jeudi 2 mai 2024 18:33
Le maire de la ville d'Orange (sud) Jacques Bompard (extrême-droite) a interdit d'arborer en mairie ou à proximité des drapeaux étrangers lors des mariages, par un arrêté transmis mercredi à la préfecture, a-t-on appris jeudi auprès de celle-ci.

La préfecture du Vaucluse a précisé que l'arrêté, une fois enregistré, était exécutoire et qu'il serait soumis à un contrôle de légalité dans un délai de deux mois.

Jacques Bompard était membre du parti d'extrême droite Front national de Jean-Marie Le Pen, avant de rejoindre le Mouvement pour la France, le parti de droite anti-européen de Philippe Villiers. Il est maire d'Orange, une commune de 30.000 habitants, depuis 1995.

L'arrêté interdit également d'arborer dans les locaux de la mairie ou aux abords immédiats de celle-ci des signes d'appartenance nationale autres que ceux de la République française lors des mariages. Toute violation pourra conduire à la non-célébration du mariage et sera passible de contravention, selon cet arrêté qui vise les communautés immigrées.

"Ces drapeaux se présentent dans toutes les villes du sud de la France lors de certains mariages de la communauté étrangère. On a droit à des manifestations parfois très provocantes de leur appartenance. Cet arrêté est destiné à éviter un certain nombre de sepctacles désolants", a expliqué à l'AFP André-Yves Beck, directeur de la communication de la mairie d'Orange.

Dans un entretien à la radio France Bleu Vaucluse, Jacques Bompard s'est ému de manifestations d'appartenances nationales "agressives envers les autochtones" lors de mariages ou après des matches de football.

L'extrême droite avait protesté après des manifestations de jeunes Algériens ou d'origine algérienne dans les villes françaises, après la qualification de l'Algérie pour la Coupe de Monde football 2010, le 18 novembre.

AFP

Publié le 04.12.2009

L'international marocain Marouane Chamakh, sociétaire du club français de Ligue 1 "Bordeaux" a affirmé qu'il finira bien la saison avec les Girondins, rapporte vendredi le quotidien sportif L'Equipe.

L'international marocain a confirmé au journal les propos de l'entraîneur des Girondins Laurent Blanc affirmant que Chamakh jouera "du 1er janvier au 30 juin à Bordeaux".

Par ailleurs, le président du club bordelais, Jean-Louis Triaud, a admis des erreurs dans la gestion du transfert de l'international marocain au début de cette saison au club anglais d'Arsenal.

"Le cas Chamakh a été mal géré. On aurait dû réagir plus tôt. On a mis des semaines, des mois à identifier son conseiller (...) on aurait dû agir, discuter une semaine plus tôt", confie-t-il dans un entretien à L'Equipe.

Maintenant, "on lui a proposé une revalorisation du salaire, (...) une proposition qui le remettrait dans le haut de la catégorie" des joueurs, précise le président des Girondins, ajoutant que Chamakh a "les cartes en main".

"On est dans une situation où on ne peut pas lui imposer quoi que ce soit. Il a dit qu'il ne veut pas pénaliser son club. Il peut sécuriser son avenir. ça ne changera rien aux propositions qu'il pourra avoir", conclut M. Triaud.

MAP

Publié le 04.12.2009
L'expérience marocaine en matière de promotion des droits de la femme a été qualifiée, jeudi à New York, d'"innovante et de réussie", par la Convention sur l'Elimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW).

"L'introduction du nouveau code de la famille fait partie d'une batterie de réformes juridiques ayant pour objectif d'être en conformité avec les obligations du CEDAW" qui qualifie de "Success Stories" les avancées réalisées par le Royaume dans ce domaine.

Lors d'une cérémonie, au siège des Nations Unies, célébrant le 30-ème anniversaire du CEDAW, une brochure éditée à cette occasion, place ainsi le Royaume en tête de quatre pays qui ont procédé à des réformes concluantes en faveur de la femme.

Sous l'intitulé, "Success Stories", ce document, qui revient sur l'expérience réussie du Maroc, de l'Inde, du Cameroun, du Mexique et de l'Autriche a été distribué aux participants à cette cérémonie présidée par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et à laquelle ont pris part notamment la Haut commissaire aux droits de l'Homme, Navi Pillay, et la présidente du comité du CEDAW, Naela Gabr.

Le code de la famille, a introduit le principe de la co-responsabilité familiale entre les époux, couronnant un large débat au sein de la société marocaine sur les défis auxquels faisaient face les Marocaines sous l'ancienne Moudawana ainsi que sur les implications des valeurs universelles des droits humains et des textes religieux, poursuit le document.

Pour assurer la mise en oeuvre effective de nouveaux textes, des changements juridiques ont été opérés et accompagnés par la mise en place de tribunaux de famille, parallèlement à la mise à niveau de l'appareil judiciaire, à travers, notamment, la formation de juges spécialisés.


ACQUIS POUR LA MAROCAINE


Pour Nouzha Guessous, ancienne membre de la commission consultative chargée de la révision de la Moudawana, le nouveau code de la famille "est très important car il confirme l'engagement du Maroc à respecter les droits de l'Homme, particulièrement ceux des femmes".

Invitée à parler de l'expérience marocaine, au cours de cette cérémonie à laquelle ont pris part des représentants des Etats membres de l'ONU, de nombreuses ONG ainsi que plusieurs agences onusiennes et organismes internationaux, Mme Guessous, a ajouté que ce "nouveau code introduit le principe de l'égalité entre l'homme et la femme qui partagent désormais la responsabilité au sein de la famille".

Ce nouveau code a proclamé l'égalité entre les sexes et aboli un certain nombre de réserves discriminatoires à l'égard des femmes, selon Nouzha Guessous, qui a évoqué les nouvelles dispositions introduites, notamment en matière de mariage, de divorce, et de droits des enfants.

Ce texte a enclenché des changements très importants dans tous les domaines de vie et d'organisation de la société, en ouvrant la voie à d'autres réformes relatives, entre autres, aux codes de la nationalité et du travail. Le rétablissement des femmes soulaliyates dans leur droit est un autre acquis au profit de la femme marocaine, a dit Mme Guessous.

Et de conclure qu' "il n'y a pas de contradiction entre l'Islam et les valeurs universelles des droits de l'Homme".

MAP

Publié le 04.12.2009

L'univers architectural italien avec des dimensions variées alternant éléments décoratifs divers a été savamment mis en scène dans l'exposition ''les architectes italiens au Maroc du début du Protectorat français à aujourd'hui'', dont le vernissage a eu lieu, jeudi soir aux anciens abattoirs de Casablanca.

Au premier contact avec l'exposition qui se poursuivra jusqu'au 10 décembre, les admirateurs de l'art acceptent spontanément de se laisser embarquer pour un voyage attrayant dans l'univers architectural italien, investi par des artistes de grande renommée, tels Aldo Manassi, qui avait construit les immeubles Tazi et Benaroche sur la Place du 16 novembre et l'immeuble du cinéma Empire, les frères Pediconi, concepteurs de l'école italienne de Roches noires, aujourd'hui transformée en centre de formation et Domenico Basciano qui avait participé avec Jean-François Zevaco à de grands projets tels l'aérogare de Tit Mellil. Ce dernier, âgé aujourd'hui de 98 ans, vit entre l'Italie et le Maroc.

Organisée dans le cadre du projet "Convergences méditerranéennes", par le Consulat général d'Italie à Casablanca, en partenariat avec l'association "Casamémoire'' et l'association "Dante Alighieri'' de Casablanca et l'Institut Italien de Culture de Rabat, l'exposition qui comprend une vingtaine de panneaux illustrés de cartes postales anciennes, d'anciens documents, de photos, de plans et de dessins, a pour objet la mise en valeur du patrimoine architectural de la capitale économique et de plusieurs autres ouvrages réalisés par des architectes italiens dans d'autres villes du Maroc, tels les stades de Marrakech et d'Agadir.

Elle vise également, selon le consul général d'Italie, M. Nicola Lener, à valoriser la contribution des ingénieurs, architectes et entrepreneurs italiens au développement du patrimoine architecturel de Casablanca au cours du XXème siècle. "Cette manifestation traduit la volonté du ministère des Affaires étrangères italien à valoriser le travail des architectes italiens, qui se sont adaptés au contexte architectural local en y apportant des touches et des modèles propres à leur terre natale'', a-t-il dit.

A rappeler que le nombre d'Italiens au Maroc avoisinait les 25.000 jusqu'au début des années 70. Aujourd'hui, ils ne représentent que 2.000 personnes, dont la moitié vit à Casablanca.

Le vernissage de cette exposition s'est déroulée en présence de l'Ambassadeur d'Italie à Rabat, M. Umberto Lucchesi Palli, du Consul Général d'Italie à Casablanca et de nombreuses personnalités du monde de l'art et de la culture.

MAP

Publié le 04.12.2009

Dans le cadre de sa collection réalisée en collaboration avec les éditions Le Fennec pour promouvoir les marocains du monde, le CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) a le plaisir d'annoncer la publication de l'ouvrage de Jamal Belahrach Envie de Maroc aux éditions Le Fennec. Le livre est disponible à partir du 1er janvier 2010.

"Au Maroc, dès qu'un acteur de la vie économique prend la parole en public, il est aussitôt suspecté de mégalomanie, et bientôt condamné à l'opprobre pour s'être mêlé de "ce qui ne le regarde pas".
En France, un Arabe qui parle trop ressemble à Jamel Debbouze, quand un Arabe qui ne parle pas assez passe pour un disciple de Zinedine Zidane. Quoiqu'il en soit, un arabe qui parle se prend forcément pour une star.
J'assume mon image publique car il faut bien bousculer les choses, en France et au Maroc, pour que les grands discours unificateurs deviennent enfin des actes au service de la population.
Dans ce livre, je me pose plus en exemple qu'en modèle, et c'est à partir de mon exemple que je dresse quelques perspectives politiques, sans demander à personne un quelconque "visa de légitimité""
Jamal Belahrach

Blog de Jamal Belahrach : http://www.belahrach.com/

Les groupes de Femmes d'Amnesty International Maroc organise une ceremonie d'hommage de la journaliste et altécrivain Zakya Daoud, et ce samedi 5 decembre 2009 à partir de 16.00 à la salle Bahnini (Ministère de la culture, 1, rue Ghandi Rabat).

 

Cette ceremonie rentre dans le cadre du programme d'Amnesty International Maroc pour la consolidation du rôle des femmes défenseurs des droits humains, et sera organisee sous le theme "Femmes pour les Droits Humains".

 

 

La question de l'intégrité territoriale du Royaume focalise, jeudi, l'attention de la presse nationale aux côtés d'autres sujets à caractère économique et social.

Les quotidiens soulignent que la classe politique marocaine a exprimé son indignation face à l'attitude de la dénommée Aminatou Haidar et a fait part de son refus de céder au chantage de cette séparatiste et de ses donneurs d'ordre, précisant qu'elle était également unanime sur le fait que le Maroc ne doit céder à aucune pression quelle qu'en soit l'origine.

Lors d'une réunion, mardi au siège du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, avec les secrétaires généraux et dirigeants des partis politiques nationaux, toutes tendances confondues, au sujet des derniers développements de la question du Sahara marocain, les dirigeants de ces formations ont tous relevé que Aminatou Haidar s'est mise elle-même dans cette situation, au service d'un agenda politique fixé par ses commanditaires extérieurs, faisant observer que son refus de toutes les propositions soumises par les autorités espagnoles dévoile ses véritables intentions.

Lors de cette même réunion tenue sur Très Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Taïb Fassi Fihri, a indiqué que, face aux avancées réalisées par le Maroc sur la scène internationale à la faveur de la soumission de son Initiative d'autonomie, les adversaires de l'intégrité territoriale ont développé une stratégie négative, à la fois en termes de blocage du processus de négociations d'une solution politique et de sa déviation par, notamment, l'instrumentalisation méthodique et pernicieuse de la thématique des droits de l'homme, précise la presse.

A ce sujet, l'éditorialiste du quotidien +L'Opinion+ écrit que "le comportement d'Aminatou Haidar, qui a renié sa nationalité marocaine, a porté une offense à tous les Marocains", soulignant que le Royaume ne saurait accepter qu'"au nom des droits de l'Homme on porte atteinte à sa dignité et qu'on offusque ses sentiments".

"Aminatou Haidar a fait un choix et s'est exclue d'elle-même de la communauté marocaine alors qu'elle jouissait de tous ses droits et libertés garantis par la Constitution", fait remarquer l'éditorialiste, soulignant que "la proposition faite par le Maroc d'accorder une autonomie élargie aux provinces du Sud et le soutien qu'elle a remporté sur le plan international a poussé les stratèges de la politique anti-marocaine des dirigeants algériens à opter pour d'autres méthodes".

Et l'éditorialiste d'affirmer "le Maroc, qui est un pays libre et indépendant, ne peut accepter aucune ingérence dans ses affaires intérieures et rejette toute pression que certains pourraient exercer pour qu'il délivre un passeport à quelqu'un qui a commis un acte de trahison".

Abondant dans le même sens, l'éditorialiste du quotidien +Al Monaâtaf+ écrit que "le comportement de la dénommée Aminatou Haidar s'inscrit dans le cadre de l'exploitation méthodique du climat des libertés et des droits de l'Homme que connaît le Royaume, notamment dans les provinces du sud", soulignant que "ces agissements provocateurs des sentiments des Marocains dénotent des véritables intentions" de cette séparatiste à la solde de l'Algérie.

Pour sa part, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique qu'en rejetant toute forme de dualité et d'amalgame ainsi que toute indulgence à l'égard de toute personne hostile à la Patrie, le Maroc a opté clairement pour la fermeté et la rigueur dans le traitement de la question de son intégrité territoriale.

Pour le quotidien, le Maroc est appelé aujourd'hui à mobiliser l'ensemble de ses forces vives, notamment toutes les composantes de sa diplomatie aussi bien populaire, officielle que partisane et à faire preuve de vigilance dans un esprit d'unité pour contrecarrer les manoeuvres ourdies par les ennemis de son intégrité territoriale.

Même son de cloche chez +Al Bayane+ qui écrit que la réunion mardi entre les leaders des partis politiques nationaux et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, et la lettre de l'ambassadeur du Maroc à l'UE pour dénoncer les agissements ignobles de certaines parties extérieures "révèlent une seule chose: Le Maroc ne badine pas avec l'intégrité de son territoire".

Dans le même registre, les journaux se font l'écho des déclarations du président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes, Khelli-Henna Ould Errachid qui a condamné les comportements d'Aminatou Haidar et rejeté toute pression quelle qu'elle soit et qu'elle qu'en soit l'origine.

Divers autres sujets focalisent l'attention de la presse, notamment la réunion du bureau des Chambres des représentants et des conseillers consacrée à l'examen des moyens de renforcer leur coopération bilatérale, la signature de conventions de partenariat portant sur la mise en Âœuvre de plates formes de notation et des programmes Moussanada (appui) et Imtiaz (distinction) dédiés aux petites et moyennes entreprises (PME) et la journée internationale des personnes handicapées qui sera célébrée ce jeudi sous le thème "Assurer l'intégration des personnes handicapées à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement".

Au registre culturel, les journaux s'intéressent en particulier au Prix Goncourt de la poésie 2009 attribué au poète marocain Abdellatif Laâbi et au Festival "Tanger Crea" prévu du 4 au 7 courant dans la ville du Détroit.

Côté sport, les quotidiens s'intéressent notamment aux derniers préparatifs avant le tirage au sort du Mondial 2010 prévu, vendredi au Cap, en Afrique du Sud et à la présentation des quatre chapeaux composés de huit équipes en vue de ce tirage au sort.

L'actualité internationale est dominée par l'interdiction des minarets en Suisse, la nouvelle stratégie de l'Administration Obama en Afghanistan et les préparatifs avant la tenue du sommet de Copenhague sur le changement climatique.

MAP

Publié le 03.12.2009
Le ministère du Commerce extérieur organise, du 3 au 6 décembre à Casablanca, la 1-ère édition du salon "Marca Maghribia" destiné à la promotion et la valorisation des produits et services de la marque marocaine, pour tous secteurs confondus, aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale.

Selon un communiqué du ministère du Commerce extérieur, cette exposition, vouée à être une vitrine et un espace de promotion de produits et services marocains, dont certains sont de notoriété internationale, vise à mettre en valeur les efforts déployés par le Royaume en matière de propriété intellectuelle et de développement de marques.

Ce salon cherche en outre à vulgariser les potentialités de l'offre marocaine auprès du consommateur national et de l'encourager à en consommer, et sera progressivement ouvert sur les acheteurs internationaux des marques marocaines.

Cette manifestation cherche également à sensibiliser les entreprises marocaines à développer leurs marques, pour renforcer la fidélité des clients, puisqu'elle est une assurance de qualité et assurer leur entrée aux nouveaux marchés, précise la même source.

Outre l'aspect purement marketing de ce salon, des conférences et ateliers seront organisés au profit des responsables marketing et commerciaux des entreprises participantes, afin d'apporter toutes les informations relatives aux avantages multiples que procure une marque déposée.

Quatre tables rondes sont également prévues le 4 et 5 décembre sous les thèmes suivants, "la marque : valeur et attractivité", "comment s'informer, se protéger et faire valoir ses droits en matière des marques ?", "Programme Rawaj" et "les accords de libre-échange : une opportunité pour les marques marocaines".

MAP

Publié le 03.12.2009
Un symposium international placé sous le thème"Géopolitique des droits de l'homme" aura lieu, le 10 décembre, à la faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Agdal-Rabat.

Cet événement, s'inscrivant dans le cadre de la célébration du 61ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, est organisé par la Chaire UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture) des droits de l'homme, en collaboration notamment avec la faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Rabat-Agdal, la fondation allemande Hanns Seidel et l'ambassade de France.

Le Symposium, qui verra la participation de chercheurs universitaires et experts, s'intéressera aux droits de l'Homme à travers leur singularité et universalité, leurs principes et pratiques pédagogiques et dans leur dimension juridique et diplomatique.

MAP

Publié le 03.12.2009

Des universitaires et responsables marocains et espagnols animent, jusqu'au vendredi à Tanger, les 3èmes journées de dialogue euro-marocain rentrant dans le cadre des cours d'automne de l'université de Cadiz (Espagne), sur le thème de l'Union pour la Méditerranée (UPM).

Cette rencontre, initiée en coopération avec la Fondation des Trois Cultures et l'Université Euro-méditerranéenne (EMUNI), vise, suivant une approche multidisciplinaire, un échange des idées sur la coopération transfrontalière entre les pays de l'UPM.

Les participants mercredi à la première journée de ce colloque, organisé dans le cadre de l'Espace universitaire du Détroit (AUE), ont noté que depuis la création de cette union en juin 2008, le Maroc comme l'Espagne ont ressenti la nécessité de jouer un rôle de premier plan dans cette démarche pour éviter de se voir reléguer à une position d'"acteurs passifs" dans la dynamique euro-méditerranéenne de coopération multilatérale.

Outre les questions traditionnelles comme l'immigration et la sécurité, l'UPM s'est proposé d'apporter des visions nouvelles pour promouvoir la coopération dans des domaines tels le développement durable, les autoroutes maritimes et l'environnement, a-ton affirmé, soulignant que la mise en oeuvre de cette volonté nécessite le renforcement de la coopération multilatérale aussi bien au niveau étatique que décentralisé.

A cet égard, M. Alberto Morillas, coordinateur de la Direction générale de l'action extérieure au gouvernement autonome d'Andalousie, a relevé le caractère complexe des relations entre l'Union européenne et le sud de la Méditerranée, ces deux régions qui, tout en partageant une histoire commune, font ressortir les plus grandes inégalités dans le monde en matière de développement et de revenu par habitant.

Il a, dans ce sens, mis en exergue l'importance des perspectives qu'offre le cadre de l'UPM pour le développement des relations de coopération entre les deux rives de la Méditerranée, appelant à associer les collectivités locales et les ONG des deux côtés dans cette démarche.

Les intervenants à cette première séance, tenue en présence de l'Ambassadeur d'Espagne à Rabat, du consul général de l'Espagne à Tanger et du président de l'université Abdelmalek Essaâdi, ont également souligné le statut avancé accordé au Maroc dans ses relations avec l'UE.

Ce statut est le fruit des relations privilégiées et de longue date qu'entretient le Royaume avec l'Europe, ainsi que de l'image que le Maroc s'est forgée auprès des partenaires internationaux en tant qu'Etat de droit résolument orienté vers la démocratie et la promotion des droits de l'Homme, a-t-on estimé.

Ces journées d'études se poursuivront jeudi et vendredi avec des interventions et débats notamment autour des relations Maroc-Espagne-UE, du binôme migration/développement et de l'environnement méditerranéen.

MAP

Publié le 03.12.2009

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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