Après avoir offert les actes de l'hommage rendu par le CCME à Abdelmalek Sayad, sociologue et spécialiste d'origine algérienne de l'immigration,décédé en 1998, Rachid Boudjedra, l'écrivain algérien, auteur notamment de « La répudiation », du « Fis de la Haine » et de « L'escargot entêté » a affirmé au Conseil: « maintenant que je sais que derrière votre institution il y a des femmes et des hommes qui vivent en migration , je comprends parfaitement cet hommage à Abdelmalek Sayad ».

Pour l'auteur « il n'y a que les migrants et exilés qui peuvent transgresser les frontières et honorer nos intellectuels au-delà du chauvinisme ambiant ». Rachid Boudjedra a poursuivi, sur une note humoristique « que le passage par les banlieues d'Europe nous prémuni du syndrome du fonctionnaire obsédé par les escargots » en allusion à son livre.

Répondant à une question d'un lecteur à l'auteur Kebir-Mustapha Ammi sur sa présence au Maroc et ses rencontres avec le public marocain, ce dernier a répondu « heureusement que le CCME existe, car grâce à cette institution j'ai eu plusieurs occasions de rencontrer mes lecteurs au Maroc, et d'avoir l'un de mes livres "Les vertus immorales " traduit et publié au Maroc.

De son côté, le philosophe marocain Ali Benmakhlouf, n'a de cesse fait l'éloge des programmations du CCME au Salon du livre (SIEL) de Casablanca et son "inoubliable" rencontre avec la jeunesse marocaine lors du forum « Les jeunes marocains d'ici et d'ailleurs à l'honneur » en 2010.

Larbi R'miki, Ministre conseiller à l'ambassade du Maroc à Londres et président de l'Association Tanger région action culturelle, organisatrice du Salon du livre avec l'Institut Français a, de son côté insisté pour rappeler à la Présidence du CCME et ses membres « Que Tanger, société civile et autorités offrira ses meilleurs monuments pour l'accueil d'un centre historique sur les migrations marocaine ».