mercredi 1 mai 2024 11:53
SM le Roi Mohammed VI a souligné que l'installation de la Commission consultative de la Régionalisation est un moment solennel qui marque le lancement d'un chantier structurant que "Nous voulons qu'il constitue un tournant majeur dans les modes de gouvernance territoriale", en prélude à une "nouvelle dynamique de réforme institutionnelle profonde".

Dans un discours adressé dimanche à la Nation, le Souverain a souligné que la régionalisation élargie escomptée n'est pas un simple aménagement technique ou administratif, mais elle "traduit, plutôt, une option résolue pour la rénovation et la modernisation des structures de l'Etat, et pour la consolidation du développement intégré".

Nous avons jugé opportun de créer à cet effet, une Commission Consultative ad-hoc, en confiant sa présidence à M. Omar Azziman, "eu égard à la compétence, l'expérience, l'impartialité et le sens élevé du devoir que Nous lui connaissons" et en tenant compte dans la composition de cette commission, "de l'attachement, particulièrement patriotique, de ses membres à l'intérêt général, de la diversité de leurs profils et sensibilités et de la complémentarité de leurs spécialités ainsi que de leur grande familiarité avec la chose publique et les spécificités locales et régionales de leur pays ".

Le Souverain a appelé les membres de la Commission à accomplir "un travail d'écoute et de concertation avec les instances et les acteurs concernés et qualifiés" et de mettre au point "la conception générale d'un modèle national de régionalisation avancée, englobant toutes les régions du Royaume", qui sera soumise à la Haute Appréciation Royale à la fin du mois de juin prochain.

Nous invitons la commission à s'attacher à mettre au point un modèle maroco-marocain de régionalisation, issu des spécificités de notre pays, dont la Monarchie, qui figure parmi les plus anciennes du monde, est "restée, à travers les âges, le garant de l'unité de la nation, incarnant la symbiose qui la lie aux différentes composantes du peuple, et veillant à s'enquérir de la situation des populations sur le terrain, partout dans le Royaume", a indiqué SM le Roi.

Le Maroc étant un pays qui se distingue par "son patrimoine historique séculaire, autant que par son évolution moderniste notoirement connue, en matière de décentralisation élargie", il appartient donc à la commission de mettre au point "un système national novateur de régionalisation, sans pour autant sombrer dans le mimétisme ou la reproduction à la lettre des expériences étrangères", a précisé SM le Roi.

"Notre dessein ultime, a poursuivi le Souverain, est de poser les fondements d'un modèle de régionalisation avant-gardiste pour les pays en développement" et de conforter ainsi "la place privilégiée de notre pays, comme exemple à émuler, lorsqu'il s'agit de prendre des positions nationales audacieuses et d'apporter des réponses marocaines créatrices à des questions marocaines majeures".

De ce point de vue, a souligné SM le Roi, la conception générale du modèle escompté doit être élaborée en s'appuyant sur quatre fondements, dont le premier est "l'attachement aux sacralités et aux constantes de la nation, notamment l'unité de l'Etat, de la nation et du territoire, unité dont Nous sommes le Garant et le Protecteur", la régionalisation élargie devant "être la confirmation démocratique de la singularité du Maroc, riche par la diversité de ses affluents culturels et de ses atouts spatiaux, le tout se fondant en une identité nationale unique et singulière".

Le deuxièmement fondement réside dans " la consécration du principe de solidarité", sachant que la régionalisation "ne doit pas se réduire à une simple redistribution des compétences entre le centre et les régions" puisqu'elle ne peut être équilibrée et avoir une portée nationale que si "l'exploitation optimale par chaque région de ses atouts et potentialités propres, s'opère en corrélation et en concomitance avec la mise en place des mécanismes efficients de solidarité, incarnant la complémentarité et la cohésion interrégionales dans un Maroc uni".

Au troisième rang de ces fondements, SM le Roi a mis l'accent sur "la recherche de l'harmonisation et de l'équilibre, pour ce qui concerne les compétences et les moyens, ainsi que la prévention des interférences et des conflits de compétences entre les différentes collectivités locales, les autorités et les institutions".

Au quatrième, le Souverain a souligné la nécessité de "l'adoption d'une large déconcentration dont la mise en oeuvre effective est indispensable pour une régionalisation judicieuse, dans le cadre d'une gouvernance territoriale efficiente, fondée sur la corrélation et la convergence".

"Nous espérons voir aboutir ce chantier fondateur à la concrétisation d'objectifs substantiels majeurs", d'abord à "l'avènement de régions à part entière viables et stables dans le temps, fondées sur des critères rationnels et réalistes, inhérents à un système de régionalisation nouveau", ainsi qu'à l'émergence "souhaitée de conseils démocratiques disposant des prérogatives et des ressources dont ils ont besoin pour prendre en charge le développement régional intégré", a ajouté le Souverain.

De fait, a souligné SM le Roi, "Nous ne voulons pas que les régions du Maroc de la bonne gouvernance territoriale, soient des entités purement formelles ou bureaucratiques, mais plutôt comme des institutions représentatives d'élites qualifiées et aptes à gérer au mieux les affaires de leurs régions respectives".

A ce propos, SM le Roi a exhorté la commission consultative "à procéder à un examen approfondi des problématiques qui se posent effectivement dans ce domaine" et à "mutualiser les efforts et à faire preuve d'innovation et de créativité pour présenter des propositions pratiques et réalisables en la matière, Notre ambition nationale est de passer d'une régionalisation naissante à une régionalisation avancée d'essence démocratique et vouée au développement".

A cet égard, SM le Roi a donné ses Hautes directives au gouvernement et à toutes les autorités pour qu'ils apportent à cette commission "leur collaboration et mettent à sa disposition les moyens qui lui sont nécessaires pour s'acquitter de sa mission".

Source : MAP

publié le 04.01.2010
Les nouvelles mesures de sécurité que le gouvernement britannique compte introduire dans les aéroports du pays ont suscité une polémique, des voies s'élevant pour mettre en garde que certains groupes ethniques ou religieux risqueraient d'être la principale cible de ce nouveau dispositif.

Parmi ces mesures annoncées vendredi par le Premier ministre Gordon Brown, figure la mise en place de scanners corporels dans les aéroports pour détecter les explosifs.

Brown, qui a présenté les nouvelles mesures au lendemain de l'attentat manqué contre un vol transatlantique revendiqué par une aile d'Al-Qaïda, a expliqué que la nébuleuse dirigée par Oussama Ben Laden et ses filiales ont développé des techniques de dissimuler des explosifs difficiles à détecter".

Des sources du Whitehall (quartier général du gouvernement britannique à Londres), citées par les médias, ont reconnu que le nouveau dispositif sécuritaire impliquerait "un profilage" des passagers.

Sur le plan technique et logistique, les professionnels de l'aviation ont estimé que la mise en place d'une nouvelle génération de scanners corporels dans les aéroports ne sera pas une tâche aisée et nécessiterait d'importants moyens financiers. Un scanner de ce genre devrait couter au moins 100.000 livres Sterling.

Ils argumentent aussi qu'il serait impossible de scanner tous les passagers. Ceci renforce, selon les organisations de défense des droits humains, les craintes d'"un profilage racial ou religieux" des passagers.

Plusieurs professionnels de l'aviation, cités par les médias, ont indiqué qu'une attention particulière sera donnée, dans ce cadre, aux comportements suspects.

"Ils (les agents de la sécurité) chercheront les gens qui se comporteront différemment des passagers normaux", indique Norman Shanks, ancien chef de la sécurité à la compagnie BAA, plus grand opérateur au Royaume-Uni. Or, concède-t-il, les nouvelles mesures paraîtront comme ciblant un groupe particulier.

La BAA a exprimé son soutien aux nouvelles mesures, tout en souhaitant la mise en place d'un système efficace fondé sur la technologie, le renseignement et le profilage des passagers.

Si les critères exacts du profilage demeurent secrets, les analystes estiment que cette pratique se base sur des facteurs clefs comme les moyens de réservation de billets, l'enregistrement du bagage et le comportement du passager.

Par ailleurs, Mme Shami Chakrabarti, directeur de l'association de défense des droits humains, Liberty, a mis en garde contre les dépassements qui pourraient entacher la mise en oeuvre des nouvelles mesures.

"Nous prenons au sérieux notre sécurité, mais des enseignements doivent être tirés des expériences passées", a-t-elle dit, soulignant que toute réponse au terrorisme doit être proportionnée et respectant les valeurs de droits, de dignité et de vie privée.

De son coté, Khalid Mahmoud, député musulman du parti travailliste (au pouvoir) a appelé les membres de la communauté musulmane du Royaume-Uni à accepter les mesures de profilage, comme moyen de renforcer la sécurité.

Des responsables du ministère britannique du transport on fait savoir qu'un accord européen est nécessaire pour la mise en place des scanners corporels dans les aéroports. Or, des sources proches du Whitehall ont indiqué que le gouvernement Brown était déterminé à mettre en oeuvre la mesure même en l'absence d'un accord européen.

Source : MAP

Publié le 03.01.2010
Les arrivées d'immigrés clandestins, principalement africains, sur l'archipel espagnol des Canaries sont tombées en 2009 au plus bas depuis dix ans, selon des chiffres donnés samedi par la préfecture des Canaries.

Au total, 2.242 immigrés ont rallié l'archipel en 2009 sur des embarcations de fortune en provenance des côtes africaines, contre plus de 9.000 en 2008 et un record de 31.600 en 2006.

Il s'agit du chiffre le plus bas depuis 1999, lorsque 2.165 immigrés étaient arrivés aux Canaries.

Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero s'est félicité mercredi que le nombre de clandestins arrivés en Espagne soit retombé à 7.000 en 2009 contre 14.000 en 2008, estimant être en train de "gagner le combat" contre l'immigration illégale.

M. Zapatero a attribué cette baisse globale aux accords de coopération conclus avec les pays d'origine en Afrique et au renforcement des moyens de lutte contre l'immigration clandestine, notamment le dispositif européen Frontex au large des côtes africaines.

La forte crise économique subie par l'Espagne, avec 4 millions de chômeurs, a par ailleurs découragé les clandestins, selon les spécialistes.

L'Espagne a été submergée par l'immigration clandestine entre 2005 et 2007, alors qu'elle était en plein boom économique.

Source AFP

Publié le 03.01.2010
Trois fillettes marocaines ont été découvertes égorgées, samedi matin, dans une maison incendiée à Haguenau (est de la France), a-t-on indiqué de source judiciaire.

Plus tard dans la journée, la dépouille calcinée d'un adulte, qui pourrait être celle du père des victimes, a été retrouvée par les pompiers dans les décombres, a déclaré le procureur adjoint de Strasbourg, Claude Palpacuer.

Mais vu l'état du cadavre, il était "impossible de l'identifier dans l'immédiat", a-t-il ajouté.

Les trois soeurs: Sabrina, 5 ans, Narjiss, 11 ans, et Nivine, 13 ans, "présentaient des blessures mortelles portées à l'arme blanche au niveau de la gorge", a précisé le magistrat.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'incendie serait volontaire, plusieurs départs de feu ayant été constatés, et la piste privilégiée est celle du drame familial, même si "aucune hypothèse n'est écartée", a ajouté M. Palpacuer.

Les parents étaient séparés depuis août dernier et les trois filles qui vivaient avec leur mère, étaient venues passer les fêtes du Nouvel An avec leur père, C. Mesbah. La maman a été entendue par la police judiciaire de Strasbourg.

Le maire d'Haguenau, M. Claude Sturni, a, de son côté, évoqué "un drame familial", lié à une "tragédie de la séparation".

"Les enfants ont été trouvées mortes dans la maison familiale que tout le monde pensait inhabitée", a-t-il déclaré sur les ondes de France Info.

Le drame a été découvert par les pompiers, appelés pour éteindre un feu au premier étage de la maison appartenant à la famille Mesbah.

Au cours de l'intervention, ils ont d'abord trouvé les corps calcinés des trois fillettes, avant de tomber, dans l'après-midi, sur le cadavre d'un homme.

Les analyses génétiques vont être effectuées pour déterminer si le quatrième corps est bien celui du père, précise-t-on de source judiciaire.

La famille Mesbah vivait dans cette maison depuis la fin des années 1990, jusqu'à la séparation du couple en août dernier, selon les voisins.

Source : MAP

Publié le 03.01.2010
Le procès d'une élue française et de son fils accusés d'aide au passage illégal de frontières débute lundi devant un tribunal de Portsmouth (sud de l'Angleterre), trois mois après la découverte dans leur fourgonnette de 16 clandestins vietnamiens.

Christiane Chocat, 51 ans, conseillère municipale à Lumigny-Nesles-Ormeaux en Seine-et-Marne, près de Paris, comparaît avec son fils Benjamin Chocat, 20 ans, à partir de 10h00 locales (même heure GMT) devant le tribunal royal de Portsmouth.

Les deux Français avaient été interpellés dans ce port le 1er octobre dernier, à leur descente du ferry en provenance de Cherbourg (ouest de la France). Les clandestins, treize hommes et trois femmes, s'étaient cachés parmi des boîtes de nouilles aux crevettes dans leur fourgonnette de location. Ils avaient été renvoyés en France.

Mme Chocat et son fils ont été inculpés d'"assistance à l'entrée illégale dans un Etat membre de l'Union européenne". Ils avaient été maintenus en détention mi-novembre lors d'une brève comparution technique.

Georges Chocat, époux de Mme Chocat, avait raconté lors de l'arrestation que sa femme lui avait écrit une lettre "dans laquelle elle expliquait qu'elle avait accompagné Benjamin en Angleterre dans une camionnette qu'il lui avait demandé de louer" et dans laquelle se trouvaient "des nouilles chinoises". Le mari avait dit à l'AFP "ne pas avoir été mis du tout au courant de ce voyage".

Elle "assure qu'elle ne savait rien", avait ajouté M. Chocat. Le père de famille s'était dit "très surpris" mais avait affirmé "croire (sa) femme".

L'aide à l'immigration clandestine est passible d'une peine de prison maximale de 14 ans. Mais la jurisprudence plaide plutôt pour des condamnations de 18 à 30 mois.

Ce genre de procès dure en général une semaine environ.

Deux Françaises avaient également été accusées devant un tribunal de Portsmouth d'aide à l'immigration clandestine après la découverte de deux Chinois en situation irrégulière dans leur voiture, le 2 juin 2007 à leur descente du ferry.

Hanane Cherigui, une Franco-Marocaine de 27 ans, et Samia Bellazouz, Franco-Algérienne de 29 ans, avaient affirmé que les clandestins étaient montés dans leur véhicule à leur insu. Elles avaient été acquittées le 24 octobre 2007 après une procès qui avait duré près d'une semaine et après une détention provisoire de quatre mois et demi.

Source : AFP

Publié le 03.01.2010
Plusieurs écrivains et journalistes ont été unanimes, lors de la cérémonie organisée, jeudi à la bibliothèque nationale de Rabat, en hommage au professeur Abdeljebbar Shimi, à louer ses qualités professionnelles et humaines.

Ces écrivains et journalistes ont souligné, en clôture du festival national de la lecture (24-31 décembre), que Abdeljebbar Shimi est un homme de principe qui a toujours exprimé en toute objectivité ses positions et ses idées.

Le secrétaire général du parti de l'Istiqlal, M. Abbas El Fassi, a indiqué à la MAP, à cette occasion, que Abdeljebbar Shimi a exercé sa profession de journaliste avec "engagement et militantisme", précisant qu'il est resté fidèle au journal "Al Alam" tout au long de sa carrière professionnelle.

Les écrits de Abdeljebbar Shimi constituent "une révolution en douceur", a-t-il relevé, ajoutant qu'il a toujours fait montre d'une grande connaissance de la société marocaine.

De son côté, l'ancien directeur du journal " Al Alam " Abdelkrim Ghellab, a indiqué que les qualités humaines de Abdeljebbar Shimi font de lui un homme digne et respectable.

Pour lui, M. Shimi, qui a vécu dans un milieu très modeste, s'est toujours intéressé aux Œuvres sur les pauvres, celles de Victor Hugo et de Najib Mahfoud, entre autres. Il a toujours défendu les causes de ces catégories vulnérables, notamment par le biais de ses entretiens ou de ses écrits, a-t-il relevé.

Pour sa part, le journaliste et chercheur, M. Mohamed Larbi Messari, qui n'a pu retenir ses larmes, a souligné que M. Shimi est un homme de positions inflexible, toujours en éveil comme s'il ne prenait jamais de repos.

Le rédacteur en chef du journal "Al Alam", M. Abdellah Bekkali, a noté, quant à lui, qu'on ne peut imaginer la famille du journal sans la présence de Abdeljebbar Shimi, ne serait-ce que symbolique, précisant que ce dernier n'a pas appris le métier aux instituts de journalisme, mais plutôt en côtoyant les gens.

Source : MAP

Publié le 02.01.2010

La France compte 65 millions d'habitants, selon le dernier recensement réalisé en 2007 et dont les résultats ont été publiés par l'Institut de la statistique et des études économiques (Insee).

La population française a progressé de 8,33 % depuis le dernier recensement exhaustif de 1999, précise le même organisme.

Les trois grandes régions économiques restent les plus peuplées. Il s'agit de l'Ile de France (11, 75 millions d'âmes), Rhône-Alpes (6,21 millions) et Provence Alpes Côte d'Azur (4,9 millions d'âmes).

La France est en deuxième position en Europe derrière l'Allemagne, qui recensait 82 millions d'habitants en 2008. La Grande-Bretagne représente la troisième population avec 61 millions d'habitants. Elle est suivie de l'Italie, qui vient de passer le cap des 60 millions âmes.

Source : APS

Publié le 02.01.2010

Le département des sports de la première chaîne de télévision nationale (Al-Oula) a désigné le karatéka Assil Benaissa meilleur sportif marocain de l'année 2009.

Il a été choisi en récompense à la médaille d'or (kumité -74 kg) qu'il avait obtenue lors de la première édition de la Coupe du monde espoirs de karaté, disputée récemment à Rabat.

Dans une déclaration jeudi à la MAP, Assil Benaissa, 20 ans, s'est dit "très ému" après cette consécration, "à laquelle je ne m'attendais guère surtout avec la présence d'adversaires dans d'autres disciplines plus populaires comme le football"., a-t-il dit.

Il a expliqué que cette consécration est le fruit d'un travail de longue haleine, soulignant que son titre mondial à Rabat et sa désignation sportif marocain de l'année l'inciteront à redoubler d'efforts pour mieux faire et honorer le karaté national.

La deuxième place est revenue au coureur-cycliste Abdelaati Saadoune, champion du Maroc, vainqueur des tours de Tunisie et du Burkina Faso, 4è aux Championnats d'Afrique à Windhoek (Namibie) et actuel leader du classement de l'Africa Tour.

Le judoka Safouane Attaf, champion d'Afrique à l'Ile Maurice et médaillé d'or aux Jeux de la francophonie à Beyrouth et de bronze aux Jeux méditerranéens à Pescara (Italie), en plus d'une 5ème place au Grand prix de Tokyo, a été classé en troisième position.

Dans la catégorie féminine, le titre de sportive de l'année a été accordé par Al-Oula à la tenniswoman Fatima-Zahra El Allami, championne d'Afrique et médaillée d'or et de bronze en double aux Championnats d'Afrique au Caire et aux Jeux méditerranéens à Pescara (avec Nadia Alami).

L'athlète Hanane Ouhaddou, médaillée d'or du 5.000 m aux Jeux méditerranéens et du 3.000 m steeple aux Championnats arabes à Damas et d'argent aux Jeux de la francophonie à Beyrouth, a occupé la deuxième place, devant la taekwondoïste Sanaa Atbrour, médaillée d'or et meilleure sportive aux Championnats d'Afrique à Yaoundé (-49 kg), aux Championnats sahelo-sahariens à Tripoli et à la troisième Coupe méditerranéenne à Rabat.

Atbrour a également été médaillée de bronze (par équipes) lors de la Coupe du monde à Bakou (Azerbaïdjan), quart-finaliste aux Championnats du monde au Danemark et est actuellement 2ème au classement de la Fédération internationale de taekwondo.

Source : MAP

Publié le 02.01.2010


L'acteur et humoriste marocain Gad El Maleh reste la personnalité préférée des jeunes français, selon les résultats d'un sondage publiés samedi par le Journal du Dimanche (JDD).

Grâce à ses performances au cinéma et à ses spectacles one man show, Gad El Maleh a été plébiscité, pour la deuxième fois consécutive depuis août dernier, en tant que personnalité la plus populaire chez les jeunes français âgés de 15 à 24 ans.

Il devance l'ancien champion du monde de football, Zinédine Zidane (2ème) et l'autre humoriste marocain Jamel Debbouze (3ème).

Par ailleurs, au classement des top 50 personnalités préférées des Français, toutes catégories d'âge et d'orientation politique confondues, Yannick Noah, l'ancien champion de tennis tourné chanteur, a réitéré son exploit à la tête du classement qu'il domine depuis 2007.

Yannick Noah est suivi de l'humoriste Danny Boon (2ème) et de Zinedine Zidane (3ème). Gad El Maleh, lui, occupe la cinquième position dans ce classement, tandis que la star de la chanson française, Johnny Hallyday est classé 10ème.

Ce sondage a été réalisé pour le compte du JDD par l'Institut français d'opinion publique (IFOP), du 9 au 15 décembre, auprès d'un échantillon représentatif de 1.013 personnes âgées de 15 ans et plus et sélectionnées selon la méthode des quotas.

Source : MAP

Publié le 02.01.2010

"De Fès à Marrakech, via Essaouira sur la côte atlantique, Ouarzazate et Merzouga aux portes du Sahara, les gorges du Dadès et de Todgha dans l'Atlas, partout un accueil cordial (...) à tout moment on s'y sent en sécurité", ont affirmé des Canadiennes ayant effectué récemment un voyage au Maroc.

"Joli, complexe, lumineux, authentique, le Maroc intrigue. Il pourrait être un beau livre conservé dans une de ces superbes maisons de Fès ou de Marrakech, à lire et à relire", souligne une Montréalaise dans un article publié jeudi par le quotidien canadien "Le Devoir", ajoutant qu'"entre casbahs et ksour fortifiés, dunes de sable, mers et montagnes, les voyageurs en reviennent la tête (et la valise?) pleine de souvenirs".

"Nous, c'est-à-dire Lucie Nobert, présidente de Voyages Fleur de Lys et de la division Ekilib, et moi (Hélène Clément), deux gazelles en voyage de presse et de repérage en vue de futurs raids à vélo, en rando, en auto. Car le Maroc se roule, se marche, se cavale, se scrute en toute liberté", écrit l'auteur de l'article intitulé "Deux gazelles sur la route".

"Et dire qu'il y a quelques heures à peine, nous étions à Montréal. Six heures de vol jusqu'à Casablanca sur les ailes de Royal Air Maroc, une demi-heure en avion jusqu'à Marrakech, et nous voilà plongées au coeur d'un conte des Mille et une nuits, dans le souk des apothicaires de la fameuse médina la plus dense en humanité au kilomètre carré", ont-elles ajouté.

L'auteur de l'article s'attarde également sur le rituel du thé à la menthe accompagnant une conversation animée, la médina de Marrakech, la place Jamaa el-Fna avec son théâtre à ciel ouvert, les ruelles des médinas d'Essaouira, de Fès...

"Après avoir longé le littoral atlantique jusqu'à Agadir, notre voyage continue vers Ouarzazate via les djebels (collines ou montagnes) de l'Anti-Atlas et la route des casbahs. Comment expliquer la beauté des paysages de ce coin de pays fréquenté par les cinéastes du monde entier? Partout, de magnifiques ksour et casbahs sur de hauts plateaux hérissés de mesas rougeoyantes et rainés de gorges et de vallées étonnantes où nichent des oasis", a-t-elle noté.

"A une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Ouarzazate, le ksar de Aït-Benhaddou demeure le plus important lieu de tournage de la région. Il a été popularisé dès 1962 par le film Lawrence d'Arabie. Le site a également servi de cadre au film Gladiator, de Ridley Scott, et à Babel, d'Alejandro Gonzalez (...)", a-t-elle précisé.

"Si le thé à la menthe et les pâtisseries au miel dégustés (...) ne laissent pas indifférent, comme la balade au sommet des dunes de l'Erg Chebbi, à Merzouga, et les paysages de l'Atlas, Fès coupe ad litteram le souffle (...). Quartier des épices, des tanneries, de poterie, d'argenterie", tout se vend dans les ruelles de la médina. "Chose certaine, on ne peut pas que passer à Fès, il faut y rester", a-t-elle relevé.

Source : MAP

Publié le 01.01.2010

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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