mardi 30 avril 2024 23:15
Une exposition collective intitulée "Le Maroc en Lumière" et réunissant 210 oeuvres d'art aura lieu du 8 février au 31 mars prochains au siège de l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris.

Initiée avec le soutien de l'ambassade du Royaume en France et la représentation de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) à Paris, cette exposition sans précédent est le fruit artistique d'une fascination qu'exerce le Maroc sur quatorze artistes français et de l'émerveillement du grand reporter, écrivain, photographe et éditeur, Philippe Ploquin, l'organisateur de cette grande manifestation.

Ce grand événement, auquel prendra également part l'artiste marocaine Fatima Binet-Ouakka, sera le temps de près de deux mois le carrefour privilégié de deux peuples en vue de favoriser des valeurs partagées.

Il s'agit d'un dialogue croisé qu'exprimeront ces oeuvres empreintes de dignité et de respect pour la culture, l'art, la beauté et les lumières éblouissantes du Maroc.

Autour des tableaux et du regard expressionniste du peintre Serge Pena pour le Maroc, des oeuvres d'art uniques seront présentées pour la première fois aux visiteurs, dont des sculptures en fer et en bois, marqueterie, céramique, bijoux en or et orfèvrerie.

Source : MAP

Publié le 12.01.2010
La participation civile constitue l'un des points forts des expériences réussies des Conseils économiques et sociaux (CES), ont souligné des acteurs de la société civile lors d'une conférence de presse organisée, lundi à Rabat, sous le thème "Pour une institution consultative, représentative, indépendante et efficiente".

Au cours de cette rencontre, consacrée à la présentation de la position du tissu associatif sur le projet de loi portant organisation du CES, les intervenants ont indiqué que ce texte de loi met l'accent sur la représentativité des organisations et associations actives dans les domaines économique, social et de l'action associative en tant que composante fondamentale du CES.

Toutefois, cette représentativité ne concerne que les associations opérant dans les domaines culturel, la protection de l'environnement, la protection sociale, la lutte contre la pauvreté et la protection du consommateur, ont noté les représentants du tissu associatif composé du Médiateur pour la démocratie et les droits de l'Homme, le Forum Alternative Maroc et l'Organisation marocaine des droits de l'homme (ONDH), appelant à l'élargissement de cette représentativité pour englober les différentes associations actives dans les domaines de la protection de l'enfance, des personnes âgées et des handicapés.

Ils ont, en outre, appelé à l'augmentation à 24 au lieu de 16 des représentants de la société civile au sein du CES et ce, à l'instar des syndicats et des autres composantes (experts et professionnels).

Le tissu associatif a, d'autre part, estimé que le CES devrait émettre son point de vue sur les projets de loi de finances, notamment en ce qui concerne les plans de développement et les projets de stratégies relatives aux politiques publiques de l'Etat dans les domaines économique et de la formation.

Cette rencontre a été l'occasion pour présenter les 13 amendements proposés par le tissu associatif sur le projet de loi relative à l'organisation du CES, rappelant dans ce cadre les rencontres tenues avec les groupes parlementaires.

La chambre des Conseillers avait adopté, le 29 décembre, à l'unanimité, le projet portant organisation du CES.

Ce projet vise à mettre en place le cadre légal définissant les attributions du conseil, sa composition, son organisation et son mode de gestion, dans le cadre du respect total des principes constitutionnels, tout en prenant en considération les attributions des autres institutions constitutionnelles.

Source : MAP

Publié le 12.01.2010
Les Kasbahs et Khettaras ont été les principaux thèmes de deux documentaires, projetés dimanche à Errachidia, dans le cadre d'une tournée initiée par Action Jeunesse relevant du Forum des Alternatives Maroc (FMAS), sous le signe "Regards croisés sur le patrimoine marocain au Maroc et en Europe".

Présentés par le coordinateur des programmes Jeunesse du FMAS, Ghassan Wail Elkarmouni, ces deux documentaires, en l'occurrence "Grain de Sable, une histoire d'eau" et " Ombres et lumières " sont le fruit d'un programme de formation audiovisuelle et d'un projet réalisé par onze jeunes du FMAS.

Tourné dans la région du Tafilalt, "Grain de Sable, une histoire d'eau" se penche, 26 minutes durant, sur la relation de l'Homme avec l'eau, à travers les khettaras, technique ancienne de drainage des eaux souterraines et système ancestral d'irrigation, dans une zone touchée par la sécheresse, la désertification et l'ensablement.

Outre le fait que la mise en place d'une khettara est un risque que courent les habitants de ces régions pour leur survie, comme cela a été montré par les images du documentaire, la khettara reste le noyau dur de toute la vie sociale et économique de la région.

Quant au second documentaire "Ombres et lumières", il traite des expériences de revitalisation des Kasbahs de Mehdia et de la Tour des Cigognes de Larache.

Alors que la société civile a déjà fait le nécessaire à Larache, la Kasbah de Mehdia reste délaissée, oubliée et abandonnée à son sort.

Cofinancés par l'Union européenne, ces documentaires se veulent comme un outil de promotion du patrimoine auprès de la jeunesse et de renforcement du rôle du patrimoine comme facteur d'intégration sociale et de rapprochement culturel des jeunes des deux rives.

Pas moins de 250 personnes avaient déjà assisté aux projections à Rabat et à Casablanca et ont discuté de questions tel le rôle de l'image pour la préservation du patrimoine.

Source : MAP

Publié le 11.01.2010
Le ministre français de l'Immigration Eric Besson s'est déclaré dimanche favorable dans les "dix ans à venir" au vote des étrangers aux élections locales, un sujet politiquement très épineux en France.

"Nous devons aller à terme vers le vote des étrangers aux élections locales" mais en fixant cette possibilité dans les "dix ans à venir", a déclaré sur la chaîne d'information en continu i-Tele M. Besson, qui est également secrétaire général adjoint du parti majoritaire de droite UMP.

M. Besson a précisé qu'il trouvait intéressante la décision du gouvernement britannique d'accorder ce droit de vote aux ressortissants de ses anciennes colonies et a évoqué aussi l'Espagne qui s'apprêterait selon lui, à faire de même avec les ressortissants des pays d'Amérique latine.

Lors de la campagne présidentielle en 2007, le président Nicolas Sarkozy s'était également déclaré en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales mais n'avait pas retenu cette option dans son programme.

Début septembre 2009, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand avait affirmé qu'il n'était "pas favorable au droit de vote des étrangers aux élections municipales", ni même au débat alors préconisé par Eric Besson sur ce sujet, car cela "détournerait l'attention des priorités des Français".

Cette question du vote des étrangers est un serpent de mer dans la vie politique française.

Depuis l'adoption par l'Union européenne (UE) du traité de Maastricht en 1992, les ressortissants de l'UE disposent de ce droit alors que les résidents étrangers hors UE ne l'ont toujours pas.

Source : AFP

Publié le 11.01.2010
Le Pr Abdelhamid El Ouali, membre de la Commission consultative de la régionalisation, a engagé samedi les jeunes marocains établis en France à se remobiliser en direction des ONG et de la société civile française pour faire valoir la crédibilité de la proposition marocaine d'autonomie, son caractère sérieux et généreux pour la résolution de la question du Sahara.

Au cours d'une conférence-débat à l'Université de la Sorbonne à Paris, M. El Ouali, expert de la question de l'autodétermination, a exhorté les élites marocaines et l'ensemble du tissu associatif évoluant dans différents milieux à défendre au sein de l'opinion publique française la démarche audacieuse du Maroc pour consolider la démocratie au niveau des régions à travers le processus de régionalisation avancée , en cours d'élaboration au Maroc.

Le conférencier a longuement détaillé le projet d'autonomie soumis par le Maroc à l'ONU comme solution sérieuse et crédible pour mettre fin au blocage entretenu par le "polisario" et ses mentors du pouvoir en place à Alger, gênés par l'initiative du Royaume qui favorise à terme le Maghreb des régions et de la démocratie locale.

Dans cet esprit, il a exhorté les Marocains de France, en particulier les intellectuels et les militants associatifs à prendre l'initiative auprès de leurs partenaires français, notamment les militants sincères des ONG honnêtes, pour mettre en pièce les manŒuvres et les opérations de désinformation menées par le pouvoir algérien pour dénaturer la nature du différend bilatéral sur le Sahara en usant du prétexte fallacieux des droits de l'homme et de l'humanitaire.

Le cas récent de la dénommée Aminatou Haidar est révélateur à cet égard, puisqu'il a été instrumentalisé à outrance dans une vaine tentative de masquer les blocages entretenus par l'autre partie.

Fort de son long engagement dans l'humanitaire en tant qu'expert au service de l'ONU pour les questions de réfugiés, M. El Ouali s'est élevé contre cette honteuse instrumentalisation de la question des droits de l'homme au détriment du Maroc alors que les cas les plus flagrants d'atteinte au quotidien à la dignité humaine se perpétuent dans les camps de Tindouf. "L'Algérie a tout fait pour empêcher de dénoncer la nature militaire de ces camps", a-t-il fait remarquer.


L'autodétermination : un changement de paradigme

En expert de la question de l'autodétermination, M. El Ouali a mis à nu devant l'auditoire de la Sorbonne, les visées cachées des tenants du paradigme : autodétermination égale automatiquement indépendance.

Preuves à l'appui, il a démontré l'échec patent de plusieurs exemples d'autodétermination de par le monde, soulignant que l'application systématique et caricaturale de ce principe a abouti à la création d'Etats non viables et en quasi-faillite qui sont incapables de garantir la sécurité et le bien-être à leur population.
Source : MAP
Publié le 11.01.2010
Le Maroc commémore, lundi, le 66ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'Indépendance qui a ouvert une page glorieuse dans la lutte menée par le Trône alaouite et le peuple marocain pour la liberté, l'indépendance et le parachèvement de l'intégrité territoriale du pays.

Elaboré par feu SM Mohammed V et le mouvement national, le Manifeste de l'indépendance, dont la signature fera date dans l'histoire du pays, est un acte fondateur du Maroc moderne.

En ce jour mémorable du 11 janvier 1944, les signataires de ce document présentaient au Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef un texte intitulé "Ouathiqat Al Istiqlal" (Manifeste de l'Indépendance). Un document qui illustre un événement dans le processus de la lutte héroïque menée par les Marocains pour la libération et l'indépendance du pays et réclamait la restauration de tous les droits dont le colonialisme avait dépossédé le Maroc.

Les signataires du Manifeste ont consenti de grands sacrifices avec abnégation et dévouement, afin d'en finir avec l'ère de la tutelle et du protectorat et hâter l'avènement de la liberté et de l'indépendance.

Le document insistait en particulier sur l'intérêt porté par le Trône au mouvement de réformes et à la création d'un régime politique de la choura garantissant les droits et devoirs de toutes les composantes du peuple marocain.

Le Libérateur et père de la Nation a demandé, comme l'a précisé feu SM Hassan II dans son ouvrage "Le Défi", que ce "Manifeste fût communiqué, en même temps, le 11 janvier 1944, aux autorités françaises, américaines et britanniques. L'ambassadeur de l'URSS à Alger avait reçu lui aussi un exemplaire".

Sitôt rendu public, le document provoqua à la fois la surprise et la colère des autorités coloniales, ainsi qu'une prise de conscience populaire qui s'est traduite par le ralliement au mouvement national de toutes les couches sociales et de toutes les organisations politiques, syndicales, culturelles et sportives.

En mai 1945, feu SM Mohammed V se rendait à Paris où il a eu des entretiens avec le général De Gaulle au cours desquels il revendiquait l'indépendance du Maroc. Deux ans plus tard, le 9 avril 1947, le Père de la Nation s'est rendu à Tanger où il prononça son discours historique réclamant publiquement et solennellement l'indépendance et affirmant la volonté du Maroc de voir abolir le régime du protectorat, d'adhérer à la Ligue arabe et de recouvrer son intégrité territoriale.

Le regretté Souverain avait ensuite renouvelé ses positions au cours de sa visite en octobre 1950 en France. Face à l'action du Souverain et à la symbiose entre le peuple et le Glorieux Trône Alaouite, les autorités coloniales décident, le 20 août 1953, d'exiler feu SM. Mohammed V, son compagnon de lutte, feu SM. Hassan II et la Famille Royale. C'est ainsi que jaillit l'étincelle de la Révolution d'un peuple prêt à tous les sacrifices pour son Roi légitime, symbole de son unité et pérennité.

Cette décision a déclenché un vaste mouvement de résistance qui a permis le retour triomphal du Père de la Nation et de tous les membres de la famille Royale, ainsi que la proclamation de l'indépendance du Maroc.

C'est dire que le Manifeste de l'Indépendance s'inscrit dans le cadre d'une stratégie globale de l'action nationale pour l'indépendance, sous la conduite éclairée de feu SM Mohammed V.

De par sa teneur, ce document historique incontournable définit aussi la politique future du Maroc et ses choix pour l'édification d'une société démocratique, où prévalent les libertés et les principes de droit.

L'esprit ayant animé cette épopée glorieuse a marqué à jamais le Royaume, comme en témoigne la détermination affichée par feu SM Hassan II tout au long de son règne pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc.

On assistera, ainsi, à la récupération de la ville de Sidi Ifni en 1969 et des provinces du Sud en 1975, grâce à la glorieuse Marche Verte qui fut un grand événement national à l'issue duquel les couleurs nationales avaient de nouveau flotté dans le ciel de Laâyoune en ce 28 février 1976. Le processus allait se poursuivre le 14 août 1979 par le retour de la province de Oued Eddahab à la mère-patrie.

Les épopées continuent sous le règne de SM. le Roi Mohammed VI pour assurer la pérennité de l'intégrité territoriale, promouvoir le développement humain et consolider l'édifice démocratique, à la faveur des nombreux chantiers de réformes et initiatives lancés par Sa Majesté le Roi.

C'est dire aussi que les enseignements de cette épopée constituent une source d'inspiration pour les générations montantes et le reste du monde.

Source : MAP

Publié le 11.01.2010
Le Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération (HCAR) et le Centre d'études et de recherches humaines et sociales d'Oujda (CERHSO) ont signé une convention de coopération se rapportant à la préservation de la mémoire nationale et à la conservation du patrimoine culturel de la région de l'Oriental.

La convention a été signée par MM. Mustapha Ktiri, Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, et Samir Boudinar, directeur du CERSHO, en marge du meeting organisé, vendredi à Oujda par le Haut commissariat, en commémoration du 66ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance.

Cette convention, d'une durée de trois ans renouvelable, s'inscrit dans le cadre des efforts visant l'encouragement des travaux de recherche sur l'histoire de la résistance et de la lutte nationale pour la liberté et l'indépendance.

Mettant l'accent sur l'importance de préserver la mémoire nationale et de promouvoir davantage les valeurs de nationalisme et de la citoyenneté positive, les signataires ont souligné que la convention a pour objectif notamment la collecte des documents et archives ayant trait à l'histoire de la région de l'Oriental en général, et à l'histoire de la résistance et de l'armée de libération en particulier.

Il s'agit également de mener des études et des recherches et d'élaborer des programmes culturel, scientifique et éducatif afin de permettre aux générations contemporaines et futures de mieux connaître l'histoire de la résistance, et partant, favoriser la transmission de cet héritage de génération en génération.

Crée en juillet 2002, le Centre d'études et de recherches d'Oujda a pour objectifs la promotion de la recherche dans différents domaines scientifiques, le soutien et l'appui aux étudiants et aux chercheurs dans leurs projets académiques, la contribution à l'animation culturelle, régionale et nationale, et la création d'un espace de dialogue et de communication entre chercheurs et penseurs nationaux et internationaux.

Source : MAP

Publié le 09.01.2010
Un hommage posthume sera rendu à l'écrivain et poète Abdelkébir Khatibi, le 29 janvier, lors de la 11ème édition du Festival national du Film de Tanger (23-30 janvier).

Initié par le Centre cinématographique marocain (CCM) et la Revue de philosophie "Al Azmina Al Hadita", cet hommage dédié à la mémoire du défunt Khatibi, sera ponctué d'une allocution du directeur général du CCM, M. Nour-Eddine Sail.

Lors de cette manifestation, des communications d'Assia Bellehbib et d'Abdelilah El Khalifi vont traiter respectivement des thèmes "Khatibi, des mots en images" et "Du cinéma dans la mémoire tatouée de Khatibi", indique jeudi un communiqué du CCM.

La même source ajoute que d'autres interventions sont programmées lors de cette rencontre: "l 'image de soi dans le regard de l'autre", "l'atlante et le transe atlante, le dernier séminaire de khatibi à Rabat " et "l'art comme horizon de la pensée chez Khatibi " prononcées par respectivement Abdallah Belghiti Alaoui, Taéb Belghazi et Farid Zahi.

Source : MAP

Publié le 09.01.2010
Au moins neuf immigrés ont été blessés vendredi, dont deux grièvement, lors d'une véritable chasse aux étrangers menée par des habitants de Rosarno, en Calabre, dans le sud de l'Italie, au lendemain de manifestations d'immigrés qui avaient dégénéré en affrontements avec la police.

Au total, selon le préfet de Reggio di Calabria, le bilan des violences depuis jeudi dans cette ville est de 37 blessés: 19 étrangers et 18 policiers.

Dans des agressions séparées, deux étrangers ont été grièvement blessés à coups de barres de fer, cinq ont été volontairement renversés par des voitures, et deux autres, cibles de tirs de fusils de chasse, ont été légèrement blessés aux jambes.

Selon l'agence de presse italienne Ansa, une centaine d'habitants armés de bâtons et de barres de fer ont érigé des barricades, notamment près d'un local où se trouvaient de nombreux immigrés. Certains charriaient des bidons d'essence et des massues.

D'autres ont décidé d'occuper la mairie de Rosarno "jusqu'à ce que les immigrés soient éloignés".

"Qu'ils s'en aillent, il faut qu'ils aient peur", a déclaré à la télévision un jeune habitant de la ville, tandis qu'un autre expliquait: "C'est une protestation organisée".

Le président de la République Giorgio Napolitano a lancé dans la soirée un appel à "arrêter sans délai toute violence".

Un "important contingent de policiers a été envoyé pour assurer un meilleur contrôle du territoire et garantir la sérénité à toute la population présente", a annoncé le chef de la police Antonio Manganelli, après s'être entretenu avec le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni.

Et une task force regroupant Etat et région a été mise en place à Reggio Calabria, la capitale de la province.

A 1H00 locale samedi (0H00 gmt), neufs cars transportant environ 250 immigrés ont quitté, sous les applaudissements d'un groupe d'habitants, la zone de la "Rognetta", une des structures où étaient hébergés les immigrés et d'où était partie la révolte de jeudi soir. Escortés par la police et les carabiniers ils devaient être transférés dans un centre d'accueil d'urgence à Crotone, à environ 170 km de là.

Selon Ansa, ce transfert s'est déroulé sans incident ou résistance de la part des immigrés et les forces de l'ordre sont restées sur place afin d'éviter que des étrangers ne reviennent ou que les habitants de Rosarno ne mettent le feu aux installations.

Un autre groupe d'environ 500 immigrés restaient dans une autre structure de Rosarno où le calme semblait revenu dans la nuit.

Ces incidents sont survenus après une manifestation jeudi soir de plusieurs centaines d'ouvriers agricoles, pour la plupart employés illégalement dans la région, pour protester contre l'agression de plusieurs d'entre eux, cibles de tirs de fusils à air comprimé. Ils avaient incendié des voitures et brisé des vitrines à coups de bâtons et des affrontements avaient éclaté avec la police.

Pour M. Maroni, membre du parti anti-immigrés Ligue du nord, ces tensions sont le résultat d'"une trop grande tolérance face à l'immigration clandestine".

Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et le principal syndicat italien, la Cgil, ont pour leur part dénoncé les "conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces ouvriers: cabanes insalubres, sans eau, sans hygiène".

Un peu plus tôt dans la journée, la porte-parole de l'antenne italienne du HCR, Laura Boldrini, avait dit à l'AFP craindre "une chasse aux immigrés".

Chaque année, la récolte des fruits - oranges et clémentines - attire un afflux de quelque 4.000 immigrés à Rosarno (15.000 habitants). En décembre 2008, deux étrangers avaient été blessés par balles dans cette ville dans des violences de même nature.

Selon la Cgil, environ 50.000 travailleurs immigrés vivent en Italie dans des logements insalubres similaires à ceux de Rosarno.

Le syndicat a dénoncé l'emprise de la mafia, surtout dans le sud du pays, sur ces immigrés massivement employés dans l'agriculture, qui représentent "une main d'oeuvre à bas coût" payée autour de 25 euros par jour.

Source : AFP

Publié le 09.01.2010
Près de 500 sans-papiers pour la plupart Africains sont arrivés en 2009 en Colombie, d'où ils espéraient rallier les Etats-Unis, amenés par des passeurs alliés aux narcos, qui cherchent ainsi à recruter de nouveaux hommes pour leurs trafics.

Le dernier groupe, 70 personnes, a été découvert dans une embarcation à la dérive, en mer des Caraïbes, au nord des côtes colombiennes, avait annoncé la Marine le 31 décembre.

Selon le DAS (Département administratif de sécurité, en charge de l'immigration), des passeurs leurs avaient promis de les amener jusqu'en Amérique centrale, puis aux Etats-Unis.

"Il y a derrière (ces nouveaux arrivants) un réseau très sophistiqué qui cherche à tisser des liens avec les narcotrafiquants locaux pour trouver de nouvelles routes", d'exportation de la cocaïne, a déclaré à l'AFP le directeur du DAS Felipe Munoz.

La Colombie, a-t-il ajouté, a une position géostratégique privilégiée, bordée par deux océans (le Pacifique au sud et l'Atlantique au nord) empruntés par ces réseaux pour tenter de rallier les ports d'Amérique centrale et de là introduire des migrants aux Etats-Unis.

La même opération leur permet de "nouer des contacts et de laisser des gens dans le pays (les Etats-Unis ndlr) qui servent de lien avec les barons de la drogue, avec lesquels ces réseaux cherchent à faire du business", a-t-il ajouté.

Ainsi les bandes criminelles - qu'elles se consacrent au trafic de cocaïne, acheminée depuis la Colombie vers l'Europe en transitant par l'Afrique ou, dans l'autre sens, en envoyant des sans-papiers aux Etats-Unis via l'Amérique du sud, tissent des liens directs entre les deux continents.

Les hommes et femmes accueillis depuis une semaine en Colombie ont pour leur part expliqué aux autorités qu'ils avaient payé 5.000 dollars à des passeurs leur promettant de les amener aux Etats-Unis. Un certain nombre ont cependant déclaré être prêts à rester en Colombie.

Face à l'afflux des sans-papiers, le DAS a décidé d'accroître ses patrouilles le long des frontières séparant la Colombie du Venezuela, du Pérou, de l'Equateur et du Brésil.

Beaucoup d'émigrés arrivent dans le pays par voie maritime, en particulier à Buenaventura (550 km à l'ouest de Bogota), plus grand port colombien sur le Pacifique, en provenance d'Equateur, du Paraguay et du Pérou.

La majorité des quelque 500 personnes ainsi interceptées sont originaires de moins d'une dizaine de pays d'Afrique - Somalie, Ethiopie, Soudan, Bénin, Zimbabwe, Côte d'Ivoire et Libéria - selon le ministère des Affaires étrangères.

"Ce qui ne manque pas d'ironie c'est que ces personnes viennent demander l'asile en Colombie, un des pays au monde comptant le plus de déplacés (par le conflit, ndlr) et d'où sont adressées le plus de demandes d'asile", a déclaré à l'AFP Jorge Rojas, directeur de l'ONG Codhes, défendant les droits des personnes déplacées.

En décembre, la police colombienne a interpellé quatre membres présumés d'un réseau de traite d'être humains dirigé par un éthiopien réfugié en Colombie depuis 2007. Selon la police, l'organisation avait des "filiales" dans le sud de la Colombie, mais aussi à Carthagène et sur l'île de San Andrés, face au Nicaragua.

Source : AFP

Publié le 09.01.2010

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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