L'actualité politique en Espagne est dominée ce jeudi par l'approbation par le Parlement, de la nouvelle Loi sur les étrangers. Le texte de cette Loi, qui en est à sa quatrième réforme avait été approuvé en juin dernier par le gouvernement et en fin octobre par le Congrès des députés (Chambre basse). Durant la semaine, le Sénat aussi a donné son aval.
L'hémicycle a donné son feu vert après un vote de 180 voix pour, 163 contre et 3 abstentions. Le soutien du PSOE, des Catalans de Convergence et Union (CiU) ainsi que de la Coalition canarienne a été déterminant pour l'adoption de la Loi.
La période de rétention par la police des immigrants irréguliers, interceptés à leur arrivée dans le pays est passé désormais de 40 à 6O jours. Une mesure critiquée par les associations d'immigrés et par la Commission espagnole d'aide aux réfugiés (CEAR). Selon cet organisme, la Loi sur les étrangers est un « échec majeur » et avec elle, il sera difficile de « construire une société capable d'intégrer les immigrants ». De même, l'organisation Caritas a exprimé sa préoccupation concernant la Loi, qui contient selon elle, des restrictions importantes qui affecteront gravement les immigrés vivant en Espagne.
Concernant le regroupement familial, désormais, les étrangers résidant légalement en Espagne pendant au moins cinq ans peuvent faire venir leurs proches mineurs ou des personnes majeures souffrant d'un handicap. De même, ils pourront faire venir leurs parents âgés au minimum de 65 ans à condition qu'ils aient des raisons justifiant la nécessité d'autoriser leur séjour en Espagne. D'après Reuters, au moment où les parlementaires débattaient, plus de 50 représentants d'ONG étaient réuni en dehors du bâtiment, pour dire non à une loi décrite par eux comme « inhumaine ».
Toutefois, la Loi ainsi adoptée a des nouveautés comme la protection pour les femmes migrantes victimes de violence, la possibilité pour les ONG et autres entités privées, d'assumer la tutelle des mineurs étrangers non accompagnés, la reconnaissance des droits de réunion, de manifestation, d'association, le droit à l'éducation jusqu'à 18 ans et l'assistance juridique gratuite. La nouvelle Loi renforcera également les compétences des régions autonomes. Ces dernières pourront délivrer des permis initiaux travail ou de résidence sur leur territoire.
L'Espagne a enregistré 4,5 millions d'étrangers en 2009 contre 800 000 dix ans plutôt. Même si la crise économique a diminué l'arrivée des migrants non qualifiés, le pays est décidé à diminuer les flux migratoires. Pour le ministre du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, cité par EFE, « l'Espagne a deux défis: opter pour l'immigration régulière et légale, et prendre un engagement ferme pour un projet d'intégration ». Selon lui, la Loi « corrige des facteurs discriminatoires envers les étrangers ».
Source : Yabiladi
Les musulmans de France se préparent à fêter la fête de l'Aïd al-Adha, qui commémore le sacrifice d'Abraham, dont la date a été fixée à vendredi par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Abraham était sur le point de sacrifier son fils, quand Dieu, ayant constaté son obéissance, a arrêté son bras et lui a donné un mouton à égorger à la place. À leur tour, les musulmans du monde entier immolent un mouton, un bovin, un caprin ou un camélidé.
Le CFCM a rappelé que "le sacrifice des animaux doit se faire dans les abattoirs agréés dans le strict respect de la réglementation en vigueur et des principes religieux qui régissent l'abattage rituel". Les capacités des abattoirs étant limitées, le CFCM réitère sa recommandation d'étaler l'abattage sur les trois jours de l'Aïd". Lundi, la préfecture de police de Paris a rappelé qu'il était interdit d'abattre les animaux, notamment les moutons, en dehors des abattoirs en activité. Dans un communiqué, l'association OEuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs dénonce le fait que "près de 200.000 ovins et 4.000 bovins seront égorgés en pleine conscience, sans étourdissement préalable".
Les conseils régionaux du culte musulman, "en collaboration avec les préfectures et les municipalités, s'emploient déjà pour que cette fête se déroule dans les meilleures conditions tant sur le plan spirituel que matériel", a encore indiqué le CFCM qui "appelle à partager ces moments de bénédiction, de solidarité et de fraternité avec l'ensemble de la communauté nationale". À Paris, la prière de l'Aïd al-Adha aura lieu à la Grande Mosquée vendredi à 9 heures. Comme pour la date de la fin du ramadan, le jour de célébration de l'Aïd al-Adha varie géographiquement dans le monde, en fonction du moment où la pleine lune est observée.
Source : Le point.fr
Après les établissements scolaires, l'Assemblée nationale va-t-elle devenir le prochain lieu public d'où sera banni le voile islamique ? La question, ressentie comme une nouvelle stigmatisation de l'islam par la communauté musulmane, se pose après la demande de la députée (UMP) du Nord, Françoise Hostalier, de modifier le règlement de l'Assemblée nationale pour y interdire le port du voile.
Cette nouvelle polémique a surgi après la visite, le 12 novembre, dans les tribunes de l'Assemblée nationale, d'une classe d'un lycée de Garges-lès-Gonesse. La présence d'une élève portant le voile islamique avait suscité la colère de plusieurs députés pour qui cette tenue relevait de la "provocation". "Elle était fortement voilée et agitée", précise aujourd'hui Mme Hostalier.
Avec plusieurs de ses collègues, la députée avait alors demandé, en vain, que soit appliqué sur-le-champ le règlement de l'Assemblée nationale, et notamment son article 8 qui dispose que les personnes assises dans le public doivent être "découvertes".
Face à l'émotion persistante, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a adressé une lettre à tous les députés le 19 novembre. Il y rappelle qu'"aucune disposition de notre règlement n'autorise le président de séance à refuser l'accès des tribunes du public à une personne pour ce motif". Il indique par ailleurs que la prescription demandant aux visiteurs d'avoir la tête découverte est "vieille de plus d'un siècle et ne saurait être opposée au foulard" et rappelle que "les libertés de religion et d'opinion font partie des droits fondamentaux".
Cette attitude, comprise par Mme Hostalier comme une volonté d'éviter "toute stigmatisation" de la communauté musulmane, ne l'a pas convaincue. La députée continue de plaider pour une modification du règlement, qui exigerait "de manière explicite une tenue correcte et la tête nue pour les hommes et les femmes". Elle a reçu le soutien de Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Evoquant la "montée des intégrismes", la députée, par ailleurs membre de la mission parlementaire sur le voile intégral, insiste : "Alors qu'on tient un débat sur l'identité nationale, on doit, sur ces thèmes-là, être exemplaire à l'Assemblée, lieu emblématique de la République. On ne doit pas laisser la porte ouverte à des dérives possibles."
Mme Hostalier n'en est pas à son coup d'essai. En octobre 2008, elle a déposé une proposition de loi visant à interdire le port de signe religieux ostensible à "toute personne en charge d'une mission de service public ou investie d'un mandat électif et dans tous les établissements où est exercée une activité de service public". Elle regrettait au passage que la loi de 2004 interdisant le port du voile à l'école n'ait pas été étendue à l'université.
Mais cette nouvelle offensive intervient dans un contexte particulier. Le débat sur l'interdiction du port du voile intégral dans l'espace public fait rage depuis six mois. Il n'a pas toujours évité l'amalgame entre les femmes portant le simple foulard islamique couvrant les cheveux et celles qui manifestent une pratique radicale de l'islam, en dissimulant aussi leur visage et l'ensemble du corps.
Pour Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), il ressort de ces différents débats que "certains veulent imposer une certaine invisibilité de l'islam dans l'espace public". "Ce n'est pas la meilleure façon d'afficher le combat contre l'intégrisme. Il faudrait s'adresser de manière plus nuancée à toutes ces femmes (voilées) qui respectent les lois de la République", juge cet universitaire, défenseur d'un islam "de la modération".
Autre élément de contexte : le débat sur l'identité nationale qui suscite des crispations dans la communauté musulmane. Mme Hostalier elle-même a inscrit son intervention à l'Assemblée dans ce débat. Un rapprochement jugé "inquiétant" par M. Moussaoui. "Cela donne l'impression que le débat vise une frange particulière de la communauté nationale."
La députée du Nord reconnaît que le sujet est "compliqué". "Le foulard n'est pas forcément incompatible avec l'identité nationale, tout dépend qui le porte, comment et pourquoi. S'il est discret, c'est même respectable ", estime-t-elle. En revanche, juge-t-elle, un voile "provocateur est incompatible avec nos valeurs". A charge pour le législateur d'apprécier au cas par cas le degré de provocation ?
Source : Le Monde
Au total 57 108 Marocains résidant à l'étranger ont transité, au cours des deux dernières semaines, par le poste d'entrée "Bab Sebta", pour célébrer l'Aïd Al-Adha avec leurs familles au Maroc, indique ce jeudi 26 novembre une source douanière.
Ce poste d'entrée a également enregistré l'entrée de 4 896 véhicules (voitures et autocars) durant cette même période.
L'opération de transit se déroule dans de "très bonnes conditions", indique la même source, estimant que le nombre des MRE augmentera substantiellement à la veille de l'Aïd Al-Adha.
Source : La Vie eco
Dans le cadre du cycle consacré au Maroc par le Musée du Quai Branly à Paris autour du spectacle Izlan - chants, poésies et danses berbères, une table ronde est proposée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) le samedi 5 décembre à 17h au Théâtre Claude Lévi-Strauss
Seront présent à la table-ronde : M. Driss El Yazami, président du CCME, Ahmed Aydoun, musicologue, Claude Lefébure, ethnologue et chercheur au CNRS et d'Alain Weber, conseiller artistique.
A la suite du grand Raïss Lhadj Belaïd qui avait chanté l'immigration dès les années 1930 et fait une tournée en France à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, le thème de l'exil et de ses tourments à été repris par nombre d'autres chanteurs. La table-ronde abordera les principales thématiques explorées par ces chanteurs ainsi que les évolutions de la chanson amazighe marocaine à propos de l'émigration.
Modérateur : Emilie Joulia, auteur et journaliste en sciences-humaines à Canal Académie.
La table-ronde est réalisée en partenariat et avec le soutien du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.
Un Marocain, Abdelouahab Zaid, est à la tête d'un important projet d'introduction des technologies modernes en matière de plantation de palmiers, mené dans l'ouest de l'Inde avec une enveloppe de 20 millions de dollars.
Dans une déclaration à la MAP, M. Zaid a indiqué avoir déjà entamé la réalisation de la première phase du projet dans le cadre d'un partenariat entre l'entreprise indienne "Atol" et l'université des Emirats arabes Unis à Al Ayn où il dirige l'unité d'études et de recherches sur le palmier et les dattes.
Initié dans les régions du Rajasthan-Gujarat, avec la participation du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le projet compte déjà une ferme pilote de 200 ha contenant les meilleures variétés de palmiers à l'échelle internationale.
M. Zaid, également coordonnateur du réseau international du palmier dattier, sous l'égide de la FAO, a annoncé la création prochaine, dans cette région d'un laboratoire pour l'intégration des techniques de bio-technologie pour booster la production de palmiers et la porter à environ 150.000 unités annuellement.
La création d'une telle structure, a-t-il poursuivi, est de nature à élargir les espaces plantés en palmier, et donc à assurer à la région une production de dattes suffisante pouvant même servir à l'export.
Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une série d'initiatives similaires déjà menées par M. Zaid, désigné comme expert du PNUD, dans plusieurs pays dont la Namibie, la Jordanie, la Tunisie, la Syrie ou encore le Yémen.
Source : MAP
La mission parlementaire sur le port du voile intégral, qui rendra son rapport en janvier, recevra le 2 décembre le très controversé Tariq Ramadan, prédicateur musulman. Les députés membres de la mission sont de plus en plus divisés sur la nécessité de légiférer pour interdire le port de la burqa en France. «Si on débouche sur une loi, on sera intraitable sur tout ce qui concerne les services publics. Ce sera une loi symbolique pour protéger les femmes contre cette idéologie barbare», indique au Figaro André Gerin, le président communiste de la mission parlementaire, qui est manifestement favorable à ce que le Parlement légifère. Le député maire de Vénissieux (Rhône) met toutefois un bémol à son propos en ajoutant que tout dispositif législatif «devra être accepté par les responsables du culte musulman, qui prônent un islam apaisé».
Nicolas Perruchot (Nouveau Centre), qui avait voté contre la loi du 15 mars 2004 sur l'interdiction du foulard islamique à l'école, est, lui aussi, «favorable à une loi» si elle se situe dans un cadre général pour «rappeler les droits fondamentaux des femmes, dont le port de la burqa pourrait faire partie».
Le rapporteur UMP de la mission d'information, Éric Raoult, est d'une prudence de Sioux : «On va vers des préconisations, dont la loi peut faire partie. Encore faut-il qu'elle soit applicable et constitutionnelle.» Pierre Cardo (UMP, Yvelines), qui n'avait pas non plus voté la loi de 2004, qu'il qualifie d'«erreur psychologique», met en garde : «Il faut faire attention aux dispositions que nous allons prendre. Il est clair que le voile intégral n'est pas religieux, mais les cas de figure sont extrêmement différents.»
L'affaire du voile a resurgi à l'occasion de la venue, le 12 novembre, à l'Assemblée, d'une jeune fille portant le voile islamique dans les tribunes réservées au public. Très en pointe sur la question, Jean-François Copé est un chaud partisan d'une loi interdisant la burqa. «Une loi, pas une circulaire, car il s'agit de rappeler les principes de la République, que des extrémistes voudraient tester», a précisé mardi le patron des députés UMP. Dans la majorité, de nombreux députés sont sur la même ligne. «Il faudra une loi pour éviter que le port de la burqa ne se répande», juge le député UMP du Vaucluse Thierry Mariani. «Trois mille ans d'histoire de France sont stigmatisés. Nous sommes les victimes», renchérit son collègue des Yvelines Jacques Myard. François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre, pense qu'«on n'échappera pas à une loi tenant compte du respect de chacun à vivre sa différence». Le centriste Maurice Leroy réclame aussi une loi pour «faire respecter le modèle républicain». Quant au député maire centriste de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, il rappelle que «la burqa n'a rien à voir avec la laïcité ni avec l'islam. C'est une tradition afghane qui est une insulte à la dignité des femmes».
D'autres UMP sont en revanche perplexes sur la nécessité d'une loi. «Si on légifère, cela va entraîner des provocations. On prend un risque pour un phénomène très peu répandu», estime Marc Laffineur. Le député maire de Rueil, Patrick Ollier, juge préférable «d'étendre la loi sur l'interdiction du voile à l'école à la burqa». Le villepiniste Hervé Mariton avoue qu'il «ne sait pas» s'il faut légiférer. François Goulard propose de «préciser la loi sous l'angle du contrôle d'identité», mais le député breton estime qu'«interdire la burqa serait contre-productif».
Au sein du gouvernement, Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille, propose d'«agir par la voie législative ou réglementaire» et souligne que «cette prison de tissus pour les femmes n'est pas une question cultuelle mais culturelle». À l'inverse, le ministre de la Défense, Hervé Morin, président du Nouveau Centre, préconise «d'abord un long dialogue, qui ne conduise pas à stigmatiser la communauté musulmane».
Source : Le Figaro
Des cinéastes et acteurs marocains ont été primés, mardi 24 novembre à Bruxelles, lors de la cérémonie de clôture de la 4ème édition du festival arabe qui s'est déroulée du 18 au 24 novembre dans la capitale européenne.
C'est ainsi que le jury présidé par le cinéaste marocain Hassan Benjelloun a distingué la réalisatrice marocaine Zakia Tahiri en lui accordant "la mention spéciale" pour son film "Number One".
Le prix d'interprétation masculine a quant à lui, été remporté par les acteurs Omar Lotfi et Amine Ennaji pour leur prestation dans le film "tu te souviens de Adil" de Mohamed Zineddaine, alors que le réalisateur Naoufel Berraoui a reçu le prix du jury pour son court métrage "liberté provisoire".
A côté de ce palmarès marocain, c'est le réalisateur égyptien Ahmed Rashwan qui a reçu le prix du jury pour son long métrage "Basra" et, les actrices Lizzie Brocheré et Olympe Borval ont eu le prix de la meilleure interprétation féminine dans le film français "le chant des mariés" réalisé par Karin Albou.
Dans une déclaration à la MAP, Hassan Benjelloun a mis en exergue la qualité des films arabes. Il a ainsi loué le travail des réalisateurs présents dans cette rencontre relevant le choix diversifié des thèmes traités et la méthodologie adoptée dans les réalisations.
Estimant que le festival est une véritable découverte témoignant de l'évolution du cinéma arabe, il a indiqué que cette rencontre donne un panorama des meilleures réalisations faites récemment dans le monde arabe et offre au public bruxellois une opportunité de connaissance du monde arabe.
Pour sa part, la directrice artistique du festival, Rachida Chbani a donné un aperçu du processus de création du festival du film arabe à Bruxelles.
Cette manifestation a-t-elle dit, a pour ambition d'être un dialogue entre l'Occident et l'Orient en révélant au public européen la diversité et la richesse culturelle des sociétés arabes à travers ses productions cinématographiques.
D'ailleurs, a-t-elle ajouté, le festival s'inscrit dans une démarche de dialogue interculturel s'intéressant à la fois aux thématiques traitées par des cinéastes du monde arabe ainsi qu'aux productions sur le monde arabe. Il offre aussi la possibilité de faire découvrir des films auxquels le spectateur n'a pas toujours accès.
La 4ème édition du festival du film arabe a été marquée notamment par la projection de quatre films marocains parmi lesquels étaient en compétition officielle, les longs métrages: "Number One" de Zakia Tahiri et "Tu te souviens d'Adil ", de Mohamed Zinnedaine et les courts métrages: "silence à haute voix" de Driss Idrissi, "poupya" de Samia Charkioui et "liberté provisoire" de Naoufel Berraoui.
Plus d'une trentaine de productions arabes ont participé également à cette manifestation.
Le festival du film Arabe de Bruxelles a été créé en 2006 par l'association "ImagiFilms" qui a pour but de promouvoir les secteurs artistique, audiovisuel et multimédia en Belgique, ainsi que l'élaboration de programmes divers pour la réalisation du "Vivre ensemble au-delà des différences ".
Source : MAP
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