mercredi 1 mai 2024 13:16
L'ancienne star de l'athlétisme marocain, Hicham El Guerrouj, a été classé 8ème meilleur sportif africain de tous les temps par le quotidien britannique The Times.

El Guerrouj est l'un des plus grands athlètes, indique le Times dans ce classement publié à l'occasion de l'organisation cette année en Afrique du sud de la première coupe du monde de football en terre africaine.

Soulignant la grande humilité de l'ancien athlète marocain, le quotidien rappelle qu'après avoir pulvérisé le record du monde du mile en 1999, El Guerrouj a imposé sa domination sur les distances du demi-fond à la fin du siècle dernier, remportant tous les titres de champion du monde du 1500 m de 1997 à 2003.

Cependant, les jeux olympiques ont posé un problème à la star marocaine, observe le Times, rappelant la chute d'El-Guerrouj lors de la finale du 1.500 m lors des JO de 1996 et la faute tactique commise par l'athlète lors des JO de 2000 dans une course au terme de laquelle il s'est contenté de la médaille d'argent.

Les JO de 2004 allaient récompenser El Guerrouj, qui a remporté deux médailles d'or sur le 1.500 et le 5.000 m, indique le Times, soulignant qu'El Guerrouj est le seul athlète à avoir réalisé un tel exploit depuis Paavo Nurmi en 1924.

A Noter qu'El Guerrouj devance sur ce classement des sportifs de renommée internationale comme Samuel Eto'o (Cameroun/football) dixième, Maria Mutola (Mozambique/Athlétisme) treizième, Didier Drogba (Cote d'Ivoire/Football) quinzième, Tirunesh Dibaba (Ethiopie/athlétisme) seizième et Roger Milla (Cameroun/Football) dix-neuvième.

Les noms des cinq meilleurs sportifs seront publiés mercredi.

Source : MAP

Publié le 06.01.2010
Le célèbre chanteur français, Charles Aznavour, a effectué, mardi, une tournée dans la ville de Dakhla où il a visité certains sites touristiques, des espaces de commerce et des infrastructures dédiées au développement.

Arrivé lundi soir au chef-lieu de la région de Oued-Eddahab-Lagouira pour une visite de quelques jours, M. Aznavour a notamment visité le port de Dakhla, le centre de pêcheur Lassarga, le marché couvert et le complexe d'artisanat, avant d'effectuer une promenade le long de la corniche et dans certaines artères de la ville.

Au complexe d'artisanat, Charles Aznavour a pu découvrir la beauté et la richesse de l'artisanat sahraoui, à travers des objets d'art et de décoration traditionnelle présentés dans les locaux de cet espace typique très prisé tant par les habitants que les visiteurs et les touristes de la péninsule de Dakhla.

Avec sa particularité de rassembler des artisans de différentes spécialités, cet endroit constitue un haut lieu culturel dont la vocation est de sauvegarder et refléter l'authenticité et la richesse des produits d'artisanat sahraoui sous toutes ses formes (dessins sur cuir, confection d'objets d'art en bois, bijouterie...).

Fort d'atouts touristiques diversifiés, le chef-lieu de la région de Oued-Eddahab-Lagouira s'est forgé au cours des dernières années une réputation de ville touristique par excellence, attirant le long de l'année de nombreux touristes et visiteurs des quatre coins du monde.

Source : MAP

Publié le 06.01.2010
Le Maroc a importé, durant la période Janvier-novembre 2009, du pétrole brut pour environ 14,6 milliards de dirhams (MMDH), une facture qui s'est inscrite en baisse de 51,1 %, pour un volume également en recul (-19,8 %), par rapport à la période correspondante de 2008, selon l'Office des changes.

Le volume de pétrole brut importé à fin novembre 2009 a atteint quelque 4,2 millions de tonnes contre 5,22 millions une année auparavant, précise l'Office qui vient de publier les dernières statistiques sur les échanges extérieurs du Maroc.

Outre le recul de la quantité importée, la régression de la facture pétrolière du Royaume s'explique par la baisse des prix du pétrole sur le marché international.

En effet, le prix moyen de la tonne du brut importée a reculé de 39 % passant de 5.727 dirhams à 3.494 dirhams.

Selon l'Office des changes, l'Arabie saoudite arrive en tête des fournisseurs du Maroc en pétrole brut avec 7,48 MMDH, suivie par l'Irak (4,55 MMDH), la Russie (2,22 MMDH) et l'Iran (387,2 millions de dirhams).

Suite au recul des acquisitions de pétrole brut, les achats de produits énergétiques en général ont accusé une baisse de 30,8 % pour atteindre quelque 48,4 MMDH. Ils représentent désormais 20,2 % de l'ensemble des importations nationales, contre 23 % à fin novembre 2008.

Source : MAP

Publié le 05.01.2010
Voici les déclarations de plusieurs chefs de partis politiques, en réaction au discours adressé dimanche par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, annonçant la création d'une Commission consultative de la régionalisation.

- M. Mohamed Cheikh Biadillah, SG du Parti Authenticité et Modernité :

"Le discours royal constitue le point de départ du processus d'édification du Maroc du troisième millénaire. Notre grand défi sera de consacrer un modèle marocain de régionalisation, d'assurer le décollage de l'ensemble des régions et de parvenir à un développement soutenu et durable.

Nous souhaitons que la mise en oeuvre du projet de régionalisation avancée dans nos provinces du Sud soit un prélude approprié au processus de régionalisation dans le Royaume et serve d'exemple réussi en matière de bonne gouvernance.

En nous engageant aujourd'hui dans cette voie, nous réaffirmons aux ennemis de notre intégrité territoriale le caractère sérieux et approfondi de notre démarche visant à parer à toute entrave à l'action maghrébine commune et à favoriser l'édification d'un Maghreb Arabe Uni avec cinq Etats membres".

-M. Mohamed Atarguine, professeur-chercheur en sciences politiques à l'Université Hassan I :


La Commission consultative de la régionalisation (CCR), installée dimanche par SM le Roi Mohammed VI, inaugure une nouvelle ère dans le processus démocratique du Royaume, a affirmé M. Mohamed Atarguine, professeur-chercheur en sciences politiques à l'Université Hassan I.

Si la première décennie du règne de SM le Roi s'est distinguée par le traitement des dossiers des droits de l'Homme, de l'amazighité, de la loi sur les partis et du Code de la famille, cette deuxième décennie se caractérise par le lancement de cet important et audacieux chantier d'avant-garde à l'échelle africaine et maghrébine, a-t-il souligné.

La CCR, qui devrait accomplir son travail en six mois, aura un double challenge: parvenir à l'élaboration d'un modèle marocain en ayant recours à des expertises nationales pour réfléchir sur l'avenir de la structure constitutionnelle de la régionalisation et chercher un modèle inspiré des spécificités locales et de l'expérience cumulée par le Maroc en la matière.


- M. Abbas El Fassi, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal :

"Il s'agit d'un discours qui revêt une importance historique. La Commission consultative de la régionalisation va élaborer, conformément aux hautes directives de SM le Roi, une conception générale de la régionalisation à même de répondre aux aspirations du peuple marocain.

Cette commission engagera une réflexion sur les moyens de renforcer les attributions et les ressources des régions afin qu'elles puissent contribuer de manière efficiente au développement socio-économique et culturel du pays.

Le projet de régionalisation avancée vient conforter le processus démocratique, particulièrement dans la conjoncture actuelle marquée par une mobilisation nationale en faveur de la démocratie et de la défense de l'intégrité territoriale.

La commission aura à élaborer une nouvelle conception de la régionalisation à même d'enrichir l'expérience cumulée par le Royaume dans ce domaine".

- M. Mustapha Mansouri, président du RNI :


"La décision de SM le Roi aujourd'hui est historique et extrêmement importante. Elle aura, sans aucun doute, des retombées bénéfiques sur notre pays. Cette décision, qui témoigne de la grande sagesse de SM le Roi, ne manquera pas d'insuffler une nouvelle dynamique à l'action politique et de développement dans le Royaume et de le hisser en tant que modèle reconnu en matière de régionalisation.

Avec la création de la commission consultative de la régionalisation, le Maroc a franchi une grande étape sur la voie du progrès et de la prospérité. Nous sommes convaincus que la commission, grâce aux compétences et énergies qui la composent, parviendra à élaborer un projet pionnier dans le domaine de la régionalisation qui soit propre au Maroc, en tenant compte des spécificités du Royaume".


- M. Abdelouahed Radi, Premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces Populaires :


" Le discours royal vient dans le sillage du discours du Trône, dans lequel SM le Roi avait annoncé l'ouverture du chantier de la régionalisation, l'un des plus importants pour notre pays.

Ce chantier est à même de consolider le processus de démocratisation, de décentralisation et de déconcentration et de favoriser la participation de l'ensemble des acteurs politiques, économiques et de la société civile à la dynamique de développement et de création de richesses, tout comme il aura des retombées positives sur les conditions sociales des citoyens.

La décision Royale vient renforcer la démocratie participative au niveau tant politique qu'économique.

Cette décision est très positive. Nous souhaitons que la Commission parvienne à l'élaboration d'un bon projet pour la régionalisation marocaine et que ce projet soit mis sur la bonne voie en même titre que les autres chantiers du Royaume.

- M. Abdelilah Benkirane, Secrétaire général du Parti de la Justice et du développement :


Le discours royal livre trois messages forts. Le premier signifie que la régionalisation passera d'une phase expérimentale à la concrétisation, le deuxième indique que la commission va se pencher sur le thème de la régionalisation à la faveur d'une démarche scientifique dans la perspective de parvenir à l'élaboration d'un modèle adéquat pour le Maroc, qui tiendra compte des spécificités du pays, alors que le troisième message affirme que la régionalisation est une chose naturelle pour le Maroc qui a connu, auparavant, une forme de régionalisation, d'autant plus qu'il n'a jamais été, à travers son histoire, un Etat centralisé.

La régionalisation est la voie la plus sure pour le développement et la préservation de la solidarité et en même temps, le moyen pour concrétiser la renaissance escomptée.

L'initiative royale traduit aussi l'engagement du Royaume pour l'instauration d'un modèle de régionalisation avancée, y compris dans les provinces du Sud, ce qui montre la volonté sincère du Maroc de parvenir à une solution de la question du Sahara.


- M. Ismail Alaoui, secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme :


La décision royale de mettre en place une commission consultative de la régionalisation est à la fois audacieuse et sereine dans la mesure où elle tient compte des intérêts supérieurs de la Nation et des besoins du peuple marocain.

Cette initiative répond à nos besoins à tous les niveaux, que ce soit au plan de la démocratisation qu'à celui de la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.


- M. Thami Khyari, Secrétaire national du Front des Forces démocratiques :


Nous assistons aujourd'hui à une nouvelle étape sur la voie de la consécration de l'édifice institutionnel du Royaume, d'autant plus que le discours de SM le Roi ouvre des perspectives prometteuses de développement.

C'est là une initiative importante qui sera sans nul doute couronnée de succès à l'instar de l'ensemble des initiatives royales.

Nous sommes au FFD totalement disposés à appuyer l'action de la commission consultative de la régionalisation en lui soumettant nos propositions, particulièrement en ce qui concerne notre conception de la régionalisation.

La création de la commission est un message à l'adresse de nos frères dans les provinces du Sud les invitant à contribuer aux côtés de leurs concitoyens dans le reste du Royaume à la concrétisation de la régionalisation avancée, et ce dans l'attente d'un règlement définitif de la question du Sahara marocain.

-M.Mohand Laense, SG du  Mouvement Populaire :

Le secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), M. Mohand Laenser a souligné, lundi, que la régionalisation avancée consolidera la démocratie locale et contribuera à l'émergence d'élites locales en mesure de gérer les affaires régionales.

Le discours prononcé dimanche par SM le Roi Mohammed VI annonçant l'installation de la Commission ad-hoc sur la régionalisation est un indicateur positif en vertu duquel la région deviendra l'entité voulue par les Marocains, a-t-il déclaré à la MAP.

Cette Commission est composée d'experts qui vont élaborer une configuration adéquate pour une régionalisation inspirée de la réalité marocaine et non une entité transposée d'une expérience extérieure, mais ceci dit, rien n'empêche de s'inspirer et de tirer profit des expériences étrangères, a-t-il ajouté.

Le mandat de la Commission fixé à six mois constitue un autre aspect positif, a-t-il relevé, soulignant que le discours royal a livré un signal politique fort en plaçant les provinces du sud parmi les premiers bénéficiaires de la régionalisation avancée.

SM le Roi a affirmé que le Royaume, qui va passer à la mise en oeuvre d'une régionalisation avancée, ne peut rester l'otage des manoeuvres des ennemis de l'intégrité territoriale, a-t-il poursuivi, rappelant que cette démarche a été adoptée dans de nombreux pays, notamment en Espagne et en Italie.


- M. Mahmoud Archane, Secrétaire général du Mouvement Démocratique et Social :


L'installation de la Commission consultative de la régionalisation nous rappelle l'annonce historique de la Marche verte par SM le Roi Hassan II en 1975.

C'est là une nouvelle initiative qui s'ajoute aux multiples actions de défense de l'intégrité territoriale. Nous appelons l'ensemble des acteurs politiques et de la société civile à accompagner cette démarche et à apporter le soutien nécessaire à la commission, notamment en lui soumettant des propositions en vue de lui permettre de s'acquitter de sa mission colossale.

- Ahmed Alami, Secrétaire général du parti de l'environnement et du développement durable:


"C'est un jour historique pour le Maroc, pour son développement et pour son processus démocratique.

La Commission consultative de la régionalisation se chargera de la mise au point d'une conception de la régionalisation, un chantier qui se fera dans le cadre du processus démocratique et qui ouvrira de perspectives prometteuses pour le Maroc.

C'est un nouveau chantier à ajouter aux grands et importants projets lancés par SM le Roi Mohammed VI.

Nous considérons que la nouvelle conception de la régionalisation va grandement contribuer à la stabilité du Royaume.

-Mme. Zineb El Adaoui , membre de la Commission consultative de la régionalisation :

La régionalisation élargie constitue un socle solide dans le processus d'édification démocratique au Maroc, a affirmé lundi Mme Zineb El Adaoui, membre de la Commission consultative de la régionalisation.

Ce chantier d'envergure ambitionne particulièrement de développer les structures et les institutions étatiques et de revoir la répartition des pouvoirs entre le centre et la région, en adéquation avec la démocratie moderniste intégrée à laquelle appelle SM le Roi Mohammed VI, a souligné Mme El Adaoui dans une déclaration à la MAP.

Ce chantier est également axé sur le développement de la démocratie de manière à garantir une bonne gouvernance et un développement territorial régional fondé sur la politique de proximité et aspirant à mettre à profit les potentialités naturelles, géographiques et socio-économiques, a ajouté Mme El Adaoui, également présidente de la Cour régionale des Comptes à Rabat.

Elle a de même souligné que ce chantier vient couronner les chantiers de réforme lancés par SM le Roi dans plusieurs domaines et consacrer la proposition d'autonomie sous souveraineté nationale, en accordant la priorité aux provinces du sud en matière de régionalisation.

Le Discours royal illustre une vision judicieuse dans le traitement des questions et des défis de l'étape historique que traverse le Maroc, a indiqué Mme El Adaoui, précisant que le Discours royal constitue également une réponse pratique et intelligente aux impératifs politiques et économiques actuels.

La régionalisation élargie, a-t-elle dit, requiert l'instauration d'un système de contrôle à même de garantir l'équilibre entre les larges compétences qui seront dévolues aux intervenants en matière de gestion financière des régions, outre un bon accompagnement et une bonne gestion.

Elle a également fait part de sa fierté de travailler aux côtés de compétences et d'experts multidisciplinaires au sein de cette commission qui comprend des femmes qui saluent la volonté royale d'impliquer la femme dans les chantiers de réforme initiés par le Souverain.


-M. Said Khomari, professeur de sciences politiques à la faculté de Safi :


La régionalisation avancée pour laquelle une commission consultative a été créée constitue un projet de grande envergure de nature à réorganiser la structure administrative et politique du Royaume, a souligné M. Said Khomari, professeur de sciences politiques à la faculté de Safi.

Le projet de régionalisation avancée qui vise à consolider les acquis démocratiques dans le sens d'une meilleure solidarité et d'un équilibre entre les régions ambitionne de doter la région de moyens à même de lui permettre de relever les défis du développement, a-t-il poursuivi.

M. Khomari a également rappelé que la régionalisation au Maroc a été mise en place depuis de longue date, soulignant que ce choix sera consacré dans l'initiative marocaine d'autonomie qui est une proposition qualifiée de sérieuse et de crédible par les Nations unies.

SM le Roi Mohammed VI a souligné dans le discours adressé dimanche à la nation que le Maroc ne peut se cantonner dans l'immobilisme et il oeuvrera à asseoir une régionalisation élargie à même de permettre aux citoyens de gérer leurs propres affaires et d'appliquer la politique de proximité et la bonne gouvernance.

-M.Abdelkrim Benatiq, SG du Parti Travailliste :

Le secrétaire général du Parti Travailliste, M. Abdelkrim Benatiq a souligné que l'annonce par SM le Roi Mohammed VI de l'installation de la Commission consultative de la régionalisation (CCR) constitue un moment historique fort et un acte fondateur pour le Maroc de demain.

Le Maroc a décidé, avec audace et courage, d'anticiper l'avenir avec une vision régionale, plaçant le citoyen au centre du processus décisionnel, a affirmé M. Benatiq dans une déclaration à la MAP.

La démarche de SM le Roi dans toutes les questions est fondée sur une vision participative, a-t-il rappelé, soulignant que pour la mise en oeuvre de la régionalisation, le Souverain a confié ce dossier à une élite multidisciplinaire à même de développer un modèle inspiré de la réalité et des spécificités marocaines.

Le Maroc oeuvre avec sagesse et clairvoyance pour relever avec détermination les défis futurs où le changement devient une affaire de toute une société, a-t-il ajouté.

-M.Mohamed Abied, SG de  l'Union Constitutionnelle :

L'installation par SM le Roi Mohammed VI de la Commission consultative de la Régionalisation (CCR) pour élaborer une conception de la régionalisation, constitue une étape très importante dans l'histoire du Royaume, qui vient couronner d'autres processus de développement inaugurés par le Maroc nouveau, a affirmé le secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC), M. Mohamed Abied, .

Dans une déclaration à la MAP, M. Abied a souligné que le discours royal contient des signaux forts à même de faciliter l'élaboration du projet de régionalisation élargie confié à la Commission.

Le caractère diversifié qui distingue la composition de la CCR prend en compte les différentes composantes de la société marocaine, ajoutant que cette diversité est de nature à contribuer pleinement au succès de la mission de la Commission.

La régionalisation, dont les contours ont été tracés par SM le Roi, est purement maroco-marocaine qui n'est nullement recopiée des expériences d'autres pays, a-t-il indiqué, ajoutant qu'elle permettra au Royaume de se doter d'une régionalisation agissante aux attributions élargies à même de promouvoir un développement global et consolider la solidarité régionale.

M. Abied a, en outre, fait état besoin au Maroc de cet encadrement régional qui englobe les provinces du sud du Royaume et consolide davantage la démocratie et la décentralisation.

-Mohamed Dehmane, sociologue :


La Commission consultative de la régionalisation (CCR), dont les membres ont été installés dimanche par SM le Roi Mohammed VI, est invitée à mettre au point une conception de la régionalisation qui tient compte de la position géographique stratégique du Maroc en tant que porte de l'Afrique sur l'Europe, a affirmé le sociologue Mohamed Dehmane.

Dans une déclaration lundi à la MAP, M. Dehmane, enseignant à l'université Ibn Tofail de Kénitra, a indiqué que ce projet doit aussi prendre en considération l'histoire séculaire du Maroc.

Il a ajouté que l'installation de cette commission est dictée par les défis de la mondialisation, laquelle implique des Etats " forts et organisés", à travers le renforcement des régions pour les rendre plus compétitives sur le plan économique et une meilleure exploitation des ressources de chaque région.

M. Dehmane a assuré que les membres de cette commission disposent d'une grande expérience à même de les aider à concevoir un modèle maroco-marocain de la régionalisation, comme l'a souligné SM le Roi dans le discours adressé dimanche soir à la Nation.

Le processus de régionalisation dans lequel le Maroc est engagé, a-t-il poursuivi, renforce l'approche participative ainsi que l'expérience démocratique du pays, en faisant entendre la voix des régions et en tenant compte des spécificités de chaque région.

- Le RNI : Le discours Royal est historique et inaugure une nouvelle ère dans l'histoire contemporaine du Maroc :


- Le discours adressé dimanche par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, annonçant la création d'une Commission consultative de la régionalisation, est un "discours historique qui inaugure une nouvelle ère dans l'histoire contemporaine du Maroc", a souligné lundi le parti du Rassemblement national des Indépendants (RNI).

Le RNI a salué, dans un communiqué, le contenu de ce discours royal profond et précis, qui confirme la relation organique entre la défense de l'intégrité territoriale et la consolidation de la démocratie régionale, fondée dans ses grands principes sur la satisfaction des besoins des citoyens, en assurant le développement des différentes régions du Royaume.

Ce chantier important constitue l'une des étapes fondamentales du projet sociétal démocratique et moderniste conduit avec détermination et sagesse par SM le Roi, que Dieu l'assiste, a estimé le parti, affirmant l'engagement de l'ensemble des cadres et militants du RNI derrière le symbole de la nation et le garant de son unité et de sa prospérité, pour mener à bien ce chantier ambitieux.

Le parti a, également, fait part de son adhésion avec grande fierté à ce chantier, et sa détermination à se mobiliser et à déployer les efforts nécessaires pour la mise en oeuvre de ce grand projet.

-M. Mohammed Amine Benabdallah, professeur à l'université Mohammed V :

La régionalisation est un principe "dont l'assise est constitutionnelle dans la mesure où elle institue des instances aux attributions législatives et exécutives très étendues", a indiqué Mohammed Amine Benabdallah, professeur à l'université Mohammed V.

Néanmoins, la régionalisation "ne peut demeurer fidèle à son appellation que si elle s'exerce dans les limites de la souveraineté nationale", a-t-il souligné dans un entretien publié mardi dans le quotidien "Le Matin du Sahara et du Maghreb".

"La régionalisation constitutionnelle implique que c'est le constituant qui consacre l'existence de circonscriptions régionales en les dotant d'une organisation propre à l'exercice de compétences qui touchent aux intérêts spécifiques de la région ",a-t-il poursuivi expliquant que c'est " un type intermédiaire entre la décentralisation administrative où les attributions ne concernent que la gestion administrative de la collectivité et le fédéralisme où les attributions dépassent de loin cette forme de gestion".

Après avoir abordé les spécificités d'autres formes de régionalisation appliquées en Europe (Italie, Allemagne, Espagne, Belgique, Portugal Œ), l'universitaire a indiqué qu'il "ne peut pas y avoir un seul modèle de régionalisation ", et qu'aucun modèle " ne peut être transposable dans la mesure où il est le résultat d'une histoire, d'une culture, d'un environnement spécifique à chaque pays ".

Les exemples cités, a-t-il dit, "révèlent des formes de régionalisation constitutionnelles où la souveraineté nationale est constante et respectée, non seulement par des déclarations de principe mais par un dispositif constitutionnel et juridique".

"L'autonomie politique et administrative régionale ne porte pas atteinte à la souveraineté de l'Etat. Elle s'exerce dans le cadre de la Constitution ", a-t-il insisté.

Abordant le volet de la justice, le professeur a relevé que " s'il est dans l'intérêt d'une véritable justice et de son rapprochement des justiciables que les jugements soient rendus au niveau local, il n'en reste pas moins important que leur soumission à une juridiction suprême est nécessaire pour une uniformisation générale sur tout le territoire national".

Source : MAP

Publié le 05.01.2010

Les Kénitris veulent célébrer convenablement le centenaire de leur ville, mais sont divisés sur la date de sa fondation. Alors que les uns soutiennent mordicus que la ville a vu le jour avec la construction du port au bord d'Oued Sebou par le résident général français de l'époque du protectorat, le Maréchal Lyautey, les autres estiment que la cité existait bien avant, produisant des correspondances adressées par des sultans du Maroc à des notabilités locales.

Ils citent notamment des lettres du sultan Moulay Ismaïl (1672-1727) à la famille Bouchtiine, à Kénitra, pour les assurer de son appui. La ville était un point stratégique, arguent-ils, et le port existait bien avant l'arrivée des français au Maroc car Oued Sebou a toujours été navigable.

La ville s'appelait à l'origine "Knitra", un ponceau construit par les portugais sur oued Fouarat ou "oued souart" en amont de la casbah, qui fut détruit en 1928. Elle va prendre le nom de Port Lyautey à partir de 1932, pour ensuite reprendre son nom d'origine, "Knitra", en mars 1956, avec l'indépendance du Maroc.

Dernièrement une table ronde organisée sur le sujet s'était achevée en queue de poisson. Certains participants avaient estimé que 1913 constituait la date effective de la création officielle de la ville autour du port militaire et commercial construit par le maréchal Lyautey, dont elle va porter le nom pendant près d'un quart de siècle.

D'autres avaient mis en garde contre toute velléité de célébrer une date qui consacre le début du protectorat français au Maroc.

Les participants ont retenu le principe de la constitution d'une commission pour faire les recherches nécessaires et présenter le résultat de ses travaux lors d'une réunion pour mettre fin à la polémique.

+KENITRA: LA SPACIEUSE CITE DES ANNEES 70 EST A L'ETROIT+

Toutefois si la date de sa création pose problème, tout le monde convient, aujourd'hui, que Kénitra a connu une forte dynamique urbaine mais a besoin d'un lifting. La cité spacieuse des années soixante et soixante-dix, éclaircie d'espaces verts, aux rues et avenues bordées de platanes et d'orangers dont les fleurs embaumaient l'air, est aujourd'hui à l'étroit.

Elle est envahie par le béton qui, faute d'espace, prend de l'expansion verticale dans un agencement qui paraît désordonné. Même l'ancienne église, qui faisait pourtant partie du patrimoine architectural de la ville, a été démolie pour faire pousser à la place une bâtisse de marbre blanc sans goût.

Pour tenter baliser le terrain, l'Agence urbaine de Kénitra-Sidi Kacem a lancé une étude sur le projet urbain de Kénitra dans le cadre d'une nouvelle stratégie destinée à améliorer le cadre de vie urbain et mettre en place des plans adaptés pour mieux gérer les questions d'urbanisme et de planification future de la ville.

Le projet, explique l'agence porte sur la réalisation des grands projets urbains qui fixent les priorités et déterminent les stratégies d'intervention de tous les acteurs en vue de redresser les dysfonctionnements de planification urbaine issus des changements et des problèmes résultant du rythme du développement urbain de la ville.

L'agence a aussi lancé un appel d'offres pour une étude concernant le plan d'aménagement de la ville.

Cette étude doit définir les instruments pour la mise à niveau architecturale et urbanistique de la ville et les aspects concernant les principales composantes du paysage de la ville, notamment l'harmonisation des façades, des espaces publics, des entrées de la ville et des principaux axes routiers.

L'étude doit aussi porter sur la préparation d'un cahier des charges référence en matière d'architecture posant les normes de cohérence de l'espace urbain de la ville.

Source : MAP

Publié le 05.01.2010


Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson juge "intéressante" l'idée de créer un "serment" que prêteraient les Français atteignant leur majorité et les étrangers accédant à la nationalité française.

Il présentait lundi à la presse un point d'étape du grand débat sur l'identité nationale lancé le 2 novembre. Jusqu'à présent, 227 débats locaux ont déjà eu lieu sur les 313 programmés et 50.000 contributions ont été déposées par les internautes sur le site web prévu à cet effet.

Parmi les suggestions reçues, M. Besson retient "l'idée du serment qui concernerait et les Français atteignant leur majorité et les étrangers accédant à la nationalité française. Je trouve ça intéressant", a-t-il déclaré devant une salle bourrée de journalistes. "Est-ce qu'une partie de la France, sceptique à cet égard, est capable d'entendre, de comprendre l'acte d'amour (...) l'acte de foi que ça représente? Je ne sais pas. Donc il faut le peser".

Traité de "Laval" ou de "Déat" par ses anciens camarades socialistes, le ministre a longuement défendu ce débat sur l'identité nationale, voulu par le président Nicolas Sarkozy. "Le débat n'a pas dérapé", a-t-il affirmé. "La caricature de défouloir raciste n'a pas fonctionné".

La presse avait rapporté plusieurs remarques xénophobes déposées sur le site internet. D'après les services d'Eric Besson, près de 15% des contributions ont été écartées, et ce parce qu'elles étaient hors sujet, insultantes ou racistes. Le chiffre pour les seules remarques xénophobes n'était pas disponible.

Alors qu'associations et intellectuels dénoncent une stigmatisation des étrangers et des musulmans, Eric Besson affirme que "le débat n'est pas focalisé sur l'immigration et l'islam". Cependant, l'institut TNS-Sofres, qui a analysé les 26.000 premières contributions, a trouvé que près d'une sur trois abordait au moins l'un de ces deux thèmes.

La gauche a appelé à boycotter ce débat, avec lequel selon elle l'UMP espère séduire les électeurs du Front national aux régionales de 2010. "Le débat n'est pas accaparé par un parti politique ou par une administration", assure Eric Besson. D'après lui, des élus de gauche étaient présents dans la moitié des débats locaux. Le FN, pour sa part, était présent dans "moins de 20% des débats".

"Ce qui fait le jeu des extrêmes, ce n'est pas le débat, c'est le tabou", a insisté le ministre. "Ce qui fait le jeu des nationalistes, ce n'est pas que nous soyons trop nombreux à parler de la Nation, c'est qu'ils soient les seuls à en parler".

Eric Besson a au passage défendu l'intitulé de son ministère: "L'histoire de l'immigration, de l'intégration, est constitutive de l'identité nationale française. Nier cela, c'est une aberration. Nier le lien entre immigration et identité nationale, c'est nier toute l'histoire de France et c'est nier toute son actualité". Et de rappeler que l'Hexagone accueille 200.000 étrangers et en naturalise 110.000 chaque année, et que 30% des mariages sont mixtes.

Le ministre a ajouté que son directeur de cabinet lui avait offert à Noïl une clef USB contenant les 50.000 premières contributions des internautes - "que j'ai lues une par une", a-t-il dit, "pour être bien certain de m'imprégner de ce débat".

Le président Sarkozy n'aura pas à passer par là car une synthèse des débats lui sera prochainement présentée. Ensuite, il s'exprimera sur le sujet au cours de la première quinzaine de février. Lors de ses voeux, le chef de l'Etat avait exhorté les Français à être "capables de débattre sans (se) déchirer, sans (s') insulter, sans (se) désunir".

"Il serait bien que le ministre de l'Identité nationale et de l'Immigration parvienne à clore très rapidement ce chapitre", a de son côté souhaité Benoît Hamon, porte-parole du PS. "C'est un très mauvais épisode", a-t-il jugé lors d'un point presse rue de Solférino. "Aujourd'hui, tout le monde s'accorde à considérer que c'est un raté et que l'opération de diversion qui était celle du gouvernement a eu davantage d'effets négatifs qu'autre chose, notamment sur le fait de stigmatiser des populations entières".

Source : AP

Publié le 05.01.2010
De nombreuses associations et organismes culturels organisent, du 5 au 9 janvier, le centenaire de la naissance de l'écrivain, poète et dramaturge français, Jean Genet qui a choisi la ville de Larache pour son repos éternel.

Les célébrations seront marquées par des tables rondes, des lectures poétiques, témoignages, conférences, concours de nouvelles et de poèmes, expositions, colloques, projections de films et de pièces théâtrales, des ateliers de lecture et des grands "chantiers littéraires" pour un grand écrivain, dont le citoyen Larachois ne connaît que la tombe mais ignore la vie, les Œuvres et les causes qu'il a défendues durant sa vie d'écrivain.

Ces journées connaîtront des lectures poétiques en arabe d'Abdellatif Benyahya, Driss Allouche, Mohamed Mounir, Mohamed Merzak et Anas Filali, en français d'Abdelmajid Benjelloun, Philippe Lemoine, M'barek Housni et Abdelouahid Bennani et en espagnol de Mohamed Sibari et Mounir Kasmi avec l'accompagnement musical de Abdelaziz Bakkali et de Mohamed El Achraki.

La Faculté polydisciplinaire de Larache abritera, à cette occasion, des conférences sur "Jean Genet et le Cinéma", "Jean Genet, l'écrivain universel", "Jean Genet, le poète" et "J.G. ou la singularité de l'écrivain".

Le centenaire sera ponctué par la projection de documentaires sur Jean Genet et la présentation des témoignages de Mohamed Sibari, Khalid El Kodari, Mohamed Chrif Tribak et Abdeslam Belkaid.

Les journées clôtureront par un hommage à Mohamed Sibari, la remise des prix aux lauréats du concours littéraire et une soirée musicale animée par l'artiste Mohamed El Achraki qui présentera son dernier album "Murmure du luth".

Source : MAP

Publié le 05.01.2010
La commission des Finances, de l'Equipement, du Plan et du Développement régional à la chambre des Conseillers, a adopté, lundi, le projet de code de la route.

Le projet a été adopté par 27 voix pour et une abstention.

Quelque 80 amendements ont été introduits au projet, après approbation de la commission créée pour examiner les changements convenus dans le cadre du dialogue social entre le gouvernement, les syndicats et les associations professionnelles, ainsi que les amendements proposés par le gouvernement et les syndicats représentés au niveau de la chambre des Conseillers.

Les amendements apportés au projet, tel qu'adopté par la chambre des représentants, portent notamment sur la durée de dépôt en fourrière, le retrait du permis de conduire, les infractions requérant un prélèvement sur le capital de points contenu dans le permis et les amendes forfaitaires classées en trois niveaux selon la gravité de l'infraction, alors que les peines privatives de liberté en vigueur, ont été maintenues.

Il a également été convenu d'introduire un nouvel article portant sur l'entrée en vigueur du nouveau code, le 1er octobre prochain.

Dans une déclaration à la suite de l'adoption, le ministre de l'équipement et du transport, M. Karim Ghellab s'est félicité du climat sérieux et responsable ayant prévalu lors du débat, l'objectif étant de parvenir à un consensus autour du projet, ainsi que du rôle administratif, juridique et politique joué par la commission.

L'examen de ce projet a mis en lumière d'autres questions non mois importantes, à savoir le transport en milieu rural, la situation sociale des professionnels du secteur, a souligné le ministre, notant que le gouvernement a pris des engagements très importants à ce propos en vue de préserver la crédibilité du dialogue avec les professionnels.

De leur côté, les Conseillers tant de la majorité que de l'opposition, ont souligné la nécessité de mettre en oeuvre les décisions de la commission, tout en adoptant des mesures parallèles, telles la mise à niveau des infrastructures routières et de certains secteurs informels et la poursuite du dialogue avec les différents partenaires concernés en vue d'améliorer les conditions sociales des professionnels du transport.

Ils ont, de même, appelé à l'organisation d'une journée d'étude consacrée au transport clandestin en milieu rural, et une autre de sensibilisation, en présence des principaux concernés, à la nécessité de mettre en oeuvre les dispositions du code, ainsi qu'au lancement d'une campagne de sensibilisation pour faire connaître le nouveau code de la route.

Le projet de Code de la route, adopté en janvier dernier par la Chambre des représentants, comprend 308 articles et apporte des nouveautés qui concernent en particulier les conditions d'octroi du permis de conduire et le permis à points.

Il vise à lutter contre "l'impunité, la récidive et la délinquance routière" pour préserver la vie des citoyens dont plus de 4160 sont décédés sur les routes nationales en 2008.

Source : MAP

Publié le 05.01.2009
Une semaine culturelle marocaine a été programmée parmi les nombreuses manifestations prévues dans le cadre de la célébration de "Doha Capitale 2010 de la Culture arabe", qui débutera le 28 janvier avec une grande représentation de type opéra intitulée "La Maison de la Sagesse", a indiqué, lundi, le ministre qatari de la Culture, Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari.

Une semaine culturelle et une semaine du cinéma palestiniennes sont également au menu, a affirmé le ministre lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il s'agit là de poursuivre à Doha l'objectif de faire d'Al Qods la capitale éternelle de la Culture arabe après en avoir été la Capitale 2009.

Outre la semaine culturelle marocaine qui devrait se tenir au mois de mars, le programme communiqué par le ministre et couvrant la période du premier trimestre de l'année, signale aussi une semaine syrienne.

Le ministre a également cité les activités des pays de Golfe ainsi que celles d'Egypte, de la Tunisie, de la Mauritanie, du Soudan et du Liban.

Quelque 76 activités sont ainsi programmées jusqu'à fin mars, en plus du lancement d'un site Internet et d'une revue mensuelle appelée "Al-Aassima" (la Capitale).

Un festival entier de la musique arabe, un autre du théâtre du Golfe ainsi qu'un colloque sur les droits de l'Hommes sont également prévus.

Le ministre a tenu aussi à souligner que si cette célébration est organisée sous le thème "La Culture arabe, notre patrie à Doha sa capitale" et que la priorité y sera naturellement donnée à la culture arabe, il n'en demeure pas moins que l'objectif est aussi de "montrer son rôle et son interactivité avec les autres cultures".

"Nous donnerons aux autres cultures l'occasion de se faire connaître", a-t-il affirmé.

Il a aussi fait part de la participation de pays musulmans comme l'Iran et la Turquie, mais aussi de l'Espagne (Andalousie), de l'Inde et de la France.

Pour cette dernière, qui est l'invité d'honneur de la vingtième édition du Salon International du Livre ouvert actuellement à Doha, le ministre a annoncé une douzaine d'événements liés au monde arabe et à l'Islam.

Le ministre a indiqué que le prochain Salon du Livre se tiendra au mois de novembre, soulignant que, dans le cadre de Doha 2010, son pays "offrira toutes les facilités" aux pays du Maghreb pour qu'ils y prennent part.

Outre ces diverses activités relevant du ministère de la culture, d'autres sont prévues sous l'égide de l'Organisme des musées du Qatar, en particulier le célèbre Musée des Arts Islamiques.

Ainsi figurent au programme, une exposition sur la perle qui durera 4 mois, un colloque et une exposition sur les sports équestres, une exposition photographique d'une grande agence internationale, une exposition d'oeuvres d'art sur l'époque ottomane, ainsi que l'ouverture d'un musée des arts contemporains arabes avec une exposition d'artistes notoires du monde arabe.

Source : MAP

Publié le 05.01.2010
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu et nommé lundi au Palais Royal à Marrakech, cinq ministres, annonce le Cabinet royal dans un communiqué.


Il s'agit, précise la même source, de Messieurs :

-Taib Cherkaoui, ministre de l'Intérieur.

-Mohamed Naciri, ministre de la Justice.

-Yassir Znagui, ministre du Tourisme et de l'Artisanat.

-Driss Lachguer, ministre chargé des Relations avec le Parlement.

-Mohamed Saad Alami, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la modernisation des Secteurs publics.


Les nouveaux membres du gouvernement ont prêté serment devant Sa Majesté le Roi.

Ces nominations, indique le communiqué, procèdent de la volonté royale de conférer une dynamique accrue aux grands chantiers de développement et aux réformes institutionnelles structurantes que conduit le Souverain.

A cet égard, Sa Majesté le Roi a engagé les nouveaux ministres à Œuvrer sans relâche, dans le cadre d'une action gouvernementale solidaire empreinte de cohérence et de convergence avec l'action parlementaire, à la consolidation de la bonne gouvernance territoriale et socio-économique. Le Souverain les a également exhortés à aller résolument de l'avant dans la réforme profonde du système judiciaire, pilier de l'Etat de droit, et dans la réalisation des objectifs du développement global, a souligné le communiqué.

A cette occasion, Sa Majesté le Roi a tenu à louer les efforts que les ministres sortants, MM. Abdelouahed Radi, Chakib Benmoussa, Mohamed Boussaid et Mohamed Abbou ont déployés à la tête des départements dont ils avaient la charge.

Le Souverain, ajoute le communiqué, a rendu un hommage particulier à M. Abdelouahed Radi pour les actions qu'il a menées à la tête du ministère de la Justice, ainsi que pour son engagement sincère en faveur du projet de réforme globale du système judiciaire. Sa Majesté le Roi lui a souhaité plein succès dans ses responsabilités à la direction de son parti et dans ses missions politiques et parlementaires au service des causes supérieures de la Nation.

A assisté à cette audience le Premier ministre, M. Abbas El Fassi.

Source : MAP

Publié le 04.01.2010

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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