités et projets dans le domaine associatif, culturel, entrepreneurial ainsi qu'une amorce de partenariat entre les deux rives.

Il sera, aussi, l'occasion d'accueillir des compétences féminines pour les mobiliser notamment autour de problématiques communes : l'engagement civique et l'accès aux droits et à l'égalité.

En coïncidant avec la journée internationale des migrants, "Marocaines d'ici et d'ailleurs" tient à rendre visible la dimension genre dans la question migratoire et à l'inscrire dans l'agenda de la recherche scientifique et politique.

La première édition de cette rencontre, organisée en décembre dernier à Marrakech, avait pour thème "Mutations, défis et trajectoires".

MAP
Des professionnels de l'information, réunis lundi à Fès dans le cadre du troisième forum mondial sur l'Alliance des civilisations et la diversité culturelle, ont appelé les médias occidentaux à dépasser certaines idées reçues qu'ils véhiculent autour de l'islam, souvent réduites au fanatisme religieux.

Pour Charles saint Prot, directeur de l'observatoire d'études politiques de Paris,"le développement des médias n'a pas abouti, comme attendu, à croitre le niveau de connaissance de la culture de l'autre, mais il a donné lieu, bien au contraire, à moins d'échange et de communication ".

"Il convient de dire à cet égard que l'Occident n'a pas réalisé de progrès dans son approche de la civilisation islamique, réduite au Burka et aux Talibans", a-t-il dit, notant que "lorsqu'il s'agit de questions relatives au monde islamique, le principe d'équilibre dans le traitement de l'information se trouve souvent handicapé".

Le chercheur, qui s'exprimait lors de la première séance plénière sur "Mondialisation et dialogue des cultures : le rôle des médias dans les relations internationales contemporaines", a tenu à souligner que le succès de tout projet de l'alliance des civilisations passe inéluctablement par le dépassement du traitement unilatéral de l'information par les médias occidentaux.

De son coté, l'ambassadeur du Maroc au Liban, M. Ali Oumlil, a relevé que le danger des technologies de l'information et de la communication réside dans la production d'une marchandise symbolique, qui a une influence directe sur les croyances et la morale.

Il s'agit, selon lui, d'une grande problématique, dans la mesure où "au moment où le monde devient de plus en plus lié, on assiste à une grande rupture induite par les fossés économiques, sociaux et de connaissance entre des mondes différents".

Et d'ajouter que les médias à large diffusion ont réussi à attirer de larges publics, en s'adressant à des couches sociétales d'un niveau d'instruction assez bas et supposées être facilement influençables.

Pour sa part, le penseur algérien, Mustapha Chérif a souligné que les institutions médiatiques occidentales à large diffusion ne donnent "la parole qu'aux voix protestataires et radicales en les présentant comme le porte-parole du monde islamique, tout en faisant fi des positions rationnelles et judicieuses dans le traitement des questions de cette partie du monde et sa relation avec l'autre".

"En l'absence de démocratie, tout échange entre civilisations ne sortira pas du champ du "dialogue des sourds", a relevé M. Chérif, faisant remarquer, à ce propos, que la responsabilité de corriger l'image négative de l'islam incombe aussi aux Musulmans, qui se doivent de dépasser les conflits traditionnels et recourir à l'auto-critique.

La journaliste espagnole, Lola Banon a mis, quant à elle, l'accent sur le caractère idéologique du métier de professionnel de médias, "qui relate les évènements, certes, mais contribue aussi à la construction d'approches et de représentations, en cherchant à trop simplifier l'information et favoriser tel ou tel angle ".

Relevant que les médias occidentaux s'intéressent davantage aux positions radicales, la reporter espagnole, qui a assuré la couverture de plusieurs évènements au Proche-Orient, a noté que "les différents acteurs du monde islamique qui défendent la démocratie et l'ouverture envers l'autre ne suscitent aucunement l'intérêt de ces mêmes médias ".

Les médias se trouvent aujourd'hui responsables de la propagation des idées reçues et des représentations négatives de l'islam dans de larges milieux de l'opinion public occidentale, a-t-elle dit.

Les travaux de ce forum, qui se tient cette année sous le thème "Médias et communication : enjeux et défis du troisième millénaire", se poursuivent avec la participation de professionnels de l'information, de représentants d'une soixantaine de chaînes de télévisions, de hauts responsables, des décideurs politiques, d'universitaires, de militants de la société civile, d'académiciens et de sociologues de plus de 80 pays.

"Le quatrième pouvoir : les relations ambiguës entre médias et politique", "Médias arabes et médias occidentaux: interactions et perceptions croisées" et "les médias au Maroc : réalités et perspectives" sont les principaux axes de ce forum, initié par le Centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales (CMIESI).

MAP

Le nombre d'étudiants étrangers inscrits dans les universités américaines a atteint un niveau record au cours de la dernière année scolaire, en raison notamment de l'affluence des étudiants chinois, a indiqué lundi un groupe de réflexion spécialisé dans l'éducation.

Le nombre d'étudiants étrangers sur le sol américain a augmenté de 8% au cours de l'année scolaire 2008-2009 par rapport à l'année scolaire précédente, pour atteindre un record de 671.616 étudiants.

Cette hausse est la plus importante jamais enregistrée depuis 1980-1981, selon le rapport annuel de l'Institut d'éducation internationale, un groupe de réflexion spécialisé dans les échanges éducatifs.

L'Inde reste le pays le plus représenté parmi les étrangers qui étudient aux Etats-Unis mais le nombre de ses étudiants sur le sol américain se stabilise, alors que d'autres économies émergentes comme la Chine et le Vietnam enregistrent de fortes croissance.

Le nombre d'étudiants chinois aux Etats-Unis a ainsi augmenté de 21% en un an pour atteindre 98.510. Selon l'étude, cette forte augmentation s'explique par l'effort mené par les universités américaines pour se faire connaître en Chine et l'augmentation du pouvoir d'achat des classes moyennes chinoises.

En 2008, les Etats-Unis ont accueilli 21% des trois millions d'étudiants étrangers recensés dans le monde. La Grande-Bretagne, deuxième, en accueille 13% et la France, troisième, 9%, suivie de près par l'Allemagne.

Mais la marge de progression est importante aux Etats-Unis où 3,5% des étudiants sont étrangers contre 16,3% en Grande-Bretagne et 22,5% en Australie par exemple.

Selon Judith McHale, secrétaire d'État adjointe chargée de l'éducation, les université américaines permettent d'améliorer l'image des Etats-Unis dans le monde en offrant aux étrangers de découvrir par eux-mêmes le pays. "Y compris dans les pays où la perception des Etats-Unis est difficile, vous trouvez des gens qui souhaitent étudier aux Etats-Unis", a-t-elle déclaré lors de la présentation de l'étude.

AFP
Des membres de l'équipe de base de la marche mondiale pour la paix et la non-violence qui parcourt le monde demandant la fin des guerres et de tous types de violence sont arrivés à Oujda, lundi soir, dans le cadre de leur passage au Maroc, terre de paix et berceau des civilisations.

Il s'agit d'un voyage symbolique à travers plus de 90 pays de tous les continents, effectué par une équipe internationale qui va faire le tour du monde en 3 mois en vue d'encourager les initiatives en faveur du désarmement nucléaire et la résolution pacifique des conflits.

Au cours de son passage au Maroc, du 16 au 20 novembre, la marche mondiale qui a pris son envol le 2 octobre (journée internationale de la non-violence) à Wellington en Nouvelle-Zélande, va sillonner plusieurs villes du Royaume, notamment Tanger, Fès, Rabat, Casablanca, Agadir, Tan Tan et Laâyoune, dernière étape en terre marocaine avant de partir pour Las Palmas. Des activités culturelles et sportives et des conférences sur la paix et la non-violence sont organisées à cette occasion.

Le Maroc, portail de l'Afrique pour cette marche, a joué, et continue de le faire toujours, un rôle pionnier dans la promotion du dialogue entre les différentes cultures, de la cohabitation pacifique, de la solidarité, du bon voisinage et de la fraternité entre les peules, a indiqué M. Miloud Rezzouki, coordonnateur régional et membre de la coordination nationale de la marche mondiale pour la paix et la non-violence, dans une intervention lors d'une cérémonie organisée à l'occasion.

Les associations et les organisations de la société civile marocaine ont adhéré au projet de cette marche mondiale parce qu'elles sont conscientes de son rôle en matière de consécration de la culture de la paix et de la non-violence au sein de la société et pour mettre en avant l'importance du dialogue dans la résolution des conflits, a-t-il dit.

De son côté, le président de la commune urbaine d'Oujda, M. Omar Hejira, a souligné l'importance de cette initiative pour éveiller les consciences et réaliser le rêve des peuples du monde entier qui aspirent à la paix, soulignant que le Maroc a toujours prôné la paix et le dialogue.

Il a, par la même occasion, rappelé le conflit artificiel autour du Sahara marocain, soulignant que l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud constitue une solution juste et appropriée pour le règlement de ce conflit qui n'a que trop duré.

Présentant la marche mondiale pour la paix et la non-violence et ses objectif, M. Rafael De La Robia, porte-parole de la marche, a expliqué que ce voyage symbolique de Nouvelle-Zélande jusqu'en Argentine (160.000 km à parcourir en 93 jours) vise à créer une nouvelle conscience de paix et de non-violence, estimant que ce désir, que la majorité des êtres humains ont depuis bien longtemps dans leur coeur, prend aujourd'hui un nouveau sens.

"Le changement est possible, si toutes les personnes positives convergent autour d'actions communes, en conservant leurs différences qui enrichissent le tout", a-t-il dit, faisant remarquer que la faim dans le monde pourrait être résolue avec 10 % des dépenses consacrées à l'armement.

Parlant de l'équipe de base qui est le catalyseur de cette marche, M. Rafael, qui a salué la mobilisation et l'adhésion de nombreux acteurs associatifs marocains, les jeunes en particulier, et leur appui à cette marche, a précisé qu'il s'agit d'une équipe internationale constituée de plus de 100 personnes, dont un groupe permanent de 30 personnes, de différentes cultures et organisations.

Des succès de la marche mondiale pour la paix et la non-violence, il a indiqué notamment que les marcheurs ont pu rentrer, pour la première fois depuis 56 ans, dans la zone démilitarisée entre les deux Corées.

MAP
De par sa position géographique particulière, le Maroc est passé du statut de pays d'origine de l'immigration à celui d'un pays de transit et d'accueil d'un nombre croissant de migrants clandestins, en provenance essentiellement de l'Afrique subsaharienne, a indiqué M. Marc Fawe, chargé de la Coordination Inter-Agences du système des Nations unies au Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, en marge de la 3ème session du Forum des Jeunes des Etats de la Ligue arabe et de la 2ème réunion de coordination euro-arabe, dont les travaux ont été ouverts, dimanche à Assilah, M. Fawe a souligné que pour le Maroc, un pays "engagé résolument sur le chemin d'une modernité ouverte sur le monde extérieur, la gestion optimale de cette nouvelle donne géopolitique est à la fois un enjeu et une opportunité de développement".

M. Fawe a ajouté, dans ce sens, que le système des Nations unies oeuvre, en partenariat avec l'Union européenne (UE), pour le soutien du Maroc et d'autres pays concernés par ce phénomène à travers la contribution dans plus de 50 initiatives impliquant des ONGs et des entités administratives décentralisées dans des projets originaux liant la migration au développement, a-t-il dit.

Il a, par ailleurs, souligné qu'en choisissant la migration comme thématique de ce Forum sur la Jeunesse, la Ligue arabe "nous invite à réfléchir sur un tandem d'enjeux qui constituera, sans nul doute, un des noeuds des relations internationales des prochaines décennies: l'avenir des générations montantes et la liberté de mouvement, ajoutant que le système des Nations unies est pleinement engagé dans cette réflexion pour tirer profit du potentiel des jeunes.

Pour M. Fawe, la migration, dans sa nature, n'est pas un phénomène récent, mais de par son amplitude, elle constitue actuellement, et de manière de plus en plus affirmée, l'un des centres d'attention principaux sur la scène internationale.

La migration est un élément important pour comprendre les sociétés mondialisées, a-t-il dit, ajoutant que dans les pays d'accueil, la migration internationale contribue plus que jamais à la vie économique, sociale et culturelle, alors que dans les pays d'origine, les transferts des migrants constituent une source en devises importante pour de nombreux pays du Sud et rivalisent parfois les montants investis dans ces pays en matière d'aide publique au développement.

Selon lui, la migration contribue également aux échanges d'idées et d'informations à l'échelle planétaire, permettant à chaque individu de mener une expérience plus riche et plus cosmopolite, faisant savoir, par contre, que ce phénomène "a aussi, malheureusement, une dimension plus sombre dans la mesure où la limitation des entrées et le contrôle renforcé des frontières dans les pays traditionnellement hôtes incitent un nombre croissant de candidats à la migration à recourir aux réseaux de trafiquants et de passeurs clandestins".

Cette politique oblige des milliers des personnes, dont une bonne partie de jeunes, étudiants, réfugiés, migrants économiques à vivre dans des situations précaires, de non-droit, et entraîne dans son sillage des phénomènes d'exploitation inacceptables, foulant aux pieds les fondements de la dignité humaine, a-t-il conclu.

Organisée par la Ligue arabe en coopération avec le Conseil de l'Europe et le Forum européen de la jeunesse, ce Forum des Jeunes connaît la participation de plus de 140 jeunes et de représentants d'ONGs et d'organisations internationales, ainsi que des chercheurs, spécialistes et jeunes actifs dans le domaine de la migration.

MAP
Une émouvante cérémonie a été organisée ce week-end dans le cimetière de la localité de Montjoie-Saint-Martin (Nord-ouest de la France) en hommage aux huit soldats marocains morts pour la France, dont les tombes avaient été profanées fin octobre.

Bravant le froid et le vent particulièrement violent de la Manche, une centaine de personnes, dont le maire de cette petite ville, M. Maurice Duhamel, les représentants des autorités locales, et les Consuls généraux du Maroc et des Etats Unis à Rennes, se sont recueillis sur les huit tombes des soldats marocains morts en 1944 pour la libération de la France.

Prenant la parole, le maire Maurice Duhamel a rappelé la stupeur qui a frappé la population mont-joyeuse à la découverte, le 21 octobre dernier, de la profanation par des symboles nazis des tombes des huit soldats marocains.

"Nous sommes profondément attristés et consternés de voir que des hommes qui ont sacrifié leur vie pour la libération de la France ont fait l'objet d'actes racistes innommables", a-t-il affirmé, soulignant que le cimetière communal de Montjoie-Saint-Martin "nous est particulièrement cher", car il est "le seul du département de la Manche à accueillir un carré militaire".

M. Duhamel a tenu à "remercier toutes les personnes qui ont manifesté leur soutien par leur présence ou par leurs réactions épistolaires en mémoire de ces héros".

Il a conclu par un appel aux enfants qui ont assisté à la cérémonie pour "entretenir le souvenir et porter le message de reconnaissance en l'honneur des combattants marocains, de manière à vivre en paix".

De son côté, le président de l'Association locale des anciens combattants a donné un aperçu historique des événements, rappelant que ces soldats marocains, qui avaient servi lors de la deuxième guerre mondiale dans la 2ème Division Blindée du général Philippe Leclerc, avaient héroïquement participé à la libération de la France.

Pour sa part, le Consul du Maroc à Rennes, M. Ahmed Lakhdar, a remercié les représentants de la commune pour cet hommage et pour la réhabilitation des tombes des soldats marocains, de manière à ce qu'ils puissent continuer à reposer en paix.

Il a, par ailleurs, souligné que "le Maroc fait confiance à la justice française pour poursuivre les auteurs de ces actes et les condamner avec la sévérité qu'ils méritent".

Le Sous-préfet d'Avranches, dont dépend la commune de Montjoie-Saint-Martin, a, lui, jugé "inacceptable que ces tombes soient profanées dans ces conditions-là".

"Nous sommes ici pour faire part de notre indignation vis-à-vis de la profanation des tombes et faire en sorte que tout cela ne se reproduise plus", a-t-il dit dans une déclaration à la presse.

Après avoir observé une minute de silence, l'assistance a procédé à l'appel aux morts, qui consiste à énoncer publiquement le nom de chacun des huit soldats marocains tombés pour la libération de la France.

En clôture de cette cérémonie exceptionnelle en hommage aux huit héros marocains, les drapeaux du Maroc, des Etats Unis, dont des soldats sont également inhumés dans ce cimetière, et de la France ont été hissés aux son des hymnes nationaux des trois pays.

MAP
Le Maroc a remporté sept prix lors de la 15ème édition du festival du Caire des médias arabes, qui a vu la participation de 642 oeuvres audiovisuelles et radiophoniques représentant 17 pays arabes.

La société nationale de la radio et de la télévision (SNRT) a remporté sept prix dont six pour des productions télévisuelles, et ce dans le cadre des compétitions réservées aux variétés, aux productions télévisées et aux documentaires.

Dans la catégorie de la meilleure production, la SNRT s'est vue décerner le Prix d'or pour l'émission " Lalla Laaroussa ".

Dans la catégorie des films télévisés, le Prix de la meilleure réalisation est revenu à Mohamed Ali Majboud pour " Saâ fi Al Jahim " (une heure en enfer).

Quant au premier prix de la photographie, il a été attribué à Hassan Boufous pour le documentaire " Amoudou ", notamment l'épisode " Oum Al Makhazine ".

Le prix du meilleur décor a été remporté par la série comique "Joha ya Joha" qui s'est vu également attribuer le prix de la meilleure actrice second rôle féminin, revenu à Donia Boutazout.

Quant au Prix d'argent dans la catégorie de la comédie, il est revenu également à la SNRT pour la série " Dar Al Warata ", diffusée durant le mois sacré de ramadan dernier.

Dans la catégorie des enquêtes radiophoniques, la radio nationale a remporté le Prix d'argent pour son émission " Tahariat " (investigations) de Monia Archi, Karima Zahnouni et Aziz Fathi.

Une trentaine de productions radiophoniques et télévisuelles marocaines avaient participé à la 15ème édition du festival international des médias arabes, à laquelle a pris part une délégation comprenant Abdellatif Lambarraâ, directeur de l'information à la radio nationale et Khalid Hattab, chef du service de la production et de la planification à la SNRT.

Le Maroc a été représenté au sein des jurys des productions radiophoniques par Mohamed Amoura et Asmahane Amour et télévisées par Khalid Ibrahimi.

La SNRT a participé à cet évènement avec 28 productions, dont 26 télévisuelles, réparties sur les émissions à caractère social et historique, les courts métrages, les documentaires, les variétés, les émissions-débat et celles pour enfants, ainsi que 12 radiophoniques couvrant les programmes spéciaux, les variétés et les émissions pour enfants.

Quant à la deuxième chaîne de télévision "2M", elle a présenté 8 productions constituées particulièrement d'émissions-débat, de films documentaires, de programmes spéciaux et de variétés.

Ce rendez-vous annuel, qui a pris fin dimanche, vise notamment à contribuer au développement des productions radiophoniques et télévisées dans le monde arabe à travers le renforcement de la coopération interarabe en la matière et l'échange des expériences entre les établissements et instances médiatiques.

Map
Le premier ministre australien Kevin Rudd a présenté des excuses à des milliers d'enfants pauvres britanniques qui ont été envoyé au fil des siècles peupler l'Australie, en se voyant promettre une vie meilleure.

Ils n'ont trouvé à l'arrivée que des souffrances et des mauvais traitements, à des milliers de kilomètres de chez eux.

Lors d'une cérémonie à Canberra lundi, Rudd s'est excusé au nom du pays pour le rôle de l'Australie dans ces migrations forcées et il a présenté ses condoléances aux 7.000 survivants de ce programme qui vivent toujours en Australie.

Les excuses de Canberra viennent au lendemain de l'annonce par Londres que le gouvernement de Gordon Brown s'excusera pour ce programme qui a conduit près de 150.000 enfants déshérités de 3 à 15 ans au Canada, en Australie ou dans d'autres ex-colonies de la couronne britannique au cours des trois à quatre derniers siècles.

AP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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